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 "I wanna hunt like David, I wanna kill me a giant man." - Kyra & Adam

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MessageSujet: "I wanna hunt like David, I wanna kill me a giant man." - Kyra & Adam   "I wanna hunt like David, I wanna kill me a giant man." - Kyra & Adam I_icon_minitimeMer 17 Fév - 22:15

I wanna hunt like David, I wanna kill me a giant man.
Kyra Kingslayer × Adam Porter

- Et ce qui est drôle, c'est que je n'ai pas su m'arrêter. J'aurais pu, il était déjà mort de toute manière. Pourtant, j'ai continué d'enfoncer ce morceau de bois, encore et encore, au plus profond de sa poitrine. Je savourais ces instants, chaque craquement d'os, chaque couinement.

Kyra faisait les cent pas à travers la pièce, s'adressant à Kyle Anderson, jeune homme qu'elle avait rencontré au bar à peine deux heures plus tôt, et qu'elle avait emmené dans ce qui fut autrefois sa maison. L'endroit était délabré, délaissé depuis de nombreuses années, la ville s'apprêtait à la racheter afin de raser le bâtiment. La demeure aurait pu lui revenir, si elle avait fait le nécessaire. Quoi qu'il en soit, c'est après dix ans qu'elle remettait enfin les pieds dans ce salon, dont les meubles avaient pour la plupart disparu ou pourri. Il y avait cette chaise, sur un vieux tapis, au milieu de la pièce.

- Sur le moment, j'ai cru que ce comportement était dû à cette victime. Après tout, il était le monstre qui hantait mes cauchemars, celui dont j'avais espéré la mort pendant de nombreuses années. Je pouvais enfin venger ma famille, détruire ce qui avait transformé ma vie en Enfer. Toute cette haine à son égard s'était ressentie dans chacun de mes coups, chacune de mes paroles. Jusque là, tout me semblait normal.

Elle continuait de marcher, faisant grincer le plancher sous ses pieds. Elle passait une main dans ses cheveux, nerveusement, c'était bien la première fois qu'elle se confessait à quelqu'un de ce crime. Un crime qui lui arrachait encore un sourire lorsqu'elle y pensait, ce qui la faisait douter de sa santé mentale.

- Sauf qu'après, sans pouvoir me l'expliquer, cette sorte de rage est restée.

La brune s'arrêta devant le jeune homme et s'accroupit afin de croiser son regard, leur visage à la même hauteur. Une grimace se dessina sur celui de Kyle qui avait tenté de bouger ses mains entravées par les cordes imbibées de verveine dans son dos.

- Mais tu t'en doutes, car sinon, tu ne serais pas là, dans cette position qui doit être bien dérangeante pour toi, habitué à avoir le contrôle, le pouvoir sur toute personne croisant ton chemin. Malheureusement pour toi, j'ai un certain goût pour les tisanes de grand-mère et une passion pour les bijoux creux dans lesquelles de petites feuilles parfumées peuvent se cacher.

Kyra se redressa et passa une main derrière le crâne du vampire, la fit glisser dans sa nuque et retira le nœud du bâillon. Les brûlures provoquées par la verveine sur les lèvres du brun étaient rouge feu. Il lâcha un léger soupire mais ne dit rien, tenant très probablement à sa fierté. Il savait qu'il allait probablement mourir s'il ne trouvait pas un plan bien vite, mais jamais il ne supplierait. La chasseuse resserra les liens autour des poignets du vampire et se remit en marche, continuant son récit, invitant le vampire à réagir à ses propos.

- Enfin, pour en revenir à mon problème, je suis revenue à la Nouvelle-Orléans pour demander l'aide d'une sorcière que vous vous amusez à persécuter, toi et ta petite bande de suceurs de sang, depuis des années maintenant. Je ne sais même pas si elle est toujours en vie, et il vaudrait mieux, dans l'intérêt de tous tes petits amis.
- Et c'est pour ça que tu m'as attaché ici ? Pour me torturer et me faire dire où ton amie se cache ?
- Oh, non, rien à voir, je découvrirai ça par moi-même bien vite. Non, si je t'ai attaché là, c'est pour te tuer avec un peu plus d'aisance. Et aussi parce que j'avais envie de discuter, et tu ne risques pas de me juger bien longtemps puisque d'ici une vingtaine de minutes tu seras mort et réduit en cendres, avec le reste de cette propriété. Si j'ai retiré ton bâillon, c'est pour avoir une vraie conversation. Sans tes réactions, c'est comme parler à un miroir, c'est inutile.

L'homme se tut après un léger haussement de sourcil. La chasseuse n'était pas dans son état normal, plus depuis un bon moment, d'ailleurs. Elle marcha le long du mur et s'abaissa pour ramasser un vieux cadre poussiéreux et brisé traînant sur le sol. Elle prit la photo de famille à l'intérieur et la frotta sur sa veste en cuir avant de s'approcher de nouveau de la chaise. Elle plaça la photographie devant les yeux du vampire et lui fit une brève présentation des personnes figurant sur celle-ci, ajoutant à chaque prénom la mention « décédé ». Soudainement, elle déchira le morceau de papier et le jeta derrière elle.

- Toutes ces personnes que j'aimais ne sont plus de ce monde à cause de créatures comme toi. Tu paies pour les autres, et tu vas participer à l'élargissement du tatouage que j'ai sur ce bras.

Elle remonta sa manche pour l'admirer, fière d'avoir participé à l'amélioration du monde dans lequel elle vivait. Kyra perçut le regard perdu de sa future victime, qui ne voyait rien sur ce dit bras. Avant qu'elle ne fasse une réflexion à ce propos, elle entendit un bruit venant de l'extérieur. Elle s'approcha de la fenêtre brisée et balaya du regard la rue éclairée par la lune. Elle tourna les talons.

- Je m'éternise un peu, là, non ?
- J'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre. Mais il ne faut pas essayer de comprendre les fous, c'est la meilleure façon de le devenir.
- Peut-être suis-je devenue folle, qui sait ? À vrai dire, c'est même grandement possible. Enfin, tu n'auras pas été très loquace, tu l'étais bien plus lorsque nous discutions au bar, mais c'était probablement car la seule pensée qui trottait dans ton esprit, c'était celle de mon sang coulant dans ta gorge après une nuit de sexe, pas vrai ?

Il ne répondit pas, ce qui accrocha un sourire nerveux au visage de Kyra qui empoigna le bâillon posé sur le sol et le remis à sa place, bien au creux des lèvres de ce Kyle Anderson, qui ne put retenir un hurlement de douleur. Elle prit le pieu le plus proche et le planta dans la jambe de l'homme, tournant le morceau de bois dans la chaire, repensant sans arrêt à Aaron, qui, bien que mort, continuait d'apparaître au sein de son esprit dans ce genre de moments. Elle pensait à toutes les personnes que le vampire face à elle avait bien pu tuer, à toutes les familles brisées. Le muscle se déchirait dans un bruit écœurant qui ne semblait pas la gêner.

- Tu vois ce que je veux dire ? Je n'arrive pas à simplement me contenter de tuer le monstre que j'ai face à moi. Il doit souffrir.

Ne voyant que le regard rempli de haine du vampire, elle prit un nouveau pieu, le positionna entre deux côtes, et se mit à l'enfoncer lentement jusqu'à atteindre le muscle battant qui, une fois transpercé, cessa toute activité. Elle plongea son regard dans celui de l'homme et le regarda simplement mourir. Une fois la peau de sa victime devenue grise, elle se redressa et alla dans le couloir, prit le jerrican d'essence qu'elle avait emporté avec elle pour le trajet, et en déversa le contenu sur le cadavre, les meubles et le sol. Kyra sortit de la pièce en emportant son matériel, jeta un dernier coup d'oeil en guise d'adieu, craqua une allumette et la jeta sur le sol qui prit feu instantanément. Elle s'éloigna et rejoint sa voiture, se demandant soudainement comment un simple verre dans un bar pour se détendre avait bien pu prendre une telle tournure.

La chasseuse prit le volant et démarra, voyant les flammes s'accroître dans le reflet de son rétroviseur, si bien qu'elle perdit sa concentration une seconde, manquant d'écraser deux hommes sur la route. Sa voiture s'arrêta de justesse devant l'un deux, qui se tourna dans sa direction, le visage déformé par la rage et le vampirisme. Sa haine de l'espèce reprit le dessus, une nouvelle fois, mais n'eut pas le temps de réagir. Il avait ouvert sa portière et l'avait extirpée du véhicule en la tenant par la gorge avant de la jeter au sol, plusieurs mètres derrière.

Kyra leva les yeux vers le deuxième homme, qu'elle reconnu après une seconde. Adam quelque chose, elle l'avait rencontré au bal. Il n'avait pourtant pas l'air d'être l'un d'eux, son instinct l'en aurait averti. Elle se releva et resta à l'écart des deux hommes, ne connaissant pas les intentions de son cavalier de danse d'un soir.

- Désolée de vous interrompre.

Voilà tout ce qu'elle trouva à dire en cet instant.

Emi Burton
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Stiles Stilinski
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Stiles Stilinski

rust and stardust
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MessageSujet: Re: "I wanna hunt like David, I wanna kill me a giant man." - Kyra & Adam   "I wanna hunt like David, I wanna kill me a giant man." - Kyra & Adam I_icon_minitimeVen 19 Fév - 23:35

I wanna hunt like David, I wanna kill me a giant man × ft. Adam & Kyra

R.I.P. 2 my youth

Du sang, sur ses bras, sur son visage, sur son corps, et toujours ces yeux, ses yeux, perdus et fixant le vide. Toujours cette impression de ne rien contrôler. Il baignait dans du sang. Mais pas le sien. Non. Il baissa le regard, et vit le visage de sa victime.
De ses victimes.
Il les avait tuées. Toutes. De sang froid. D’une pulsion. Un simple battement de cœur, et il avait déchaîné sa colère, sa puissance, tout cet interdit qu’il scellait et contenait en lui, qu’il avait contenu en lui durant tout ce temps. Il avait réussi à se canaliser, à la canaliser, la Bête qui sommeillait en lui. Mais pas cette fois. Il s’était abandonné à cette puissance, l’avait laissé se servir de son corps comme d’un instrument, comme d’une prolongation de son énergie…
Et il avait détruit. Encore. Et encore. Et encore. Toujours. Il était né pour ça. Il avait tué ; et il avait aimé ça. Il se haïssait. Il avait envie de vomir. De crier. De pleurer. Et c’est ce qu’il fit. Il se laissa submerger par ses émotions, par sa panique, par son angoisse. Il était au sol, les cheveux baignant dans le liquide rouge, et il empestait cet odeur métallique. Une nausée, puis un vertige. Il devait se lever. Il devait quitter cet endroit. Loin. Il devait aller loin, très loin. Ne plus jamais revenir. Il n’y avait plus rien pour lui. Il avait tout détruit. Encore une fois. Il était le seul responsable de sa perte.

Il revit l’effroi dans les yeux de l’homme, avant qu’il ne se mette à cracher du sang, il vit la stupeur dans la tête de la femme qui roula au sol, et les larmes que le jeune homme, lui ressemblant énormément, avait versé.
Et ce furent ses dernières larmes.


***

Puis un cri, un hurlement. Il avait pleuré, et était encore complètement en sueur. Il se rassura d’être seul. Un cauchemar. Un simple cauchemar… qui semblait pourtant si réel. Il avait presque l’impression que cela s’était passé. Il avait senti le sang se répandre sur son corps, il avait entendu les cris d’horreur mêlés à ceux de douleurs, et les bruits des os se claquant lourdement contre le mur et le sol. Il avait tout ressenti. Comme s’il était là. Comme s’il l’avait fait. Il se claqua les joues, et se regarda dans le miroir. Pâle. Creusé. Des cernes bien présentes, les yeux d’un ton rougeâtre. Il avait dormi neuf heures ces quatre derniers jours. Un peu de repos lui ferait le plus grand des biens.

On the road again. Et ce sentiment déplaisant de fuir tel un lâche. Pouvait-il en être autrement en cet instant ? Il ne comprenait plus rien à ce qui lui arrivait, et n’avait aucun mentor, personne pour lui expliquer. Il avait des personnes à qui se confier, bien sûr ; Heaven, Emma. Mais que pouvaient-elles faire ? Le mener à l’asile ? Il avait déjà donné il y a quelques années de cela, et il aurait bien souhaité oublier cette mauvaise passe, et ne jamais y revenir.
Il devait se ressourcer. Il devait s’y rendre. Là-bas. Terre de sa naissance, Terre de ses ancêtres, de sa lignée. La Nouvelle-Orléans. Il ne savait pas grand-chose de l’histoire de sa famille, sa mère puis son père lui ayant toujours caché la vérité. Mais il savait que c’était là-bas qu’il trouverait les réponses à ses questions, là-bas se trouvait l’aboutissement de son voyage spirituel. Et puis, voir son stupide paternel lui avait manqué. Et sa famille toute entière lui avait manqué…
Il paqueta ses dernières affaires, avant de tout charger dans son cabriolet. Il n’allait pas rester bien longtemps là-bas, deux ou trois jours tôt au plus. Il prévint tout de même ses deux demoiselles de ne pas s’inquiéter de ne pas recevoir le moindre signe de vie, et avant même d’avoir une réponse, lança le contact, s’abandonna aux douces mélopées de son autoradio, et bientôt, la brume et le climat surnaturel de Mystic Falls furent bien loin derrière lui. Et puis, c’était ce que Heaven lui avait conseillé de faire.

Et s’il ne trouvait rien là-bas ? Et s’il avait fait tout ce chemin inutilement ? Et si son père, sa tante, ou ses cousins, n’avaient aucune réponse à lui apporter concernant la chose qui sommeillait en lui ? Et si tout cela ne finissait qu’empirer, et qu’il perdait le contrôle… là-bas ?
‘’Et si quelque chose de terrible arrivait à cause de mon retour ?’’, avait-il demandé à Heaven.
‘’Et si quelque chose de magnifique arrivait à ton retour ?‘’, lui avait-elle répondu.
Il n’arrivait pas à voir le monde si simplement ; il l’aurait tant espéré, pourtant, petit oisillon perdu dans quelque chose qui le dépassait tellement.
Mais il avait eu raison ; il avait toujours eu raison. Il était celui qui devinait les choses et résolvait les problèmes, et c’était bien pour une raison. Son intuition avait toujours été la bonne, et il aurait dû la suivre, aujourd’hui encore. Partir sur un coup de tête, et revenir là où tout avait commencé.
Il allait apprendre la vérité. Mais il n’était pas prêt. Il était encore un enfant, dans le plus tendre de sa jeunesse. Il allait enfin comprendre tout ce qui conditionnait sa vie depuis cette nuit ; celle où sa mère avait été assassiné par un vampire. Plus il réfléchissait, plus ses souvenirs étaient vagues. Il avait peur de ne plus se souvenir. Il avait peur de l’oublier. Il faisait tout ça pour elle, pour éviter qu’un autre Adam n’apparaisse – qu’un autre Adam soit crée : qu’un autre enfant connaisse la douleur de perdre son parent, tout cela à cause d’un monstre.

Avant de se rendre chez son père, il avait prévu autre chose. Il devait… lui dire au revoir. Il ne l’avait jamais véritablement dit auparavant. Il n’avait jamais osé. Lui dire adieu, c’aurait été avouer qu’elle n’était plus. Que sa jeunesse avait disparu, qu’il était désormais un adulte. C’aurait été avouer qu’elle ne lui embrasserait plus jamais le front. Qu’elle ne lui ferait plus jamais la morale en voyant qu’il roulait trop vite. Qu’elle ne lui dirait jamais plus qu’il devait arrêter de fumer. Qu’elle ne serait plus jamais là pour le prendre dans ses bras lorsqu’il paniquait, ou pour lui rappeler trois fois la même chose lorsqu’elle devait s’absenter, qu’il devait bien manger, bien prendre ses médicaments ; il lui disait toujours ‘’mais je suis grand, maman !’’, et elle lui répondait toujours ‘’tu restes mon fils’’.
Répondait.
Répondait…
L’heure avait tourné, et il était là. Il était tout tremblant ; il avait froid, la pluie avait légèrement tombé, le vent soufflait, et il était habillé trop légèrement pour ce temps. Mais il s’en fichait. Il savait qu’il frissonnait et tremblait plus à cause de ce qu’il s’apprêtait à faire qu’à cause du temps.
Il s’apprêtait à grandir.
Et à dire adieu, après tout ce temps. Après trois ans, trois ans durant lesquels il s’était attendu à recevoir un appel chaque soir, lui demandant comment il allait.

Il s’agenouilla, mais ne posa pas ses genoux par terre. Et il scruta son regard sur le nom gravé sur le marbre de la tombe. Theresa Porter. Il porta sa main sur les lettres, et les caressa doucement. Theresa… C’était un si beau prénom. Un si beau prénom pour une si belle femme. Il eut un faible sourire en la revoyant, la dernière nuit où il l’avait vu. Il avait été cherché dans sa chambre, pour lui dire qu’ils devaient se dépêcher de partir au restaurant, et il l’avait vue. Dans sa robe bleue. Maquillée, portant son portefeuilles. Et… Il l’avait trouvée simplement resplendissante. Il en avait eu un moment d’hésitation, et, surtout, de flou, ne croyant pas ce qu’il voyait. Elle lui avait un petit sourire, son petit sourire, celui qu’il tenait d’elle, et lui avait tendu la main.
Et comme le plus galant des petits princes, il lui avait saisi, doucement, et l’avait emmené jusqu’à la sortie.


Scars we carry ; carry with memories
Memories burned by the dark
Try to see clearly
Tears we bury
Bury in vain ‘cause the pain got us falling part
Try so see clearly

Now let the healing start
The fires out of guns
We keep it in our hearts
We’re like a thousand suns
Ooh, yeah, every day, step by step, we dare to love again
And if we lose our grip, meet you at the end

Know they're cutting you deep
Feel the scars in your sleep
What didn't kill us made us stronger
Stories left on our skin
Wear them with everything
What didn't kill us made us stronger

Don't feel lonely
Loneliness kills all the thrill from standing alone
Try to see clearly

Now let the healing start
The fires out of guns
We keep it in our hearts
We're like a thousand suns
Ooh, yeah, every day, step by step, we dare to love again
And if we lose our grip, meet you at the end

Know they're cutting you deep
Feel the scars in your sleep
What didn't kill us made us stronger
Stories left on our skin
Wear them with everything
What didn't kill us made us stronger
Know they're cutting you deep
Feel the scars in your sleep
What didn't kill us made us stronger
Stories left on our skin
Wear them with everything
What didn't kill us made us stronger

Feet don't fail me now, no
What didn't kill us made
What didn't kill us made us stronger
Feet don't fail me now
What didn't kill us made
What didn't kill us made us stronger

(Scars we carry...)

« Tu sais, maman, j’ai toujours dit que je voulais être seul. Affronter le monde, et devenir adulte. Être quelqu’un en qui les gens pouvaient avoir confiance, sur qui ils pouvaient se reposer. J’avais rêvé de ce jour pendant des années, de ce jour où enfin, je deviendrais un adulte, où je quitterais l’enfance, où je serais enfin devenu indépendant. Mais je ne voulais pas qu’il arrive comme ça. Je… Ne voulais pas te perdre. Tu sais, j’ai souvent dit que tu ne me comprenais pas, que tu ne m’aimais pas. Et, que moi aussi, je ne t’aimais pas. Qu’on était différents. Que je ne pouvais pas être ton fils, que c’était impossible. Mais… Je t’ai toujours aimé. Et quand je disais que je n’aimais pas ton ragoût, je ne le pensais pas. C’est la plus délicieuse des choses que j’ai mangée. J’ai souvent essayé de le refaire, maintenant que je vivais tout seul. Mais j’ai jamais réussi. Et je crois que papa non plus, en fait. C’est dommage, on aurait dû te forcer à écrire ce livre de recettes dont on t’avait parlé y’a quatre ou cinq ans. Il m’aurait été bien utile… »

Il marqua une courte pause, le ton devenait de plus en hésitant, tremblant, et les larmes commencèrent à couler.

« Si tu étais là, tu me diras certainement qu’un homme ne doit pas pleurer. Pas pour ne pas montrer qu’il est faible, non, mais parce qu’un sourire est beaucoup plus beau. ‘’Surtout le tien ! Tu as le sourire de ton père, pourquoi tu ne souris pas plus souvent ?’’, et moi qui trouvais toujours que j’avais ton sourire. Je te ressemble beaucoup, alors ça n’aurait pas été étonnant. Mais… Je crois vraiment que j’ai ton sourire. Tu n’as jamais dit… Tu n’as jamais dit que la moindre bonne chose que je faisais était due à ton héritage, mais toujours parce que mon père était mon père. Que j’étais comme lui. Mais… Tu as toujours été trop humble. Et tu t’es toujours sacrifié. Pour moi, pour lui. Je ne sais pas trop comment te remercier maintenant que tu n’es plus là. Voilà, je l’ai dit. Tu n’es plus là. Enfin, si. Tu es encore là, en moi. Dans mes moindres mouvements. Tu m’accompagnes où que j’aille. Toujours avec moi, hein, c’était la promesse que tu m’avais faite. Dans mes habitudes, mes gestes, mes attitudes, et les choix que je ferai. »

Il se sécha les larmes, et se mit à sourire, bêtement, naïvement.

« Je t’aime. Je t’ai toujours aimé, et je t’aimerai toujours. Je n’ai jamais eu l’occasion de trop le dire. Je passais plus mon temps à te fuir, et à chercher la moindre punchline pour te répondre. Mais je t’aime. Vraiment. Et je regrette de te le dire que maintenant. Parce que maintenant, tu ne peux pas m’attendre. Ou peut-être que si, puisqu’on est des sorciers. Je ne sais pas. Je ne m’y connais pas trop sur ça. Je sais juste que papa disait que tu étais la plus forte des femmes et la plus puissante des sorcières. Mais il t’aime. Je ne dis pas il t’aimait, car il t’aime encore. Tu lui manques beaucoup. Encore plus qu’à moi. C’est pour ça que je suis parti. Il te voyait en moi. Il te voyait. Et je le rendais triste. Je n’en pouvais plus de l’entendre pleurer le matin alors que je chantonnais ; comme quoi tu le faisais à l’époque, en faisant les pancakes. Mais… Il s’est passé tellement de choses depuis que tu n’es plus là ! Oh, au fait, tu avais raison. J’ai trouvé une fille géniale. Elle s’appelle Emma. C’est un joli prénom, nom ? C’est une louve. Je sais, c’est bizarre. Mais en même temps, ma petite-amie devait forcément être bizarre, non ? On parle de moi, quand même. Et puis, elle est belle. Pas physiquement. Enfin, si. Mais… Dans sa façon d’être. Elle est gentille, douce, avenante. J’ai l’impression… Qu’elle est comme toi. C’est pour ça, que je l’aime. Elle te ressemble beaucoup, tu sais ! Et puis, je me suis fait des amis aussi. Heaven, ma meilleure amie. C’est une sorcière. Je l’ai rencontrée à un bal. J’ai dansé avec elle. Et elle avait l’air encore plus timide que moi, je te jure ! Apparemment, elle a vécu des choses horribles… Mais je sais qu’on est là l’un pour l’autre. Tennessee… Enfin, je crois que je peux dire que c’est un de mes amis. Je sais pas trop. Je le hais à peu près autant que je l’aime. Un peu la relation que j’avais avec toi, finalement. »

Il baissa les yeux, et se releva.

« Je ne t’ai pas pris de fleurs, parce que… Je ne sais pas celles que tu aimes. Et je ne voulais pas te vexer et te blesser en mettant des fleurs que tu n’aimes pas. A la place, j’ai pris quelque chose que tu, je suis sûr, aimeras. Tu te souviens de mon douzième anniversaire ? Je suis tombé dans les escaliers, et me suis ouvert le crâne. On a passé mon anniversaire aux urgences, à trois. Mais c’était un des plus beaux jours de ma vie. Bon, j’étais défoncé à la morphine. Mais… Je t’ai vu sourire quand je me suis réveillé. Et pour ce sourire, j’aurais été prêt à faire n’importe quoi. A être premier de ma classe, à suivre tes traces, à devenir professeur aussi. Sérieusement, moi, professeur ? Tu m’imagines enseigner des trucs à des gamins ? Ils vont me bouffer ! Enfin… J’ai fait des progrès. J’arrive à dire des phrases courtes sans bégayer. C’est beau, l’université, hein ? L’impression de redécouvrir la vie. Se faire des amis qui remplacent ceux du lycée. Dire que je croyais être toujours avec mes amis du lycée. Finalement, j’ai l’impression de n’avoir rien vécu avec eux comparé à mes amis actuels. Mais tu m’avais prévenu. Et je ne t’avais évidemment pas écouté. T’ai-je déjà écouté ? Je suis bête, la réponse est oui. Je t’ai toujours écouté. D’une oreille distraite, voire parfois souvent. Okay, tout le temps. Mais je me souviens de chaque phrase que tu m’as dite. De tout ce qu’on a vécu. Ca restera là, gravé au plus profond de mon cœur. »

Il recula de deux ou trois pas.

« Je crois… Qu’il est définitivement temps que je te dise adieu. C’est dur, tu sais. Vraiment. La chose la plus dure que j’ai eu à faire. Mais je dois le faire. Et je vais le faire. Alors, adieu, maman. Je t’aime. »

Une main se posa sur son épaule. Il se retourna, et regarda la personne. Son père.

« Cela fait trois ans aujourd’hui.
- Je sais.
- Je sais pourquoi tu es revenu.
- Pourquoi je ne me souviens pas de cette nuit ?
- As-tu besoin de te souvenir, Adam ? Qu’y a-t-il à ne pas oublier ? Le visage de ta mère ? Son cri de douleur ? L’effroi dans son regard ? Son sang se déversant sur le bitume ?
- Tout ça. J’ai besoin de me souvenir de tout ça. Pour pouvoir tuer. Pour pouvoir la venger.
- Tu ne veux pas t’en souvenir.
- Et pourquoi pas ? Qu’est-ce-que tu en sais ? Je me souviens parfaitement de tous nos moments vécus ensemble, sauf celui-là. Je sais qu’elle m’a dit quelque chose. Mais je l’ai oublié. J’ai même oublié à quoi ressemblait ce connard.
- Tu voulais oublier.
- …Quoi ?
- Tu avais souhaité oublier. Alors j’ai altéré ta mémoire de ce moment.
- Depuis quand… ?
- Depuis quand suis-je un sorcier ? Tu crois vraiment que ta mère aurait épousé un simple mortel ? Tu crois vraiment que tu aurais été aussi puissant en étant un sang-mêlé ?
- Pourquoi m’avoir menti ?
- Sur quoi ?
- Sur tout.
- Parce que tu n’étais pas prêt à entendre la vérité.
- Et maintenant ?
- C’est mon rôle de te la montrer. Je savais que ce jour arriverait. Donne-moi ta main. »


Il lui tendit la main, hésitant. Son père la lui saisit. Et il vit. Il revient en arrière. Il se sentit transporté. Comme avec Stéphane et Svetlana.
Ah, c’était pour ça, alors. C’était pour ça que le pouvoir de Stéphane et Svetlana avait plus d’impact sur lui que sur n’importe quel autre. Parce que son esprit avait déjà été fragmenté, brisé.

Elle était là. Devant lui. Dans cette robe bleue. Mais quelque chose était étrange. Elle… Avait peur. Elle le fixait, et reculait, petit à petit. Elle était tout simplement terrifiée. Pourquoi ? Pourquoi le fuyait-elle ?

Du sang.
Sur ses mains.
Pas le sien.
Celui de sa mère.

Et il revint à la réalité, perdant l’équilibre.


« C’est…
- La vérité, oui.
- Pourquoi ? Pourquoi tu ne m’as pas tué ?
- Parce que tu es mon fils ! Qu’est-ce-que j’aurais du faire ? Elle a donné sa vie pour t’arrêter !
- Je l’ai tuée. J’ai tué maman.
- Elle savait que cela arriverait. Elle y était préparée.
- De… de quoi tu parles ?
- J’ai encore beaucoup de choses à te dire. Mais pas ici. Suis-moi. »


***

Et il se retrouvait, là, las, marchant. Errant sans but. ‘’Not all those who wander are lost’’, disait Tolkien. Mais là, Adam était bien perdu. Il était imbibé de sang. Il avait baigné dans le sang ; sa vie n’était rien de plus qu’un massacre.
Il était une bête. Il l’avait mérité. Il avait tout causé, et c’était à lui de tout réparer.

Il sentit une présence, puis il vit cette silhouette. Un homme assez grand, le dépassant d’une tête, largement, à la présence menaçante. Sans même qu’il puisse ne dire quoique ce soit, l’autre s’avança à toute vitesse sur lui, et le propulsa quelques mètres plus loin, d’un simple coup de poing. Le souffle coupé, Adam se releva avec difficultés… Avant de sentir la lumière des phares d’une voiture sur lui. La pauvre conductrice en fut sortie par le vampire, détruisant la portière, et la dégageant aux côtés d’Adam. Il n’avait même pas remarqué son visage. Il la connaissait, pourtant. Il avait dansé avec elle. Mais il y avait ce quelque chose dans son regard qui montrait qu’il ne s’intéressait pas à ce qui se passait.
Mourir ? Il aurait aimé.
Et le vide dans son regard montrait son désespoir.


« Désolée de vous interrompre. »

La voix lui fit tilt, et il sortit de sa rêverie. Il aurait pu mourir, là, tout de suite, il aurait aimé disparaître. Mais il connaissait cette femme. Il ne pouvait pas la laisser mourir. Pas ici. Pas contre un monstre de cette espère.
‘’Un monstre’’… Il n’était pas si différent de lui, finalement.


« …Kyra… ? Dans quel pétrin vous êtes-vous fourrée… »

Le regard d’Adam prit une autre teinte ; agressive. Il ignorait tout de la nature de chasseuse de Kyra, aussi allait-il invoquer ses pouvoirs contre la créature devant lui. Cette dernière ne tarda pas à revenir à la charge, mais avant qu’elle ne puisse les atteindre, Adam balança son bras en avant, et, au même moment, le vampire perdit l’équilibre et fut poussé en arrière sur plusieurs mètres.

« Ne posez pas de questions, et partez d’ici. »

Oh, si tu savais, Adam.
Elle avait déjà sûrement établie trente-quatre plans différents pour faire souffrir ce vampire et le tuer de la manière la plus lente possible.

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MessageSujet: Re: "I wanna hunt like David, I wanna kill me a giant man." - Kyra & Adam   "I wanna hunt like David, I wanna kill me a giant man." - Kyra & Adam I_icon_minitimeJeu 25 Fév - 19:10


Cupidon

Des flèches empoisonnées.




Voilà quelques jours que Cupidon avait élu domicile à Mystic Falls... Et dans sa région. Aujourd'hui, il avait décidé de partir en quête de gens en recherche d'amour ailleurs que dans cette petite ville, sans trop s'éloigner de son fief non plus. Il était donc parti à la Nouvelle Orléans, en prenant bien soin d'éviter tout sorcier. Les sorciers n'aimaient pas beaucoup leurs collègues qui s'amusaient avec les sentiments des gens. Mais Cupidon n'en avait que faire. Il errait dans la Nouvelle Orléans quand il tomba sur deux jeunes gens au loin. Une jeune femme qui semblait profondément meurtrie et un jeune homme qui ne semblait pas aller bien mieux. Du moins moralement parlant. Cupidon était trop loin pour pouvoir entendre ce qu'il se disait mais leurs expressions respectives en disait long sur le manque d'amour flagrant entre les deux personnes et surtout le manque d'alchimie. Le couple imparfait parfait en somme. Le sorcier lança son fameux sort sur les deux jeunes gens qu'il observait de loin en essayant de se fondre dans l'ombre. Même si cette fois aucun élément naturel n'était là pour le cacher.

- Adrenalean 2016 pour Epicode.
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"I wanna hunt like David, I wanna kill me a giant man." - Kyra & Adam
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