Mon temps est compté feat. Maxwell Snyder

† Espèce : Humain † Âge : 27 ans † Date et lieu de naissance : 18 août 1988 à Richmond † Nationalité : Américaine † Côté coeur : Pas le temps † Orientation sexuelle : J'm'en fous j'verrais ça plus tard † Métier : Médecin † Caractère : La première chose à prendre en compte pour décrire le caractère de Maxwell c’est son QI. Il est de 145, la population moyenne est à 100. Ce chiffre hors normes implique deux choses, Max dispose d’excellentes capacités de logique et il ne pense pas comme la plupart des gens. Cette distanciation ne le met jamais mal à l’aise mais lui donne très souvent le sentiment d’être seul au monde. Cette impression désagréable est renforcée par l’enfance qu’il a eut et n’est qu’une esquisse de ce qu’il ressentira d’ici quelques années, lorsque les dessins de son code génétique seront au point. Curieux ? Attendez l’histoire.

Maxwell est quelqu’un de très discipliné, capable de se fixer des buts et surtout de les atteindre. Cette capacité l’a bien aidé dans ses études de médecine et son orgueil de jeune homme surdoué a fait le reste, ne le laissant pas se permettre le moindre échec. Cette discipline et besoin de régler certains aspects de sa vie comme une montre suisse ne l’ont pas quittés même maintenant qu’il est loin des bancs d’école.

Néanmoins, plusieurs détails ruinent son apparente perfection. Maxwell est un bordélique né, incapable de tenir une chambre en ordre plus d’une heure. Sa tête foisonnant d’idées, vous verrez ce gars écrire sur les murs parce qu’il n’a pas trouvé la moindre feuille vierge malgré la marrée qui engloutit sa chambre. Ses vêtements sont généralement abandonnés dans l’armoire selon une configuration très étrange qui fait que vous trouverez des chaussettes dans un tas de tee-shirt et pourquoi pas un caleçon suspendu à une veste. Seul certains de ses carnets personnels où il note les choses importantes échappent à son manque d’ordre.

En société, il se fait très souvent remarquer, ne pouvant s’empêcher de corriger les bêtises énoncées autour de lui ou être le seul à ne pas rire à une blague qu’il trouve stupide. Ses avis sont très tranchés et, à ses yeux, seuls le raisonnement logique compte. Ne venez pas lui parler d’art ou de goûts personnels, il trouve ça stupide. N’essayez même pas de débattre avec lui, il vous réduira en morceau sans la moindre délicatesse avant de s’étonner de votre départ frustré, finissant par se dire qu’il ne comprendrait jamais les gens.

Arrogant intellectuellement, il se permet très souvent de juger les gens. En fait, ses jugements divisent la population en deux groupes, les gens ayant un quelconque intérêt et ceux qui ne devraient même pas avoir le droit de parler. Inutile donc de préciser que Maxwell est quelqu’un de très sociable ayant beaucoup d’amis, ah ironie.

Néanmoins, il lui arrive de ne pas se montrer froid et même de faire preuve d’humour, le sarcasme et l’ironie étant deux de façon de s’exprimer qui ont tendance à envahir son langage. C’est un homme qui s’intéresse à tout ce qui a un aspect scientifique, des découvertes de nouvelles espèces dans une forêt tropicale aux nouveaux systèmes de cryptage, il en faut peu pour attirer son attention, à moins que vous soyez un être humain, là c’est plus difficile.

Pour l’amour, il a compris il y a quelques années qu’il n’y aurait jamais droit et qu’il fallait se tenir à distance de tout type de liaison de ce genre. Cet isolement conjugal n’est pas dû à une quelconque déception amoureuse mais à une déduction logique et réfléchie suite à ses problèmes de santé. En ce qui concerne les surnaturels, il connaît tout depuis son enfance. Tout ça grâce aux enseignements de papy qui lui a bien expliqué l’importance d’avoir toujours de la verveine et une arme sur soi. Même à 27 ans, il suit ses conseils même s’il n’a jamais eu le moindre accrochage avec un vampire ou autre créature peu recommandable. Niveau sport, il pratique depuis 6 ans du kick-boxing, toujours sur les conseils de papy, au cas où il faudrait foutre un high kick dans la gueule d’un vampire, on ne sait jamais. Sinon, il n’a pas particulièrement peur des surnaturels, il ne les déteste pas non plus et serait même au contraire assez curieux mais, jusqu’à ce jour il avait bien trop à faire avant de comprendre que c’était peut-être chez les vampires qu’il trouverait la solution à tous ses malheurs.

† Histoire Dans la famille Snyder, je demande le grand-père. Ross Snyder était un scientifique, visiblement, c’est de famille. Mais, papy Snyder avait une spécialisation. Il était anatomiste chez les vampires. Travaillant pour l’association Augustine qui avait comme but de se servir des buveurs de sang pour résoudre des énigmes médicales, tout en laissant à des sadiques compulsifs le plaisir de procéder à des tortures. Le petit Maxwell n’y avait jamais vraiment assisté mais, son grand-père l’avait emmené une fois. La vision des cages et des vampires réduits à l’état le plus faible imaginable ne quitta jamais son esprit. Il avait 13 ans à ce moment et avait trouvé intéressant dans son innocence et sa bonne volonté de l’époque d’attendre que son grand-père ait le dos tourné pour faire passer un sachet de bonbon par la grille à un vampire particulièrement mal en point qui eut quand même les forces de le récupérer, demandant ce qu’un petit garçon de cet âge faisait dans cet endroit.

Maxwell n’eut pas le temps de répondre que sa mère arriva comme une furie, emportant avec elle son fils loin de toutes ces horreurs. Il grandit à l’écart de l’Augustine même s’il n’ignorait rien des vampires. Il ne savait pas trop quoi penser des agissements de son grand-père mais fut relativement soulagé le jour où celui-ci pris sa retraite. Le jeune homme eut donc une enfance sans problème à part ce « détail » dans son arbre généalogique. Seul petit couac, lorsqu’il avait 14 ans, sa grand-mère qu’on avait mise dans un home à l’âge de 60 ans. Etant déjà très intelligent, Maxwell sut qu’il y avait une embrouille quelque part et découvrit qu’il ne s’agissait pas d’un home mais d’un centre d’aide. Lorsqu’il en parla à ses parents, ils expliquèrent que la vieille femme avait  la maladie de Hungtington qui provoque de graves problèmes moteurs et cognitifs, son cerveau ne fonctionnait plus convenablement et ça ne faisait que s’empirer, elle ne pouvait donc plus vivre avec son mari et devait être placée dans un centre.

Profondément touché et, devinant dans les attitudes de sa mère qu’il y avait autre chose. Ses parents ne lui mentirent pas, sachant parfaitement que leur fils finirait par découvrir tout seul que la maladie était génétique et surtout dominante. Sa mère avait les premiers symptômes et fut diagnostiquée malade quelques mois plus tard. Maxwell avait donc une chance sur deux de développer la maladie ravageuse. Contre les indications de ses parents, il allait souvent voir sa grand-mère, tentant de comprendre, d’aider, de faire quoique ce soit, ne supportant pas de n’avoir aucune prise sur le phénomène, horrifier à l’idée que c’était le destin de sa mère et peut-être le sien.

Malheureusement, il ne put rien faire, à part grandir passivement, observant sa génitrice perdre peu à peu le contrôle de son corps et de certaines de ses fonctions cognitives. Ce n’est pas une adolescence de devoir rentrer plutôt des cours pour aider son père à s’occuper de la maison ou à servir d’appui à sa mère pour qu’elle aille enfin se coucher. Au fil des années, les symptômes s’empirèrent et Maxwell fit le choix douloureux de quitter ses parents pour aller étudier ailleurs, dans une très bonne université. Il n’était pas lâche mais, ne supportait plus de voir le même spectacle tous les jours et de vivre dans l’angoisse que c’était peut-être bientôt son tour.

Son seul espoir ? Trouver un remède à cette maladie et espérer que les probabilités soient de son côté et qu’il ne soit pas touché. Il se lança donc dans des études de médecine avec une motivation qu’aucun autre étudiant n’avait. A 23 ans, on lui proposa de faire un test génétique pour savoir s’il était porteur du gène défaillant. Les semaines d’attentes furent les plus longues et les plus angoissantes de sa vie.

Le test lui revint positif. Ses angoisses étaient confirmées, il allait également finir dans un hôpital ou un centre après que son cerveau soit tombé en miettes. Ses capacités intellectuelles représentaient tout à ses yeux, perdre une jambe lui semblait même moins difficile à supporter.

A 25 ans, il avait finit et avait le titre de médecin avec même, d’excellentes notes, il se lança dans une spécialisation en neurologie et, il n’y avait pas un article, pas une étude qui sortait qu’il ne lisait pas, gardant toujours l’espoir d’une découverte miracle. Malheureusement, aucun de vint. Et c’est lors d’une visite à sa grand-mère et sa mère qui l’avait récemment rejointe qu’il discuta avec son grand-père. Ces histoires d’Augustine et de vampires hantaient ses rêves. Et si elle était là la solution ? Après tout, les vampires ne craignaient pas la maladie et leur code génétique était absolument intact. Il récupéra les notes et rapport de son grand-père, brûlant tout ce qui ne l’intéressait pas, séparant les séances de tortures des véritables expériences scientifiques.

Aujourd’hui, Maxwell a abandonné sa formation en neurologie, certain que la clé de ses recherches serait livrée par les vampires. Il savait ce qu’il devait faire même si ça ne l’enchantait pas. Si grâce au vampirisme, il trouvait un remède, il pourrait sauver sa mère et sa grand-mère, se sauver lui-même et reprendre une vie normale. Car, sachant en avance ce qu’il attendait, il avait pris la décision de ne jamais construire quelque chose avec quelqu’un, aucune relation amoureuse. Il ne voulait pas faire subir à quelqu’un ce qu’avait subit son père, servir d’infirmière à domicile. Le jeune médecin était aussi déterminé à ne pas avoir d’enfants, avec une chance sur deux de leur refiler la maladie, c’était impensable.

Tous ses espoirs étaient donc sur les recherches d’un nouveau genre qu’il allait mener. Maxwell n’était pas devenu un apprenti tortionnaire pour autant, mais, était près à tout, pour déjouer le destin et les dessins des ses plans. Il ne savait pas trop quand est-ce que les premiers symptômes allaient se manifester chez lui mais se donnait entre 5 et 15 ans, son temps était donc compté car, il s’était mis en tête de mettre fin à ses jours dès que la maladie toucherait son esprit. Le chrono est lancé.
 

† Prénom/Pseudo : Moi † Âge : 20 ans† Comment as-tu connu le forum? : Mystère    † Ton personnage est ? : Inventé †  Un dernier mot ? : Dégages paysan ! Pour ceux à qui ça parle