Le temps d'une seconde valse ; A l'instant passé avec la Tueuse de Rois [Adam&Kyra]

Le temps d'une seconde valse ; A l'instant passé avec la Tueuse de Rois × ft. Adam & Kyra

Une valse, puis un passage au buffet rapide, et déjà Adam devait y retourner. Il ne savait rien de sa deuxième cavalière, hormis son nom, évidemment. Heaven avait été une belle rencontre, et bien qu’il n’ait pas encore croisé de personnes familières, il ne regrettait pas d’être venu. Après tout, se faire inviter à danser par des créatures sublimes, pouvoir manger quelque chose de délicieux tout en écoutant une musique de qualité faisait partie de ses plans pour la meilleure des vies possible. Pour l’instant, cette soirée ressemblait à quelque chose d’assez idyllique, une soirée où il oubliait presque le but de sa venue à Mystic Falls. Dans les bras de la délicieuse créature qu’était Heaven, il pensait à toutes autres choses que la chasse aux vampires et accomplir sa vengeance. Elle aurait pu en être une qu’il aurait continué sa valse. L’alcool lui montait un peu à la tête, et il décida de se reposer, quelques minutes, dans un coin de la salle. De là, il analysa tous ceux qui passaient ; il cherchait une dénommée Kyra Kingslayer – un nom bien moins charmant que celui d’Heaven –, dont il n’avait jamais entendu parler. Parfait. Il lui suffirait… de la chercher, parmi tous les êtres humains présents dans la salle. Alors qu’il allait sortir son Smartphone pour la rechercher sur son réseau social favori, il croisa le regard d’une demoiselle qui semblait… sauvage ? Des yeux couleur savane, l’air fauve, elle semblait bien plus animale encore qu’Heaven. Eh bien, définitivement, il était bien tombé, ce soir. S’il finissait enchaîné dans une cave, cela ne l’étonnerait même pas.

S’il avait toujours eu un don, ce don de trouver tout ce qu’il cherchait, une intuition et un sens de la réflexion qui dépassait et de très loin la norme, il se dit qu’il aurait fallu être aveugle pour ne pas appeler la demoiselle devant lui ‘Kyra Kingslayer’. Peut-être sa façon de regarder les gens ; elle avait quelque chose… De persistant, dans le regard. Comme si son regard ne lâchait jamais vraiment sa cible, même après qu’elle ait détournée les yeux. Toujours adossé à l’un des murs de la salle, il décida de s’approcher de celle-ci. Il en était sûr ; elle était Kyra. Même sans description physique, il ne pensait pas pouvoir se tromper sur l’identité de la divine créature qui se trouvait devant lui. Elle se stoppa, remarquant l’arrivée assez rapide du garçon sur elle. Tout comme Heaven, elle avait une certaine maturité dans ses traits ; elle n’était certainement pas étudiante, et elle avait une certaine chose dans les yeux qui témoignaient d’une grande sagesse. Si ça se trouve, telle qu’il la voyait, elle était déjà mariée, ou avait des enfants. Cela n’aurait pas été si impossible, ma foi ; si Adam avait toujours été l’homme le plus nul au monde pour situer tailles, poids et âges pour les dames, il était quasiment sûr que celle devant lui était plus âgée que lui – tout comme Heaven, bien que pour Heaven, cela ne se ressentait pas vraiment, en fait – et qu’il se sentirait tout petit à côté d’elle.

Comment entamer la conversation ? Il était toujours un peu hésitant – parfois plus qu’un peu, en fait – lorsqu’il parlait pour la première fois à une personne, peu importe qui elle était. Une gamine, une adolescente, une adulte, une professeur, une caissière, … Il ne se changerait pas du jour au lendemain, après tout. Il décida de se lancer… En espérant que son intuition lui avait rendu un fier service et l’avait guidé vers la bonne personne ; s’il avait trouvé Heaven du premier coup, il pouvait très bien trouver Kyra aussi, non ? C’est d’un ton un peu intimidé – si elle n’était pas bien grande, du moins, pas bien moins grande que lui, ce qui n’était pas très compliqué vu qu’Adam était une sorte de gringalet d’un mètre soixante-quatorze, elle était très charismatique, chose qui le faisait paniquer très facilement – qu’il prit enfin la parole, et qu’il parvint à décocher ses premiers mots à Kyra.

« Vous êtes Kyra Kingslayer, je présume ? Adam Porter. Votre cavalier pour cette valse. »

Regardant dans la salle, réalisant le temps de pause entre les deux valses, il se dit qu’il avait le temps de faire connaissance avec la dame avant de commencer à danser. Il lui fit un sourire, elle n’avait pas l’air si méchante que ça. Juste un peu… brute. Oui, oui, il était capable de lire ce genre de traits de caractère sur le visage de la personne. Cela pouvait sembler étrange, mais il trouvait que le caractère d’une personne se reflétait sur son visage. Son regard, le tremblement de ses lèvres lorsqu’elle respirait ou prenait la parole, la façon de sourire, la façon de cacher ses émotions, d’éviter que le rouge aux joues ne se remarque.

« Vous souhaitez boire ou manger quelque chose ? »

Ils fit un bref signe de tête en direction du buffet, et ajouta, avec un sourire qui se voulait mystérieux :

« J’aime à connaître mes partenaires de danse… Qui êtes-vous donc, Mademoiselle Kingslayer ? »

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Invité

Le temps d'une seconde valse

Kyra Kingslayer × Adam Porter

Deux bonnes heures, voilà le temps que Kyra Kingslayer avait passé devant son miroir à contempler ses traits, peu satisfaite de son maquillage, de sa robe. Elle avait changé cinq fois de tenue en soupirant un peu plus fort à chaque fois, exaspérée. La brune se décida à changer une nouvelle fois de tenue en lâchant un petit cri de rage. Kyra n'a jamais aimé se pomponner. Elle était jolie, toujours féminine, du moins en dehors de ses séances de chasse aux vampires dans les bois, mais ne passait jamais plus d'une demie heure à se préparer. Mais aujourd'hui, ce n'était pas pour sortir chercher un travail ou faire les courses avec l'argent qu'il lui restait de ses parents. Elle allait participer au bal du Whitmore College. La réception de son invitation lui avait donné l'envie de se joindre à toutes ces personnes encore inconnues au bataillon. Toutefois, elle savait aussi au fond d'elle qu'elle n'y allait pas simplement dans ce but. Elle cherchait de nouvelles créatures -qu'elle considérait toujours de maléfiques même après sa petite aventure avec Kol Mikaelson qui la faisait d'ailleurs toujours rougir de honte- à éradiquer.

Elle se recula du miroir et s'assied devant celui-ci, sur son lit, penchant la tête sur le côté, pensive. Une idée lui traversa la tête et elle tourna le regard vers la porte ouverte menant vers le couloir. Elle se releva et avança lentement jusqu'au salon, ouvrant un carton de déménagement qui n'avait toujours pas été déballé, comme cinq autres. Elle ne savait simplement pas où les ranger. Elle plongea la main dans le premier et lorsque le bout de ses doigts touchèrent le tissu qu'elle cherchait, elle l'empoigna délicatement et le fit sortir de la boîte. Elle regarda la belle robe couleur lavande plusieurs longues secondes avant de se décider à rejoindre sa chambre afin de l'enfiler, à un mètre du miroir, évitant le reflet. Elle attendit encore quelques instants, souffla, et se plaça devant la glace. Elle cligna plusieurs fois des yeux et fit le tour d'elle même, plutôt heureuse du résultat, mais sentant un petit pincement au cœur.

Cette robe, c'était celle de sa défunte mère. Plus précisément celle qu'elle porta le soir de la représentation théâtrale de sa fille. Une simple pièce de théâtre mise en scène par un professeur du lycée de Kyra, mais elle avait décidé d'être jolie, voulant donner plus d'importance à cette soirée qu'elle n'en avait réellement. C'est le dernier souvenir heureux que la jeune brune avait de sa mère, et ça faisait déjà 10 ans qu'elle le chérissait. Durant toute cette décennie, jamais elle n'avait osé porter ce vêtement qu'elle conservait plutôt comme une relique. Pendant un instant, elle cru voir sa mère dans le reflet qu'elle admirait, mais elle secoua la tête et tout disparut. Elle lui ressemblait, et ce soir encore plus. Elle prit ses cheveux bouclés et les ramena en un chignon, ne laissant tomber que quelques mèches de chaque côté de son visage, gardant son petit côté sauvage qu'elle aimait chez elle. Elle mit une petite touche de violet très légère sur ses paupières, un fin trait de crayon noir sur la ligne d'eau de ses yeux et termina par un peu de mascara sur ses cils afin de les noircir. Elle attacha un bracelet d'or blanc avec de petites billes et mis des boucles d'oreille assorties. Elle déposa un petit pendentif autour de sa nuque, une petite améthyste très claire, polie et ovale au centre d'une fleur de lys en argent -symbole de la Nouvelle Orléans-, le tout monté sur une chaîne argentée et brillante. Ce collier lui vient de la sorcière l'ayant recueillie après la mort de ses parents. Le saut dans le temps n'était visiblement pas réservé au bal auquel elle allait assister. Elle sourit, voyant que tout s'accordait parfaitement et tourna les talons.

Le trajet jusqu'à l'université se fit sans encombre, et la brune ne fit que penser à la soirée qui allait peut-être faire renaître sa vie sociale qui en avait pris un sacré coup ces dernières semaines. Elle s'était presque enfermée chez elle après avoir tué Aaron et n'en était ressortie qu'une demie journée pour un entretien d'embauche qui n'a pas été très concluant. Il s'agissait en fait ici de sa première véritable sortie en un mois. Elle vit le grand bâtiment se rapprocher et fut étonnée de voir les dizaines de personnes à l'extérieur qui fumaient ou s'apprêtaient à entrer. Elle se gara sur le parking et marcha jusqu'à la grande porte. Elle arriva à la salle de danse alors qu'une valse se terminait. Elle espérait ne pas avoir manqué le coche. Au final, elle ne savait même pas avec qui elle allait danser, espérant juste qu'il ne s'agisse pas d'un vampire. Kyra savait qu'il y avait tout de même une chance que ça se produise, cette région étant remplie à ras bord de suceurs de sang.

La jeune femme fit quelques pas, se tenant bien droite, et traversa la salle alors que les gens se séparaient. La plupart avait le sourire aux lèvres. Elle admirait la beauté de l'endroit, se disant qu'au final, personne n'était vraiment habillé comme au XVIe siècle, bien que toutes les tenues avaient un petit côté hors du temps. Elle s'arrêta et croisa le regard d'un jeune homme qui, après un très court instant, la rejoint. Elle supposa alors qu'il s'agissait de son partenaire de danse, et avait raison.

- Vous êtes Kyra Kingslayer, je présume ? Adam Porter. Votre cavalier pour cette valse.

Il présumait bien, se dit-elle. La musique avait changé pour une mélodie de fond comme on en entend dans les films. Elle ne répondit pas tout de suite, se contentant de sourire, pas vraiment à l'aise avec les conversations normales sans effusions de sang. Elle l'était, il y a encore quelques mois. Mais ce genre d'échanges normaux ne s'était pas produit depuis bien longtemps à ses yeux.

- Vous souhaitez boire ou manger quelque chose ? J'aime à connaître mes partenaires de danse... Qui êtes-vous donc, Mademoiselle Kingslayer ?

Elle s'avança vers le buffet, acceptant la proposition de cet Adam Porter. Elle prit un verre de champagne et se tourna dans sa direction. Elle s'efforça de paraître normale et aimable, accrochant même un sourire à ses lèvres. Le sourire, elle l'avait presque tout le temps, en ce moment. Mais ici, c'était différent car il s'agissait de se forger l'image d'une personne avec qui il est agréable de discuter, pas de célébrer la mort de son ennemi juré de longue date.

- À vrai dire, je ne pense pas qu'il y ait grand chose à dire, honnêtement.

Elle but une gorgée et sentit directement que le champagne était bon marché. Il ne fallait pas s'attendre à bien mieux lors d'un bal organisé par des étudiants et membres du personnel d'une université. Toutefois, elle n'allait pas gaspiller cet alcool pour autant.

- En tout cas, je vais plutôt opter pour un cocktail la prochaine fois, dit elle en grimaçant. Je peux peut-être ajouter que j'ai trente ans et que je ne suis pas habituée aux bals de ce genre.

Emi Burton

Le temps d'une seconde valse ; A l'instant passé avec la Tueuse de Rois × ft. Adam & Kyra

La jeune femme qui se tenait devant Adam était d’un certain charme indéniable. On sentait sur son visage son envie d’être si prête si parée si belle pour ce soir. Une belle robe proche du violet, avec quelques nuances d’un gris-pâle. Une belle robe lavande. Les cheveux attachés en un chignon, on sentait moins son aspect sauvage et guerrière ; elle donnait d’elle une image plus ordonnée, non pas plus soignée, puisqu’elle semblait être des plus féminines, et ce en permanence, mais plutôt… plus régulière, plus normale. Adam ne savait pas, évidemment, pour la demoiselle, mais il pouvait au moins supposer, supputer, qu’elle était loin d’être la première Dame du coin que l’on croisait au supermarché. Non, évidemment : il y avait en elle quelque chose de particulier, quelque chose de perdu, quelque chose d’ignoré. Il remarqua ensuite la petite teinte violette sur ses paupières ; d’un violet proche bien que distinct de celui de robe, tout cela pour faire ressortir la couleur de ses yeux. Il remarqua les deux prunelles émeraudes, semblables à de réels perles de collier. Il remarqua la profondeur de son regard. Il remarqua les derniers détails de sa préparation si minutieuse et précautionneuse : le fin trait de crayon noir sous ses yeux, et le mascara sur ses cils. Il se dit qu’elle n’avait pas réellement besoin de tels artifices pour faire ressortir son regard ; la couleur de ses yeux et la nature-même du feu dévorant de son regard suffisaient à faire perdre pieds au jeune homme devant elle.

Il s’autorisa un petit sourire en remarquant – il avait l’œil aguerri, aujourd’hui, notre renard – le collier qu’elle s’était attachée au cou. Plus qu’un collier, il s’agissait d’un pendentif dont le symbole parlait à Adam, bien sûr : l’emblème de la Nouvelle-Orléans. Il n’oublierait jamais son enfance passait là-bas ; l’enfance paisible aux côtés de sa mère, bien que teintée d’ennui par ses troubles scolaires, par sa remise en question permanente, par sa condition d’hyperactif maladroit stressé anxieux angoissé. Le sourire mélancolique resta un moment.
Il se fit son propre portrait : il contrastait tant avec la Tueuse que c’en était presque comique et charmant. Elle qui paraissait être une femme forte, indépendante et puissante, il était un homme maigrelet, pâle, fin, ni grand ni petit. Un homme qui paraissait tout-à-fait normal, ou un homme qui, comme le disait si bien Stendhal, n’aurait vécu que pour être un parasite, un poids, une bouche de plus à nourrir, n’étant pas capable de se sauver lui-même. Son smoking d’un noir de jais faisait ressortir sa peau de façon générale ; cette peau si blanche, si parfaite, si vierge de toutes marques. Comme celle d’un homme n’ayant pas encore connu le conflit, la mort.
Et pourtant…

Il avait pris la parole comme si tout cela était naturel – vraiment, Adam ? – et il fut le premier à poser une question à la femme devant lui. Quelque chose de très simple, de très courant, de très commun. Quelque chose d’imposé par les coutumes – même si, de toute façon, il se voyait mal l’aborder en lui demandant si elle était une Vampire ou autre créature terrible. Ils se dirigèrent vers le buffet, et elle prit un verre de Champagne, lui aussi. Pas son alcool favori – il n’en aimait pas le goût, généralement, et trouvait ça très amer, acide, voire même détestable et dégoûtant, en vérité – mais il fallait bien s’adapter à la situation si particulière. S’il avait eu le choix, c’aurait été une bière – ok, plusieurs – et il ne serait pas en costume si cher. Enfin, pour lui, ça n’était pas si cher : rien n’est cher quand notre père est avocat aux affaires si florissantes. Il aurait plus opté pour le jean converse sweat T-shirt random, style qui lui allait bien mieux, à son humble avis. Pas qu’il était laid dans ce costume – bien au contraire, au vu des regards qui convergeaient bien souvent sur lui – mais ce n’était pas ce dans quoi il se sentait le plus à l’aise. Mais peu importe ce qu’il pensait, cependant : il devait simplement paraître normal, se fondre dans la masse. Elle lui répondit qu’il n’y avait pas grand-chose à savoir d’elle, d’un air presque de dépit. Déception personnelle, histoire compliquée ? Beaucoup de possibilités. Il décida, toutefois, de ne pas faire attention à ce qu’elle disait, et de creuser le sujet malgré tout. Pas trop, pour ne pas l’irriter, mais assez pour savoir ce qu’elle était réellement. Qui elle était réellement.

« Rien à savoir, vraiment ? Vous n’avez donc pas d’histoire ? »

Il sourit, légèrement, portant le verre à ses lèvres, buvant une gorgée.

« Pourtant, vous venez de la Nouvelle-Orléans, dit-il en posant le regard sur la pierre qu’elle portait autour de son cou. Une personne originaire de cette ville ne devrait certainement pas se trouver ici sans raisons, c’est un peu l’autre côté et l’autre facette du monde… Non ? »

Il tiqua un peu, il n’était définitivement pas fan de champagne. Aussi la réaction de la dame lui arracha un petit sourire, qu’il retint d’être un rire. Un peu de discrétion, tout de même. Elle préférerait un cocktail… Oui, effectivement, il aurait préféré aussi, bien qu’il s’y connaissait assez peu dans ce domaine.

« Je confirme, je crois que j’aurais aussi préféré… quelque chose d’autre. »

La trentaine ? Eh bien, si elle paraissait mâture, elle ne paraissait pas si âgée pour autant. Devait-il lui dire ? Prendrait-elle cela comme un compliment ? Il l’ignorait un peu : elle pourrait bien croire qu’elle faisait gamine, croire que cela voulait dire que trente ans, c’était être vieux, ou encore qu’elle n’avait l’air d’être une Femme.
Le sexe féminin, décidemment… Il avait bien du mal à savoir comment elles pensaient.

Il osa tout de même une approche, un compliment. Parce que, même dans une situation de peur ou d’angoisse, Adam restait Adam.
Ce qui voulait dire ?
Qu’il n’arrivait pas à résister à l’attrait d’ouvrir sa bouche et de faire bouger ses lèvres.

« Trente ans ? Ce n’est pas l’âge que je vous aurais donné… Quoique j’ai toujours été très mauvais pour estimer l’âge des dames. »

Il fit trembler légèrement son verre de champagne, et regarda à nouveau la femme dans les yeux.

« Quant à moi… Que dire ? J’ai vingt-et-un an, et je suis ici depuis peu. Je suis originaire de la Nouvelle-Orléans, moi aussi. Belle coïncidence, n’est-ce-pas ? »

Il fallait évident que les deux Orléanais se retrouvent assignés ensemble à ce bal. Magie, magie… Quoiqu’il en soit, il ne regrettait pas d’être tombé sur elle – au sens figuré, tout de même – : elle avait l’air assez… intéressante.

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» "I wanna hunt like David, I wanna kill me a giant man." - Kyra & Adam
» Fin de la valse
» One more drink before we have to die • PV Kyra
» Kyra Kingslayer
» Je m'en serai bien passé ft. Lorenzo