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 Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell

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MessageSujet: Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell   Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeLun 2 Mai - 14:31

Love is a strange feeling

ft. Lorenzo & Maxwell


« You don't know how to love, neither do I »
Les semaines passaient plutôt vite quand on s'amuse. Au début, quand il l'avait quitté à l'hotel, Enzo avait espéré un peu naivement que Maxwell oublie ça et qu'ils ne se reverraient pas mais que nenni ! Le médecin n'avait pas du tout oublié son vampire de compagnie et cela faisait déjà trois mois que les amants se voyaient régulièrement. Au début, Lorenzo avait du mal à s'y faire, ne pouvant s'empêcher de se sentir coupable vis à vis de Tennessee mais plus le temps passait et moins les effets de sa conscience ne se faisaient sentir. Depuis qu'il voyait Maxwell, Enzo était plus détendu, moins à cran et cela se faisait ressentir sur sa relation avec le bébé vampire qui n'avait jamais été aussi excellente. Evidemment, Tennessee n'aimerait pas savoir que la bonne humeur de son homme était dûe à un autre homme mais les conséquences étaient là, Enzo n'avait jamais été aussi agréable à vivre. Parfois, il se demandais même si le bébé vampire n'était pas au courant de sa relation mais le laissait, en se disant qu'au moins il semblait plus ou moins heureux. Plusieurs fois, Lorenzo avait voulu finir sa relation avec le médecin mais le temps est un sacré farceur et plus il passait, moins Enzo avait envie de le perdre. La réalité était conne mais simple, Enzo s'était attaché à Maxwell. Mais il aurait préféré écouter les récits au lit de Caroline plutôt que de le lui avouer.

Ce soir, il était encore de sortir de chasse mais n'avait pas du tout prévu de voir Max. En réalité il profitait tout simplement de la fraicheur de la nuit pour réfléchir quand son portable vibra. D'un geste nonchalant, Enzo le sortit de sa poche pour voir qui pouvait l'appeler à une heure pareille. « Dr Snyder ». Evidemment, qui d'autre ? Tennessee dormait déjà, il avait passé sa journée avec des amis, il avait besoin de repos. Hésitant un instant, Lorenzo décrocha pourtant son téléphone avec un « Oui ? » de sa voix grave. Mais si lui était de bonne humeur et en bon état, Maxwell semblait totalement dépité ce qui inquiéta Enzo, forcément. Il l'entendit dire à demi mots que ça allait pas, qu'il voulait le voir. Agréablement surpris, il accepta, bien évidemment mais au lieu de se retrouver chez lui, il lui proposa simplement un point de rendez-vous, en pleine ville. En fait, Enzo avait une idée bien précise derrière la tête et Maxwell accepta. Vingt minutes plus tard, Enzo entendit des pas dans la rue, signe que Maxwell arrivait dans sa direction. Il le chercha un moment et le vampire l'appela finalement...Du haut du toit. Maxwell l'observa un instant, surpris et Enzo descendit le rejoindre dans la rue.

Enzo – J'ai peut être une solution pour te changer les idées.

Bon visiblement, les paroles n'avaient pas l'air de convaincre le jeune médecin qui étouffa un rire en le regardant. Peut être les actes seraient-ils plus efficaces ? Lorenzo s'avanca et posa très délicatement sa main sur son visage..Un contact aussi doux fit sursauter Maxwell et même le vieux vampire était surpris de lui-même. Finalement, avant qu'il n'ait eu le temps de rajouter quoi que ce soit, Enzo posa très doucement ses lèvres sur les siennes dans un baiser doux auquel Max répondit, sûrement étonné d'un tel baiser. Il faut dire qu'en temps normal, les deux hommes était plutôt du côté passionnel de la force. A chaque fois qu'ilse se voyaient, l'adrénaline grimpait, liant leur corps et leurs cœurs, un contact aussi doux, c'était une nouveauté. Le premier. C'était une autre facette de la personnalité de Lorenzo, la douceur. L'attrapant dans ses bras, tout en l'embrassant, Lorenzo fit un saut de géant pour atteindre le toit, le tenant toujours contre lui. Il ne le relâcha qu'une fois leur pieds bien posés sur le haut de l'immeuble. Même si Maxwell se revendiquait très loin du romantisme, Lorenzo sentait qu'ils pouvaient passer une bonne soirée. Et son sourcil levé en signe de doute ne changeait rien. Le médecin observa l'endroit où ils se trouvaient et tomba nez à nez avec de la nourriture et des bouteilles d'alcool posés au préalable par le vieux vampire et le regarda à nouveau, dubitatif.

-Sérieusement ?

Il eut un nouveau petit rire mais Enzo lui eut un sourire très tendre. Il savait parfaitement ce qu'il faisait et avait surtout très envie de passer cette soirée avec Maxwell. Aussi se recula-t-il pour observer un peu la nuit et s'asseya près de ce qu'il avait ramené, les pieds dans le vide.

Enzo – Laisse moi au moins essayer de te faire passer une bonne soirée d'accord ?

Et ce disant, il lui tendit la main pour l'inviter à le rejoindre. Ce moment était littéralement hors du temps. En général, Lorenzo ne lui aurait jamais proposé ça, il commençait à connaître son médecin et se serait prit un vent d'une puissance rare mais ce soir, il y avait quelque chose de différent.

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MessageSujet: Re: Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell   Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeMar 10 Mai - 22:14

Love is a strange feeling
I like you ... actually

Le soir s’installait dans les rues de Mystic Falls, la chaleur retombait un peu et le ciel se teintait de ses couleurs pastel qui accompagnaient le coucher du soleil. Les terrasses se remplissaient au grand bonheur des restaurateurs. Les gens avaient sur le visage rougit cet air heureux, presque idiot comme si ces relents d’été arrondissait les angles et chassaient les problèmes. Maxwell semblait, comme souvent, être l’exception qui confirmait la règle. Sa journée, il l’avait passée au chevet de sa mère inconsciente. La pauvre femme s’était étouffée avec sa nourriture au petit déjeuner. C’était encore cette maudite maladie qui avait fait dérailler son système digestif. Etant médecin, il savait aussi bien que ses soigneurs qu’elle allait s’en remettre mais, le jeune homme ne s’était pas senti aussi mal depuis qu’il avait ouvert cette fameuse lettre contenant le résultat positif.

Même s’il n’en n’avait pas l’air, il éprouvait énormément d’affection pour sa famille, c’était les seules personnes qui comptaient. De plus, voir sa mère souffrir à cause de sa maladie le ramenait désespérément à sa propre fatalité. Tout ça, c’était son destin. Ce soir, il le passait tout seul dans son canapé à ruminer ses habituelles pensées noires. Il n’avait pas travaillé, avait zappé le sport et n’avait même pas continué ses travaux qui, de toute façon, n’avançaient pas. Il n’avait pas assez de sujets, ni de moyens, ni de temps. Tout semblait se lier contre lui et, comme toujours, il était désespérément seul.

A un moment, une idée lui vint à l’esprit, ou plutôt une personne qu’il voyait bien trop souvent ces derniers temps. Lorenzo Melanoti, son vampire de compagnie. Il avait une relation avec lui, complètement immorale sur tous les plans mais, tellement passionnelle. Maxwell s’était fait avoir, il appréciait et même, attendait de le voir. Bien qu’il veuille toujours de lui qu’il lui serve dans ses recherches, il le voulait de plus en plus comme compagnon. Sa démarche de manipulation s’était transformée en séduction. Ses intonations n’étaient toujours pas louables mais, se rapprochaient déjà plus de celles d’une personne normale. Dans un dossier, il conservait toutes ses observations sur son sujet préféré, c’était un genre de journal de bord très scientifique.

Il loucha sur son téléphone, était-ce sage de demander sa présence dans de telles circonstances ? Il se sentait vide, n’avait pas envie de battre le score au lit, il voulait juste retrouver cette chaleur apaisante qu’il avait connu lors de leur nuit à Richmond. Il craqua et l’appela, expliquant qu’il ne sentait pas bien et voulait le voir. Le vampire lui proposa de se retrouver en ville, le médecin n’avait absolument pas envie de bouger mais céda, se demandant ce que son vampire de compagnie pouvait bien avoir en tête. Il prit une douche histoire d’être présentable et sortit avec un simple tee-shirt blanc et un jeans, ne voulant absolument pas faire d’efforts.

Il rejoignit sa distraction en ville, l’air encore plus râleur que d’habitude. Pendant plusieurs minutes, il chercha Lorenzo, celui-ci lui ayant assuré par message qu’il était déjà là. Maxwell commençait à s’énerver, craignant que son amant ne se joue de lui dans une sale situation. Finalement, il entendit son nom venir des cieux et releva la tête, le vampire était sur le toit. Il se prenait pour Batman ou quoi ?

– J'ai peut être une solution pour te changer les idées.

Le médecin avait de sérieux doutes sur ses compétences de psy, encore plus sur celles à le guérir lui. Mais, la caresse et le baiser qu’il reçut ensuite l’aidèrent déjà à se détendre. Le geste fut particulièrement doux, comme s’il voulait prendre soin de lui, c’était déjà un aperçu de cette chaleur humaine salvatrice que le jeune humain cherchait. L’étreinte qui suivit le fit presque sourire. Par contre, il ne s’attendait pas à se retrouver sur un toit, pris de vertiges soudains. Il regarda autour de lui et vit un repas qui les attendait dans son sachet au fumet délicieux il y avait également des bouteilles de vin et deux verres. C’était quoi ce plan pseudo-romantique là ? Il le prenait pour une adolescente en manque d’amour ? C’était n’importe quoi. En plus avec la nuit naissante en fond, ce n’était vraiment pas crédible. Face à sa tête dépitée, le vampire ne se démonta pas, gardant un sourire tendre que Maxwell n’avait pas souvent l’occasion de voir.

– Laisse moi au moins essayer de te faire passer une bonne soirée d'accord ?

Il s’était assis sur le bord du toit, près de son diner. Maxwell hésita un moment avant de le rejoindre, assis en tailleurs, préférant éviter de taquiner le vide. Il se laissa tenter par l’odeur de nourriture et ouvrit le sachet, découvrant des cornets de pâtes avec des sauces italiennes et il eut un petit sourire. Ils en avaient déjà mangé une fois après avoir découverts qu’ils avaient tous les deux des origines italiennes. Visiblement, il n’était pas le seul à avoir une bonne mémoire.

« T’es vraiment un romantique dans l’âme toi, mais, c’est agréable, je n’aurai pas à cuisiner »

Il le dit d’une voix un peu moins monocorde avant de l’embrasser à son tour. Il prit ensuite son cornet de pâtes et l’ouvrit, souriant à l’odeur alléchante.

« Merci … »

De quoi ? D’avoir acheté à manger ? D’avoir répondu directement ? D’avoir organisé tout ça ? D’avoir cet air tendre et concerné ? Un peu de tout ça. Au final, il avait bien fait de l’appeler son vampire de compagnie. Appréciant finalement l’ambiance, il se rapprocha de Lorenzo, se calant contre lui, profitant de sa présence, son parfum et son sourire.


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MessageSujet: Re: Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell   Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeVen 13 Mai - 0:37

Love is a strange feeling

ft. Lorenzo & Maxwell


« You don't know how to love, neither do I »
Maxwell hésita un instant, observant son vampire dans les yeux. Le soleil se couchait derrière Lorenzo et ainsi posé, ses yeux semblaient briller. En général déjà, les yeux de Lorenzo Melanoti faisaient leur petit effet. Les blessures et autres expériences douloureuses qu'il avait pu vivre en 142 ans avaient apporté une profondeur intense à son regard et il suffisait de connaître un peu son histoire pour se le représenter. Il avait dans ses yeux le charme vampirique propre à son espèce mais c'était...Un peu plus que ça. Après tout, n'est pas Lorenzo qui veut et déjà, à l'hôtel de Richmond, ses yeux avaient eu un effet assez imprévu sur Maxwell. Sans aucun mot, le vieux vampire l'avait rappelé à lui. Il n'avait jamais eu besoin d'hypnose avec lui, il se suffisait à lui-même comme on dit. Et afin que vous compreniez pourquoi le médecin avait tant de mal à résister à son vampire de compagnie, voici un petit aperçu du regard et du petit sourire tendre qui ont fait craquer le cœur de glace de Maxwell.

Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell 1463084506-tumblr-o2tjmycxbo1tht7obo1-1280

N'est-il pas adorable ? Il ne le faisait pas vraiment exprès, en plus. Oui, Lorenzo était un dragueur, de base et d'origine. Ses traits méditerranéen associés à son accent britannique faisaient leur effet. Il aimait en jouer, il adorait sentir qu'il plaisait. Son physique avantageux, sa voix de velours, Enzo était conscient de son charme. Mais autant l'avouer, le naturel restait sa plus belle arme. Si au début, le vampire se la jouait charmeur avec Maxwell, les semaines avaient passés et il devenait, de rencontres en rencontres, le vrai Lorenzo. Plus sensible, plus passionnée aussi, plus concerné...Si au début, les deux amants apprenaient à se connaître, ils se connaissaient plutôt bien à présent. Lorenzo connaissait le corps de son médecin sur le bout des doigts, c'est le cas de le dire. Il connaissait son rythme cardiaque, cette façon de se mordiller le bord de la lèvre quand il avait envie d'Enzo, ses caresses, son souffle chaud mais également ce léger sourire en coin qu'il avait en dormant et que le vampire voyait au réveil, quand il s'attardait à dormir chez lui. Ce n'était pas souvent, évidemment mais il y avait bien cette nuit ensemble, un week-end où Tennessee était chez ses parents, à New York. Les deux amants avaient passé la soirée ensemble, à baptiser toutes les pièces de l'appartement d'Enzo.

La matinée du samedi, ils l'avaient passé ensemble. C'était la deuxième fois que Maxwell acceptait de rester avec lui alors qu'il avait le choix de partir. Quand Lorenzo s'était réveillé, il l'avait vu, torse nu, la couette recouvrant le reste de son corps, son petit sourire au coin des lèvres, décoiffé et encore endormi paisiblement. Le vieux vampire avait craqué et après un réveil en douceur, ils étaient tous les deux allés prendre une douche, comme s'ils étaient un couple à peu près normal en plus passionné. C'est d'ailleurs ce matin là qu'ils s'étaient découvert une origine commune quand Enzo évoqua le fait qu'il ne savait pas faire une pizza alors qu'il était Italien, une honte. Quelques soirs plus tard, ils grignotaient ensemble un cornet de pâtes sauce Italienne comme ceux qu'il avait ramené ce soir. Maxwell venait de l'ouvrir et eut un sourire complice, visiblement, lui aussi se souvenait de ce moment passé ensemble. Il déclara qu'Enzo était un romantique dans l'âme et bon...Il avait sûrement raison. Pour autant, ce qui aurait pu passer pour une moquerie fit plaisir à Lorenzo car accompagné d'un baiser plutôt tendre ce qui n'était pas dans les habitudes du médecin. Mais ce soir, il n'allait pas vraiment bien. Il n'était pas passionné comme à son habitude, Lorenzo l'avait senti aussi avait-il prit le parti de la douceur. Et malgré les doutes de Maxwell, cela semblait se passer assez bien puisqu'il lui souffla un petit « merci » avant de venir se caler contre lui, grignotant ses pâtes en regardant la lune qui brillait au dessus des toits de Mystic Falls.

Après avoir manger, les deux amants restèrent comme ça un moment, à observer la ville illuminée. Ce point de vue était vraiment le meilleur de la ville, le vampire avait eu une glorieuse idée en l'emmenant ici. Ce n'était franchement pas joué d'avance mais malgré son côté froid habituel, Lorenzo sentait que Maxwell pouvait se révéler sensible. Au fond. Tout au fond. Et là, calé dans les bras du vampire, il semblait apaisé et ne grognait plus comme à son arrivée. C'est fou à quel point un peu de tendresse et d'attention peut faire du bien. Finalement, Enzo l'embrassa sur la tempe, se levant.

Enzo – Je reviens dans une seconde, je voudrais récupérer quelque chose.

Une seconde, c'est tout ce dont avait besoin Enzo pour courir à vitesse vampire au Mystic Gril et récupérer sa guitare qu'il avait laissé près de la scène. Cet après-midi, Lorenzo avait fait des essais pour accompagner un groupe dans un futur concert, il avait donc apporter son matériel et heureusement pour lui d'ailleurs...Retourner chercher ça à l'appartement aurait été quelque peu problématique. Finalement, une minute à peine plus tard, Enzo était de retour sur le toit, sa guitare en main. Maxwell l'observa de haut en bas, se demandant sûrement le but de la manœuvre. Après un dîner au clair de lune, voulait-il lui chanter une sérénade ? On ne pouvait pas faire plus cliché. Le vampire s'installa près de son médecin, guitare accrochée.

Enzo – Tu ne m'as jamais entendu jouer ni chanter et je me suis dit que peut être ça pourrait t'aider...

La proposition n'était pas vraiment modeste mais peu importe. Maxwell ne l'appréciait pas pour sa modestie après tout. Du bout des doigts, le vampire commença à jouer l'une de ses chansons (feed the flammes) et lentement, sa voix s'éleva dans la nuit, dans une douce mélodie. Dubitatif au début, Maxwell l'écouta pourtant assez attentivement, laissant un très léger sourire s'esquisser sur son visage. Cet instant semblait hors du temps. Les yeux dans les yeux, rien autour ne semblait avoir d'importance et les pensées de Lorenzo s'emmêlèrent. Où en était-il réellement, dans ses sentiments ? Le médecin ne représentait-il vraiment que la passion à ses yeux ? Jamais Riley n'avait eu autant d'importance dans sa vie et pourtant leur relation avait été un parfait exemple de débauche et d'intensité. Mais jamais n'aurait-il bondi à ce point pour aider Riley si elle l'avait appelé, en pleine nuit, et qu'elle allait mal. Oh il l'aurait sûrement soutenu mais pas au point d'organiser un rendez-vous et de lui chanter une chanson. Depuis longtemps, le vampire avait comprit qu'il était plus attaché à Maxwell qu'il ne le pensait. Mais était-ce plus intense que ce qu'il pouvait imaginer ? Ca, il n'en savait rien. Oh évidemment, il y avait réfléchi. Il avait tenter de peser le pour et le contre et de trouver une raison à cette envie de le revoir mais finalement, rien ne venait.

Comment expliquer cette addiction mordante ? Cette façon que le jeune homme avait d'obséder ses pensées ? Ce sourire qui se dessinait sur son visage dès qu'il le retrouvait ? Cette accélération brutale de son rythme cardiaque ? Cette façon de ne pas voir le temps passer et de vouloir être avec lui de plus en plus souvent ? Quelque chose se passait. Quelque chose que ni Lorenzo ni Maxwell ne pouvait contrôler.

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MessageSujet: Re: Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell   Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeMar 24 Mai - 21:16

Love is a strange feeling
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Bien calé contre son vampire de compagnie, Maxwell reprenait quelques couleurs. Son égo mit de côté, il pouvait enfin avouer que Lorenzo lui faisait du bien, simplement en étant là. Sans doute qu’en temps normal il aurait aisément rigolé de la situation, peut-être que demain il le fera mais, là, il voulait juste en profiter. Profiter de cette chaleur humaine qui lui manquait tant et de ce repas rapide, l’appétit retrouvé.

Il baladait également son regard sur la ville. Elle était plutôt belle vue d’ici. De loin, on ne voyait pas les murs abimés, les déchets, les mégots de cigarette ni le visage inexpressif des gens fixés sur leur téléphone portable. Du point de vue des deux amants, il n’y avait que la nuit, quelques étoiles, la lune presque pleine, et les toits vides d’autres bâtiments. Tout était extrêmement calme comme si le décor s’était mis en pause le temps que le jeune médecin écorché recouvre ses esprits.

Même une fois son repas finit, il ne bougea pas. Collé contre Lorenzo, il entendait son cœur battre à un rythme régulier, peut-être un peu plus lent que celui des humains. Ses pensées allaient toujours vers sa mère, l’image de son lit d’hôpital hantant son regard. Il ferma les yeux comme pour chasser cette vision intrusive. Ce fut sans doute la dernière pièce du puzzle qui plongea Max dans un sommeil très léger. Entre les caresses de son amant, son battement de cœur régulier et le fond de l’air encore chaud, c’était une véritable berceuse.

Son sommeil fut rompu par son coussin géant qu’il remuait. Il ouvrit les yeux surpris de s’être endormi si facilement. Sans doute était-il plus épuisé émotionnellement que physiquement. Lorenzo se leva et Maxwell masqua un bâillement avec sa main.

– Je reviens dans une seconde, je voudrais récupérer quelque chose.

Il hocha la tête, mais, le vampire était déjà parti. Maxwell n’eut pas vraiment le temps de se questionner sur cette soirée hors du commun, il n’était pas resté seul bien longtemps. Lorenzo était déjà de retour avec une guitare acoustique. Oh mais pourquoi gâcher ça avec une guitare. Maxwell n’aimait pas vraiment l’art, ne comprenant pas comment 30$ de peinture pouvaient se transformer en plusieurs millions. Pour la musique, il était un peu moins dubitatif, il en écoutait un peu de temps en temps mais, avait tendance à être allergique aux performances d’amateurs. Néanmoins, Lorenzo disposait une voix grave qui devait sans douter sonner très bien avec quelques accords.

– Tu ne m'as jamais entendu jouer ni chanter et je me suis dit que peut être ça pourrait t'aider...

Maxwell qui ne croyait pas aux bienfaits de la présence d’une personne en était désormais convaincu. Alors, pourquoi pas la musique. Il laissa Lorenzo s’installer et accorder son instrument. La voix de son vampire était parfaitement accordée à la guitare. Le médecin s’avouait vaincu, il apprenait des choses de son amant alors que ça devrait être le contraire. Il le regarda dans les yeux plus longtemps que n’importe quelle convention sociale ne l’aurait permis. La chanson risquait de bien vite faire partie de ses favorites.

Puis, il se demanda s’il avait écrit cette chanson pour son copain. Cette idée ne fit pas long feu, certain d’être le préféré pour le vampire très demandé. Après tout, à peine lui avait-il envoyé un message qu’il avait organisé un diner romantique pour lui chanter des chansons. S’il n’était pas son favori, c’est qu’il y avait un grave problème de classement. Quand la chanson pris fin, Lorenzo semblait attendre l’avis du médecin. N’étant pas très doué avec les mots, il se contenta de l’embrasser tendrement en caressant sa joue. Mais, ce ne fut pas suffisant. Il lui dit :

« J’aime bien, tu as vraiment une belle voix faite pour la musique. En plus tu joues bien. Tu ne mentais pas quand tu disais que tu aimais prendre soin des gens … »

Il s’interrompit le temps de prendre sa main, geste très inhabituel pour Maxwell et symptomatique d’un inconscient qui appréciait énormément le beau vampire. Ce qu’il n’arrivait pas dire, ce qu’il ne savait même pas, son inconscient l’exprimait d’une façon détournée.

« Je n’ai jamais connu ce genre de soirée. Ca fait franchement du bien au moral »

Ce n’était pas une plainte ou un regret, juste un constat. D’ailleurs, il doutait fort qu’il puisse se sentir aussi bien avec quelqu’un d’autre même si les conditions étaient identiques.


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MessageSujet: Re: Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell   Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeJeu 26 Mai - 17:07

Love is a strange feeling

ft. Lorenzo & Maxwell


« You don't know how to love, neither do I »
Terminant sa chanson, Lorenzo reposa son instrument, quelque peu troublé par ce qu'il avait ressenti en se plongeant dans le regard de Maxwell. Qu'étaient-ils vraiment l'un pour l'autre ? Les choses étaient censées être claires depuis le début, ils couchaient ensemble et ce petit arrangement plaisait autant à l'un qu'à l'autre. Maxwell, qui ne s'attachait pas aux gens, avait un partenaire régulier qui lui apportait une dose de bien-être dans ses journées trop chargées et Enzo, qui était avec Tennessee, couchait avec Maxwell afin de satisfaire le côté plus sauvage de son être. Jusque là, c'était un accord égoîste mais très satisfaisant, des deux côtés. Evidemment, le vieux vampire se connaissait par cœur, il ne pouvait pas s'empêcher de s'attacher aux gens, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Il avait besoin de ça, preuve de son humanité exacerbée depuis son retour des morts. Alors oui, il se doutait bien que ce contrat stupide ne serait pas égoiste longtemps de son côté mais ce n'est pas vraiment ça qui le perturbait autant. Durant sa chanson, Lorenzo avait relevé les yeux, chose plus normale et avait croisé le regard de Maxwell...Et après...Il ne savait pas trop, il s'était perdu dans les yeux de son médecin. Le problème étant que ce qu'il y avait vu était tout sauf à sens unique. La connexion qui s'était installé, il était persuadé qu'elle ne venait pas seulement de lui. C'est la première fois qu'il se sentait aussi proche de Maxwell. Vraiment proches. Sans apparence.

Alors que ce léger trouble commençait à faire bouillir le cerveau de Lorenzo, Maxwell s'approcha et l'embrassa tendrement, caressant sa joue en même temps. Un contact aussi doux, de la part du médecin, le vampire ne s'y faisait pas. Entre eux, tout était passionnel, sauvage et purement intense. Lorenzo ne comptait pas le nombre de fois où il l'avait entendu dire que les couples étaient niais, que l'amour ne durait jamais et que la douceur ce n'était vraiment pas son truc. Aucun doute sur le fait que cette soirée allait être gravée longtemps dans son esprit. S'écartant mais laissant ses yeux plongés dans les siens, Maxwell expliqua qu'il avait vraiment aimé, que Lorenzo avait une voix faite pour ça et qu'il jouait bien. Ah il rajouta aussi qu'il ne mentait pas quannd il disait prendre soin des gens. Cette petite phrase le ramenait à leur nuit, à Richmond, celle qui avait signé le début de leur histoire, officiellement parlant. Il aurait dû regretter tout ça. Il aurait dû en parler à Tennessee. Il n'en était rien. Enzo n'était pas un mec bien et on ne peut pas faire semblant bien longtemps. Alors qu'il allait le remercier, sortant de ses pensées, Lorenzo eut un sursaut, Maxwell venait de lui prendre la main. Bon, effectivement, ce n'était pas franchement la première fois qu'ils se touchaient mais il n'avait jamais fait ça. S'il lui attrapait la main ce n'était jamais pour ce genre de raisons.

« Je n’ai jamais connu ce genre de soirée. Ca fait franchement du bien au moral »

Lorenzo lui-même n'avait jamais emmené personne sur le toit, pas même Tennessee. Son bébé vampire se contrôlait mieux mais hésitait encore à sortir la nuit de peur de croiser d'autres vampires pas très aimables. Il préférait suivre le mode de vie des humains et dormir la nuit. Pendant ce temps, le vampire Augustine aimait prendre une pause dans sa chasse et rester à regarder la ville, assis sur le bord du toit, profitant juste du temps qui passait et du fait qu'il était en vie. Depuis son retour de l'autre côté, il avait appris à apprécier son éternité. Néanmoins, de toutes les soirées qu'il avait passé à contempler le monde, jamais n'en avait-il connu une aussi « magique ». Le temps semblait s'être arrêté, la culpabilité de Lorenzo ne donnait aucun signe de vie et le côté « je ne m'attache pas » de Maxwell semblait au point mort. Maintenant, il ne restait à Lorenzo que d'embellir ce moment et surtout de ne pas tout gâcher. A ce niveau, il était doué erm. Avec douceur, il caressa la main du médecin qui était toujours dans la sienne et lui fit un de ses sourires les plus doux.

Enzo – Je t'avais dit que je pouvais te faire passer une bonne soirée.

Et terminant sa phrase, la deuxième main de Lorenzo vint doucement caresser le visage du médecin qui se laissa faire, visiblement très apaisé. Le vieux vampire en profita pour virer sa guitare un peu plus loin et venir l'embrasser, à la lueur de la lune. Tout était parfait. C'était ce genre de soirée qui ne demande pas plus d'artifices, pas d'activités rocambolesques. Ils se suffisaient largement. Avec douceur, Lorenzo se laissa aller en arrière, attirant Maxwell avec lui, prenant bien soin qu'il ne se fasse pas mal. Tant de prévenance...Oui, la soirée était spéciale. Mais maintenant, l'un à côté de l'autre, s'embrassant tendrement sous les étoiles, que pouvait-il bien se passer de mal ? Après quelques secondes, Lorenzo le relâcha, gardant son visage près du sien.

Enzo – Et l'objectif c'était de te rendre le sourire alors...Je suis plutôt satisfait.

Après tout, on peut être un vampire passionné et sauvage et cacher une énorme part romantique. Si si, quand on s'appelle Lorenzo Melanoti, c'est possible. Et avouons le, c'est aussi ce qui fait son charme.


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MessageSujet: Re: Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell   Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeMer 8 Juin - 23:36

Love is a strange feeling
« Everybody Dies »



Ce n’était pas Maxwell. Les soirées romantiques, les longs regards échangés, les câlins tendres, les chansons d’amour, le ciel étoilé. Tout ça, ce n’était définitivement pas lui. Déjà, les relations qui duraient, ce n’était pas lui, piégé depuis toujours dans cette appréhension du lendemain. Pourtant, pourtant il était là, proche d’un vampire qui semblait prendre soin de lui avec toute la délicatesse du monde, leurs doigts enlacés. Le jeune médecin ne savait plus quoi penser. Jamais au grand jamais il n’aurait cru cette scène possible.

– Je t'avais dit que je pouvais te faire passer une bonne soirée.

A quel prix ? Lorenzo venait de le voir faible, désemparé, triste. Sans doute se posait-il des questions. Sans doute voudrait-il les réponses. Maxwell ne pouvait même pas s’imaginer lui dire la vérité, lui confier ses projets, s’ouvrir. C’était impossible. Sa mère était mourante et lui était sur le même chemin, soirée romantique ou pas, Lorenzo ou pas, Maxwell allait mourir.

Lorsque le vampire caressa son visage, il leva ses yeux tristes vers lui. Aussi fort qu’il pouvait être, aussi froid qu’il savait l’être, aussi détaché qu’il voulait l’être, le condamné ne pouvait pas accumuler la pression à l’infini. Il y avait bien un moment où tout devait s’écrouler, où l’immense fissure de sa précieuse tour d’ivoire finirait par faire s’écrouler l’édifice tout entier, l’emportant avec. Ce moment semblait se rapprocher à grands pas.

Tendrement, Lorenzo l’embrassa et Maxwell lui rendit presque par réflexe, mécaniquement. Comme une poupée de chiffon, il se laissa aller dans ses bras, se retrouvant vite contre la pierre, les lèvres toujours contre celles de son vampire préféré, lui rendant machinalement son baiser. Quand ils cessèrent, l’appréhension que rien n’allait plus jamais aller bien s’était amplifiée.

– Et l'objectif c'était de te rendre le sourire alors...Je suis plutôt satisfait.

Lui rendre le sourire ? Était-il naïf à ce point ? Depuis quand les chansons et les pâtes sauvaient-elles des vies ? Tout ceci ne servait à rien, ce n’était qu’une perte de temps. La fatalité avait déjà lancé sa pièce et Maxwell ne faisait rien qui pouvait influencer le sort. A cette heure-ci, il devrait être dans son laboratoire à chercher des solutions ou au chevet de sa mère plutôt que sur un toit au milieu de nulle part. Sans doute énervé contre lui-même, il se redressa et se releva, se sentant submergé par les émotions. Encore une fois, il ne savait pas ce qu’il ressentait. Des sentiments pareils étaient impossibles à décrire, un peu comme le fils batard de la colère et de la peur, une dangereuse liaison.

A deux doigts, de la crise de larmes, il n’arrivait pas à tenir en place, faisant une fois des pas à droite, des fois à gauche, comme s’il était complètement désorienté. Dans sa tête, c’était le chaos. Il pensait en même temps à sa mère, à lui, à Enzo, à ses recherches, à la maladie et à la mort. Il se sentait coupable d’être ici, en voulait au vampire de croire que trois accords pouvaient améliorer la situation. Au final, Maxwell était tout simplement perdu. Et, comme souvent en pareil situation, il s’en prenait aux autres, déversant sa haine et son impuissance sur le monde entier. Et, cette fois, le monde entier c’était Lorenzo.

« Et qu’est-ce que tu crois exactement hein ? Que ta chanson va changer la réalité ? Que deux câlins et trois baisers peuvent faire quoi que ce soit ? Mais réveilles-toi putain ! Je ne devrais même pas être ici, ce ne sont que des conneries, ça n’a pas de sens. Ce n’est qu’une perte de temps et du temps justement je n’en n’ai pas ! »

Il n’était pas immortel lui, loin de là. Rageur, il donna un coup de pieds dans les restes de nourritures et dans la guitare qui tombèrent du toit et finirent dans le même état que Maxwell. Il passa ses mains sur son visage comme si ne plus voir la vie lui accordait une pause. Sauf que, cette pause n’était pas du tout reposante. Le médecin craqua complètement, n’arrivant plus à retenir ses larmes. Rapidement, il fut secoué de sanglots, pleurant comme un enfant abandonné, ne sachant plus ni quoi faire ni quoi dire, se rendant simplement compte que personne n’était fait en acier, personne.

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MessageSujet: Re: Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell   Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeDim 12 Juin - 23:42

Love is a strange feeling

ft. Lorenzo & Maxwell


« You don't know how to love, neither do I »
Tout se passait parfaitement bien. Du moins en apparence. D'ordinaire très attentif, Enzo n'avait cette fois ci pas vu le voile de tristesse qui s'était installé dans les yeux de Maxwell. Il n'avait pas senti ce mal-être pourtant évident, s'étant convaincu que ça allait mieux. Mais non rien n'allait mieux. Lorenzo était bien gentil, souriant, très romantique et très attentif, il ne pouvait pas sauver Maxwell de ce qui l'attendait. Mais le pauvre vampire ne savait même pas ce qui l'attendait, voilà le problème. Aussi ne comprit-il pas quand le médecin se releva brusquement, tremblant un peu et son cœur accélérant furieusement. Woh. C'était inédit. Il le regarda faire des pas à droite, puis à gauche, avec un air perdu, se passant même une main sur le visage. Son cœur ne ralentissait pas et plus les secondes passaient plus il semblait au bord des larmes. Au bord des larmes ?!

« Et qu’est-ce que tu crois exactement hein ? Que ta chanson va changer la réalité ? Que deux câlins et trois baisers peuvent faire quoi que ce soit ? Mais réveilles-toi putain ! Je ne devrais même pas être ici, ce ne sont que des conneries, ça n’a pas de sens. Ce n’est qu’une perte de temps et du temps justement je n’en n’ai pas !»

Bon, Lorenzo ne s'arrêta même pas sur le début de sa déclaration. Il connaissait un petit peu Maxwell et son rejet de tout romantisme, il se considérait même chanceux d'avoir pu faire tout ça et d'avoir eu une réaction de Max. Maintenant, le début de ses paroles remettait un peu les choses dans l'ordre. Par contre, la fin était inquiétante. Comment ça, il n'avait pas de temps à perdre ? De quoi parlait-il ? Lorenzo aurait bien voulu lui poser la question mais au moment où il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, Maxwell envoya un coup de pied dans sa guitare...Qui fit un vol plané...Jusqu'en bas. Le vieux vampire Augustine ouvrit la bouche en grand au moment où l'instrument toucha le sol avec un bruit qui indiquait clairement son état actuel. Le cœur du vampire se serra furieusement, il aurait pu en pleurer tant sa guitare était importante à ses yeux. Elle l'accompagnait partout, elle était son réconfort, la seule chose qui demeurait intacte, années après années. Ce n'était pas seulement un objet qui venait de se briser mais une partie de la vie de Lorenzo qui s'effritait. Et ça lui faisait un mal de chien.

Le temps semblait s'être arrêté au moment où Maxwell avait donné ce fameux coup de pied et Enzo ne savait pas quoi penser. Il regardait l'endroit où le médecin avait donné un coup, abasourdi...Et tourna enfin son regard vers lui. Les mains posées sur le visage, Maxwell tremblait...Et fut progressivement secoué de sanglots compulsif. Lui, le médecin sans cœur, le sociopathe qui était convaincu que les sentiments n'étaient que pour les faibles d'esprit était en larmes. Et cette vision de Maxwell en pleurs fut bien plus douloureuse pour lui que le bruit de la guitare explosée au sol. Il ne mit qu'une petite seconde à savoir quel comportement adopter et vint très rapidement prendre Maxwell dans ses bras. Son amant avait détruit un objet très important mais à cet instant, ça ne semblait plus si important. Surpris au début et n'ayant aucune réaction, le médecin se laissa finalement faire et craqua littéralement dans les bras du vampire. Sa peine était déchirante et Lorenzo le caressa très doucement, lui murmurant doucement que ça allait aller. Evidemment, il ne savait pas, lui. Il ne se rendait pas compte des tourments de la vie du médecin mais que pouvait-il bien faire de plus ? Quand enfin Maxwell se calma, il leva son visage mouillé vers Lorenzo qui passa ses pouces sur ses joues pour effacer ses larmes. Ce n'était peut être rien mais le vampire impulsif qu'était Enzo se transformait en une guimauve réconfortante pour Maxwell alors même que celui ci avait brisé sa guitare. Un autre aurait tué le médecin sans ménagement. Mais non. Pas lui. Lui avait plongé son regard doux dans le sien.

Enzo – Ecoute...Je ne sais pas ce qu'il se passe et je ne te demanderais pas d'en parler si tu ne le veux pas mais...Je suis là. T'es pas tout seul Max...

Oh ce n'était pas grand chose. Ce n'était ni une solution à sa maladie ni quelque chose d'incroyable mais Lorenzo pensait vraiment ce qu'il disait. Il voulait être là pour Maxwell. Il ne savait pas vraiment pourquoi mais ce soir, quelque chose de puissant s'était passé entre eux. Sa chanson n'avait certes pas les facultés d'aider le médecin, médicalement parlant mais elle avait créer quelque chose de fort entre ces deux là. Les yeux toujours plantés dans les siens, à la lueur de la lune, Enzo glissa sa main sur le visage de son amant pour lui caresser très tendrement. Il semblait encore si...Fragile. Cette vulnérabilité, Enzo ne l'avait pas vu venir...Mais maintenant qu'elle était là, elle lui donnait encore plus envie d'être avec lui. Comme si ce n'était pas déjà trop le cas hein...

Enzo – Je suis là...



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MessageSujet: Re: Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell   Love is a strange feeling | Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeMar 21 Juin - 23:59

Love is a strange feeling
« Everybody Dies »



Maxwell s’était écroulé, effondré, effrité, brisé, utilisez le mot que vous voulez. Et, contrairement à ce qu’il aurait voulu, ce n’était pas seul dans sa chambre, là où personne ne pouvait le voir. Il était en ville, sur un toit, avec son amant beaucoup trop attentionné. Rapidement, celui-ci le prit dans ses bras pour le réconforter comme il l’avait déjà fait cette soirée. Au début, le médecin ne réagit pas et il finit par se blottir contre Lorenzo, oubliant complètement sa fierté. Était-ce être faible vouloir entendre juste une seule fois que les choses allaient bien se passer ? Il ne se posait même pas la question, le visage dans le cou du vampire, pleurant à chaudes larmes comme il ne l’avait jamais fait. Dans son esprit, les pensées s’enchaînaient et s’emmêlaient, le poussant au bord de la folie. La seule chose qui calmait lentement ses sanglots était les bras réconfortant de celui qui partageait quelques heures de sa vie. Ses caresses tendres et douces étaient les premières depuis qu’il n’était plus un enfant. Sa voix mélodieuse lui répétait avec un calme olympien que ça allait aller, il disait ça avec une telle confiance qu’une partie du malade cynique voulait y croire.

Il finit par se calmer lentement, relevant la tête pour regarder Lorenzo dans les yeux. Ce dernier avait un air bienveillant, absolument pas contrarié par la chute de sa guitare. Il effaça ses larmes d’un geste presque amoureux.

– Ecoute...Je ne sais pas ce qu'il se passe et je ne te demanderais pas d'en parler si tu ne le veux pas mais...Je suis là. T'es pas tout seul Max...

Il ne savait que répondre et craignait que sa voix se fasse chevrotante ou hésitante, noyée dans les larmes qui avaient mouillé le tee-shirt du vampire. En parler ? Il ne l’avait fait que d’un point de vue médical. Jamais il n’avait évoqué sa maladie ou plutôt ce qu’elle lui faisait avant même d’émerger. De toute façon, il ne trouverait pas les mots, jamais Maxwell n’arrivait à mettre de mots sur ce qu’il ressentait, encore moins sur un sujet aussi complexe qu’une mort lente et douloureuse qui lui enlèverait absolument tout avant de l’emporter ou un sujet comme ses envies et tendance morbides, cherchant à mourir sans vraiment contrôler la situation ni sans vraiment la subir.

Lorenzo caressa son visage et Maxwell resserra son étreinte, ayant besoin de se sentir aussi proche de lui qu’il le pouvait.

– Je suis là...

Est-ce que ça changeait quelque chose ? Est-ce que ça le soignait ? Non. Mais, sa simple présence semblait alléger sa peine, l’empêcher de commettre un acte aux conséquences bien trop lourdes. Le médecin ferma les yeux, comme pour se couper de la réalité et profiter du contact. Ensuite, il revint nicher son visage dans son cou, abandonnant toute fierté. Ses sanglots étaient morts, ses larmes sèches mais son cœur encore lourd. Il resta comme ça encore plusieurs minutes, dans un silence d’enterrement. Une fois qu’il se sentit reprendre un peu de contenance, il s’écarta à peine, juste de quoi le regarder en face.

« Merci »

Ce mot tout simple fut accompagné d’un baiser tendre et amoureux, le genre qui était encore trop rare entre eux. La nuit commençait à se faire froide et leur étreinte n’allait pas les empêcher bien longtemps de vouloir se mettre au chaud. Sauf que, pour une fois, Maxwell n’avait pas envie de dormir seul. En fait, il ne voulait pas se séparer d’Enzo. Voilà pourquoi il proposa :

« Est-ce que tu veux venir dormir chez moi ? Je ne veux pas dormir seul cette nuit. J’ai … s’il-te-plaît … »

C’était honnête, transparent, comme rarement le jeune médecin pouvait l’être. Bien sûr, Lorenzo accepta et ils se rendirent chez Maxwell assez vite. Le lit, ils le connaissaient. Mais, le partager dans une étreinte tellement aimante, c’était nouveau. Le condamné ne voulait pas se détacher de son vampire. Trouvant enfin un refuge dans ses bras, bien au chaud sous les couvertures, il finit par s’endormir, presque serein, après un tendre baiser.


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