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 Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]

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Stiles Stilinski
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Stiles Stilinski

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MessageSujet: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeSam 17 Oct - 16:48

Un petit coup de main... × ft. Adam & Tennessee

Ah, Mystic Falls… Voilà qui allait le changer de la Nouvelle-Orléans, quand même. Il allait passer de l’immense maison familiale – un père avocat, tout de même – mais très vide – fils unique – à un petit studio, une pièce évidemment, dans lequel il allait pouvoir faire autant de crises d’angoisses qu’il voulait et laisser son hyperactivité le faire tourner en rond sans la petite pièce. Cool. A bien y réfléchir, il se disait qu’il passerait finalement peu de temps là-bas, préférant essayer de se créer une vie sociale – oui, oui, de la part d’Adam, ça pouvait paraître bizarre. Mais il se disait qu’il était peut-être temps de changer, et d’être plus comme sa mère que comme son père : avenant, gentil, attentionné, drôle et adorable, plutôt que cynique – bien qu’il savait qu’il ne pourrait pas changer cette facette de sa personnalité – et distant.

Son nouvel habitat apparaissait, loin devant. Son cœur le serrait, il avait hâte de voir ce qui l’attendait là-bas. Les personnes, les cours, les sorties, les monstres…
Pourquoi être parti à Mystic Falls, alors que toute sa vie était à la Nouvelle-Orléans ?
Pour venger sa mère, bien sûr.

A cette pensée, son regard devint plus froid, et il se donna une claque mentale pour se réveiller. Son transport s’arrêta, et il posa pied au sol. De là, il fut aidé par le chauffeur du camion pour tout poser au sol, devant l’appart’ – mais pas à l’intérieur, évidemment, c’était déjà très gentil de sa part – et il comprit que la tâche allait être plus ardue que ce qu’il avait pensé, en fait.

C’est précisément au moment où il se retrouva seul devant l’entrée de l’immeuble qu’il comprit qu’il avait peut-être commis une erreur, en ne demandant pas de l’aide à son père, ou même à n’importe qui, en fait. Lui qui pensait qu’il aurait juste à tout porter jusqu’à son studio, il avait oublié plusieurs choses. De une, il y avait plusieurs étages. De deux, il était à peu près aussi fort physiquement qu’une chips. De trois, combinaison des deux autres, il était peut-être un peu plus compliqué de monter son piano à travers tous ces étages que prévu. Regardant tous ses cartons, le regard rempli de doutes, il décida d’y aller. Il souleva le premier carton, les vêtements. Le moins lourd, donc, comme pour se donner confiance. Après avoir monté trois étages, il comprit qu’il allait véritablement avoir besoin d’aide. Rangeant rapidement tout ça où il y avait de la place, il continua de charger ses affaires jusque dans son studio.

Puis vint le moment de vérité ; celui des cartons les plus lourds. Il s’accroupit, posa ses deux mains autour, et… ne souleva absolument rien. Il se laissa choir sur le sol, les jambes entourant le carton. Il souffla un bon coup, et se dit qu’il aurait bien besoin d’une petite bière, finalement.

Et d’une paire de bras en plus.
Musclés, si possible.
Il se mit à imaginer un peu la scène improbable…

Et se gifla mentalement, à nouveau. Après quelques minutes de pause, il reprit son manège, et souleva des poids qu’il n’aurait jamais imaginé être capable de porter pendant près d’une demie heure, avant de ressortir du bâtiment. Il lui restait le terrible piano, et quelques autres affaires à lui. Il se sentait presque défaillir rien qu’en regardant l’objet devant lui. Alors même que c’était un simple piano numérique, et qu’il n’était pas en un seul gros morceau, il se maudissait presque d’avoir commencé le piano, il y a une dizaine d’années. Lui qui avait toujours adoré cet instrument, il le détestait désormais. Et il se dit qu’il aurait plutôt du suivre des cours de musculation que des cours de piano. Il s’approcha et commença à tâter les contours, et réalisa qu’il allait vraiment avoir du mal à le soulever.

Son air désespéré sembla attirer l’attention d’une personne dans la foule, visiblement. Et Adam le sentit aussi : il se sentit observé, et regarda une personne s’approcher de lui, loin dans la foule. Il voulut presque mourir de dire en se disant que la scène improbable qu’il imaginait il y a peu était peut-être sur le point se réaliser.

— Mon sauveur ?
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Dernière édition par Adam Porter le Dim 18 Oct - 4:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeSam 17 Oct - 22:02

Un petit coup de main
Adam & Tennessee
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« My generation is zero », telle était le message porté par un tag bâclé sur un mur que deux personnes essayaient désespérément d’effacer. Tennessee sourit en le lisant mais son sourire s’effaça rapidement à cause d’un coup de vent d’octobre qui le poussa à fermer sa veste et à enfoncer profondément les poings dans ses poches. Il était plutôt d’accord avec l’auteur du tag, ayant cette impression d’être en décalage total avec sa génération, trouvant son seul réconfort dans son parfum divin. Depuis les quelques mois passés dans cette nouvelle université, il avait trouvé son revendeur favoris et repéré quelques déchets camés aux bras bleutés. Cette vision ne le mettait pas mal à l’aise puisqu’il ne s’associait pas forcément à ses gens. Jamais il n’avait utilisé de seringue et sa vie était loin de tourner autour de ça bien qu’il sentait l’étreinte se refermer. Plus les jours avançaient plus il essayait de tenir le plus longtemps possible sans en reprendre et ses tentatives étaient toutes plus infructueuses les unes que les autres. Sa grand-mère lui avait également fait noter que son réseau d’ami ne s’était pas du tout développé depuis la rentrée et qu’elle aimerait bien avoir des petits enfants. C’était vrai qu’il n’avait jamais ramené ni pote ni fille chez lui quant aux réseaux sociaux, il y passait au mieux deux fois par mois, chacun son addiction.

Dans la rue, il remarqua un camion de déménagement sans déménageur. Il n’était pas particulièrement attiré par les employés bâtis comme des armoires à glace mais voir les gens galérer à déménager l’avait toujours fait rire. Le comble de l’hilarité c’était d’entendre la maîtresse de maison hurler ses ordres de placement des meubles, prenant les déménageurs pour des singes. Sauf que cette fois, il n’y avait ni déménageurs, ni gros camion, ni maîtresse de maison hystérique. Juste un garçon de son âge qui peinait à transporter ses affaires. Malheureusement, il avait l’allure de ces gens qui passaient plus de temps à parler qu’à pratiquer : peu de muscles dans le corps mais une tête sans doute bien pleine. Il l’observa quelques minutes sans être vu. Sa maladresse et tous ses efforts firent sourire Tennessee et le rouge qui montait à ses joues à cause de l’effort lui donnait un certain charme. Ce devait sans doute être un nouvel étudiant qui installait son studio dans un quartier pas mal – pour un étudiant censé être fauché. Il remarqua également le piano numérique. Seuls les riches jouaient au piano. Bon, il avait peut-être trouvé son créancier de l’année et décida de s’approcher pour tâter le terrain. Quand sa cible le remarqua il demanda :

— Mon sauveur ?

Tennessee rigola avant de se mordre la lèvre pour arrêter. Il s’approcha encore des cartons et du fameux piano qu’il balaya de son regard ébène avant de répondre :

« Tennessee Williams, héros de profession. J’ai aussi galérer quand j’ai débarqué. Si tu veux j’te file un coup de main à charge de revanche »

Et pour illustrer ses propos, il saisit un des cartons avant d’indiquer :

« Démonte déjà le piano si tu sais, ça ira plus vite je crois ».


© Gasmask


Dernière édition par Tennessee Williams le Dim 18 Oct - 11:22, édité 1 fois
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Stiles Stilinski
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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeDim 18 Oct - 3:08

Un petit coup de main... × ft. Adam & Tennessee
Il avait eu raison quant à la personne qui s’était approché de lui. Il avait tout l’air d’être un chic type. Il l’avait bien observé : décidément, il avait l’air taillé pour ce job. Enfin, il était bien taillé tout court, en fait. Adam aurait bien aimé disposer de sa carrure… C’aurait été plus pratique pour chasser les vampires, pour survivre aux affrontements. Et pour la vie de tous les jours. Pour draguer, déjà. L’homme en face de lui devait clairement avoir un ticket avec un bon nombre de filles. Ou de gars. Et plus un boulevard qu’un ticket, en fait. Il décida qu’il était peut-être temps d’arrêter de le reluquer, et de s’occuper de ce qu’il avait à faire. Et juste quand il allait se reconcentrer et le phraser pour lui demander de l’aide, l’autre se mit à rire… et se mordit la lèvre pour s’arrêter. C’était… mignon, et un peu embarrassant pour Adam, qui se mit à rougir – déjà qu’il était bien rouge après l’effort. Il se disait que finalement, il devrait s’occuper de ça tout seul.

— Tennessee Williams, héros de profession. J’ai aussi galéré quand j’ai débarqué. Si tu veux j’te file un coup de main à charge de revanche.

Bon, c’était beaucoup trop tentant pour refuser. Et puis, il avait l’air sympa, après tout. Déjà, rien ne l’obligeait à venir l’aider, voire même à le saluer. Il se sentit presque obligé d’accepter. De un, parce que c’était sympa. De deux, parce que l’autre était quand même grave charmant. Adam sourit – de son plus beau sourire – et répondit à l’autre.

— Adam Porter ! Je crois que c’est mon jour de chance…

Ton presque énigmatique – c’en était caricatural à souhait. Il vit l’autre fixer le piano et l’examiner un peu. Plus les secondes passaient et plus Adam se disait qu’il avait vraiment un ange au dessus de la tête qui s’amusait à filer un coup de main. A moins que Tennessee ne soit l’ange en question. Va-t-on savoir. Calme-toi Adam. Tu le connais depuis cinq secondes.

— Démonte déjà le piano si tu sais, ça ira plus vite je crois…

Adam savait à peu près comment il fallait faire. Il avait vu son père, il y a des années, lors de son anniversaire, pendant qu’il regardait, les yeux remplis de larmes, dans les jupes de sa défunte mère. Mais quand à savoir le refaire, là… Il s’accroupit et ouvrit le carton, avant de commencer son inspection. Il toucha un peu partout, et, l’air sceptique, se dit qu’il allait avoir l’air d’un véritable idiot ne sachant même pas comment son instrument était fabriqué. Puis, là, éclair de génie, il trouva ce qu’il cherchait. Il murmura un ‘’ici’’ pour lui, et commença à tirer. Fort. Très fort. Du moins, pour lui. Il entendit finalement le bruit espéré, comme quelque chose qui se détachait. Le Saint-Graal. Il sourit – quoique son sourire ne l’avait pas quitté des lèvres depuis qu’il avait croisé le regard du gars ténébreux juste devant lui. Il répéta plusieurs fois la même manipulations, ayant réussi à le démonter entièrement. Evidemment, ça allait faciliter le déplacement… dans une certaine mesure. Si les supports étaient légers, le piano, en lui-même, était vraiment très lourd.

Il tenta de le porter, se disant que comme ça, même lui pourrait réussir.
Ou pas, visiblement.

— D’accord, bon, si on arrive à monter ce truc en haut sans problème, je te file une bière.

Il tourna son regard vers le reste des cartons.

— Ok, deux.

Il sourit encore une fois, avant d’entamer ce qui allait être sa séance de sport mensuelle. Voire trimestrielle, en fait, au vu des facultés sportives impressionnantes qu’il détenait. Impressionnantes de faiblesse, bien sûr. L’autre, Tennessee, donc, vint l’aider à le soulever. Et, là, clairement, Adam saisit que l’autre était taillé autrement que lui. Les quelque s muscles qu’Adam avait réussi à percevoir sous ses vêtements étaient bien réels. Une pointe de jalousie le piqua, alors qu’il regardait un peu boudeur les bras du gars l’aidant. Ensemble, ils montèrent le plus lourd des morceaux – le corps – – du piano, bien sûr – jusqu’au studio, et ils le posèrent, le plus délicatement possible, sur le sol. La vue lui brisant le cœur, voir son si cher piano ainsi démonté et posé si négligemment sur le sol, il se dépêcha de ramener le reste dans sa nouvelle maison. Le reste de ses affaires fut aussi monté avec l’aide du super-héros à l’allure d’Apollon à ses côtés. Une fois qu’il termina de remonter son piano – drôle de sens des priorités, quand même – il s’adressa à son ange gardien du jour.

— Je crois que j’ai quelque chose pour toi…

Il s’élança avec une allure de félin jusqu’à son frigidaire, et en sortit… Le deuxième Saint-Graal du jour. Deux bières. Il ouvrit la sienne grâce à… l’ouvre-canette, à tout hasard, et tendit la deuxième au Messie tout en l’ouvrant. Il lui adressa un sourire un peu gêné.

— Je sais pas si elle est très fraiche, mais bon… Je sais pas trop ce que j’aurais fait sans toi heureusement que t’étais là sinon je crois que ce soir j’y étais encore jusqu’à cette nuit ou alors j’aurais abandonné avant- il se calma, réalisant lui-même qu’il recommençait à parler et penser beaucoup trop vite. Enfin, bref. Gracias.

Il se dirigea vers son piano, qui avait eu le temps de s’allumer pendant ce court échange. Il commença à jouer quelques notes – le début de River flows in you, de Yiruma – et constata avec soulagement qu’il fonctionnait encore parfaitement. Il soupira, de soulagement, et recula de quelques pas avant de se laisser choir sur le canapé, la canette toujours à la main. Il en but une gorgée, rafraichissante – qu’il avait chaud, là, après tant d’effort, et seul dans cette petite pièce avec Tennessee juste à côté – avant de prononcer quelques mots dans la langue maternelle de sa mère.

— Deus está comigo...
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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeDim 18 Oct - 12:11

Un petit coup de main
Adam & Tennessee
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Tennessee remarqua le regard que lui portait celui qui s’était présenté sous le nom d’Adam. C’était flatteur mais en même temps il se méfiait un peu. Ses consommations avait tendance à le rendre parano quand il était clean ce qui était le cas, ce qui ne sera pas le cas bien longtemps. Il voulait aider dans le but de se faire bien voir histoire de se faire un allié potentiel qui sait. Un carton en main, il le regarda fouiner pour démonter le piano en question, vu que cela pris un peu de temps, il reposa le carton et attendit de pouvoir estimer le poids des morceaux. Ca devrait aller pour le transport, ce n’était pas non plus un de ces énormes pianos à queue.

— D’accord, bon, si on arrive à monter ce truc en haut sans problème, je te file une bière.

Tennessee se mordit de nouveau la lèvre sans répondre. Aussi fou que cela puisse paraître, il ne buvait pas, ou alors vraiment rarement à l’occasion d’une grande fête comme les soirées de fin d’année, et encore, juste un verre pour être poli. Il n’allait pas rajouter l’alcool à ses consommations habituelles, son cerveau finirait par exploser.

— Ok, deux.

Il avait tellement envie d’expliquer qu’il les boira tout seul ses bières mais se dit qu’il n’allait pas casser la bonne humeur de son interlocuteur et que c’était peut-être sa façon à lui de l’inviter à boire un verre … ou une cannette … ou une bouteille. Ils s’occupèrent donc de remonter le piano et les affaires qu’il restait. Tennessee semblait plus à l’aise dans cette tâche qu’Adam mais commençait à avoir un peu chaud dans son épaisse veste et n’attendait plus que le moment béni où il pourrait l’enlever.

Ce moment arriva lorsqu’Adam se mit en tête de reconstituer son instrument de musique sous le regard amusé de son héro du jour. Tennessee savait jouer un peu de gratte mais ne s’y était jamais véritablement intéressé, pas comme son nouvel ami qui semblait vraiment tenir à sa piano. Pendant le remontage, Tennessee ôta sa veste qu’il accrocha au porte-manteau sans trop savoir s’il était vraiment invité à rester un moment ou s’il devait juste prendre les deux bières de récompense et continuer son chemin.

— Je crois que j’ai quelque chose pour toi…

Tennessee se retourna pour voir Adam presque courir jusqu’à son frigo déjà branché et en sortir deux bières qu’il ouvrit et lui en tendit une. A visiblement c’était une invitation à boire sur place. Un sourire gêné du propriétaire des lieux eut en réponse un sourire franc de l’invité.

— Je sais pas si elle est très fraiche, mais bon… Je sais pas trop ce que j’aurais fait sans toi heureusement que t’étais là sinon je crois que ce soir j’y étais encore jusqu’à cette nuit ou alors j’aurais abandonné avant … Enfin, bref. Gracias.

Tennessee n’eut pas le cœur à refuser la bouteille qu’il porta à ses lèvres mais grimaça dès que son hôte eut le dos tourné et pianotait quelques notes pour vérifier que l’instrument de toutes les convoitises fonctionnait encore bien. Il s’écroule sur le canapé, visiblement fatigué par tous ces efforts et le camé de service le trouva vraiment mignon sur le moment. Il détailla la pièce du regard, c’était un peu petit mais plutôt pas mal pour un studio. Peut-être un peu impersonnel pour le moment mais il ne doutait pas qu’en moins d’une semaine, cet endroit serait devenu une véritable garçonnière un peu comme celle qu’il avait eu à New York avant d’être banni comme un malpropre.

Ne sachant pas trop quoi faire, il rejoignit Adam sur le canapé et remarqua qu’il était encore un peu rouge. Ce détail réussit à lui éviter de se perdre dans des pensées axées sur son exil.

« T’es pas fan du travail physique toi », dit-il avec un sourire avant de se rendre compte qu’il faisait vraiment chaud dans le studio, sans doute que le système de chauffage n’était pas encore complètement réglé. Il décida donc d’enlever son pull et galéra un peu dans son entreprise, craignant que le tee-shirt noir qu’il avait en-dessous remonte avec et de finir à moitié dénudé. Il ne manquerait plus que ce type le prenne pour un mec à payer. Une petite voix dans sa tête lui murmurait que ce n’était pas une manière si honteuse que ça pour trouver de l’argent histoire de payer ses consommations. Il chassa cette idée désastreuse, posa le pull sur l’accoudoir du canapé et redescendit son tee-shirt qui n’avait pas été si coopératif que ça.

« Désolé pour le spectacle, je ne suis plus habitué à avoir 36 000 couches de vêtements sur moi »

Il prit une gorgée de bière qui était assez rafraichissante mais dont le goût était vraiment loin de le satisfaire. Quelque chose lui disait qu’il n’arriverait jamais au bout de la bouteille et qu’il allait encore passer pour un idiot.

« Il est pas un peu tard dans l’année pour emménager ? A moins que tu n’aille pas à l’unnif du coin »

Il ne voyait pas quoi ajouter d’autre à part qu’il commençait doucement à sentir le manque l’oppresser, ce qu’il ne pouvait évidement pas dire à son interlocuteur. Sa dernière prise remontait à trois jours et avait été tout sauf convainquant. Le problème était que le seul billet qu’il avait en poche était un billet de 10$, il n’était pas dans la merde du tout. Il se mit de plus en plus à voir Adam comme un portefeuille sur deux pattes.

« Si tu veux j’te ferai visiter contre quelques bières ou pièces »

A moins qu’il soit du coin et ait juste changé de quartier, qu’il ait d’autres projets et que Tennessee avait juste perdu son temps. Le voilà qui se retrouvait à presque mendier chez un parfait inconnu. Ca allait mal finir cette histoire. Il était tellement occupé à penser au fric dont il avait besoin qu'il ne remarquait même plus comment Adam le regardait.



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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeDim 18 Oct - 16:18

Un petit coup de main... × ft. Adam & Tennessee

Adam avait-il conscience du fait que Tennessee rougissait, mais juste un peu, en le voyant s’être allongé ainsi dans le canapé ?

— T’es pas fan du travail physique, toi…

Adam se mit à rire, doucement. C’est vrai, il n’était pas véritablement la personne la plus… active, qu’il connaissait. Mot mal choisi, car il passait tout son temps à bouger et à réfléchir à des choses inutiles en faisant les quatre cents pas dans sa chambre. Mais, ça, ce n’est pas vraiment une activité physique, juste… De l’hyperactivité.

— Tout de suite, tout de suite… C’est pas parce que t’es une force de la nature que- non, bon, ok, j’admets mon crime. dit-il, avec un grand sourire, presque celui d’un enfant. A cet instant, il était véritablement craquant et mignon. On aurait eu envie de lui faire un câlin, sûrement ; si on n’était pas un camé en plein manque, ceci dit.

L’autre, pour toute réponse, sembla faire comprendre à Adam qu’il allait passer de très bons moments en sa compagnie… C’était juste… Une véritable incitation à la débauche et à la luxure. Adam pencha sa tête en arrière, en sentant l’autre bouger. Il se débattait avec son pull, et dans l’action, son T-shirt se souleva aussi – qu’Adam aimait les scènes stéréotypées et clichées dans la vie de tous les jours ! –, laissant à Adam le loisir d’observer son bas-ventre. Ce qui le laissa… Songeur, et un peu baveur. Franchement, c’était juste fait exprès. L’autre répondait à chacune de ses pensées obscènes par un acte encore plus obscène, il se croyait dans un film porno’ qui allait mal tourner.

— Désolé, je ne suis plus habitué à avoir 36000 couches de vêtements sur moi…

— Sérieusement, c’est comme si t’étais photoshoppé, c’est abusé.

Quoi.
Non.
Mais non, Adam.
T’as pas dit ça, quand même, si ?


Attendez.
Pas habitué à avoir plusieurs couches de vêtements sur lui ? Il saigna du nez mentalement en imaginant avoir affaire à un... garçon à service, devant lui.

Cherchons à changer de sujet, voulez-vous. Il regarda la bière dans sa main droite, et fit une petite grimace. Il se pencha jusqu’à la table basse et la posa là, avant d’avoir une réaction de dégoût, presque.

— C’est pas la meilleure que j’ai pu goûter… Je crois que je ferai plus confiance à mon père.

Il se reposa à sa place et s’étira un peu dans le canapé, toujours aussi allongé qu’il était. Bouger ses fesses auraient été trop durs pour lui, définitivement. Son T-shirt s’était un peu remonté, et on pouvait voir son nombril, mais il était bien trop fatigué pour faire quoique ce soit pour le remonter. Quoique, il aurait fallu qu’il se déhanche et donne des coups de fesses dans le canapé pour le débloquer et pouvoir le réajuster. Il sourit mentalement et se dit qu’il ferait mieux de jouer de ses charmes – qu’il imaginait inexistant, en fait – avec le gars à côté de lui, sait-on jamais. Alors, il s’exécuta. Très doucement, il leva son bassin, en un geste très sensuel, et réajusta son T-shirt, avec une lenteur assez extravagante. Ne pouvant observer la réaction de Tennessee – cela aurait été quand même trop obvious, comme plan drague – il se contenta d’extrapoler. De toute façon, il le saurait. Si l’autre lui sautait dessus, Adam ne s’était pas fait que des idées. Il était à peu près sûr que l’autre l’avait un peu observer… Et pas seulement par pure curiosité quand à ses capacités sportives, mais pour autre chose. Ceci fait, il décida qu’il était temps de se relever. Il devait autre chose à son sauveur du jour. Il ne savait pas trop comment l’autre allait le prendre, mais malgré tout, c’était la moindre chose. C’était ce que son père lui avait appris, dans son enfance. Et puis, lui, le fils de l’avocat, n’avait aucun problème avec ça… Il avait même un piano, et un studio assez spacieux, tous frais payés par le ‘’pai’’, comme aurait dit sa mère. Il se leva et fouilla rapidement dans un tiroir, et sourit en trouvant son portefeuille. Il en sortit deux billets, un de vingt et un de cinq, et les tendit à Tennessee.

— Tiens ! Je sais pas trop si c’est dans la coutume par ici, mais tout travail mérite son dû, après tout. dit-il, en lui souriant beaucoup. Je t’aurais bien donné plus, mais c’est tout ce que j’avais sur moi.

Il vit l’autre boire une autre gorgée, pas forcément super sûr de lui. Définitivement, il en était sûr, elle n’était pas très bonne. Comparé au gars qui la buvait. – Tais toi, Adam. Il s’adresse une baffe mentale – mentalement, il devait certainement avoir les joues très rouges voire mêmes violacées au vu de tout ce qu’il se foutait dans la gueule – et détourna un peu le regard, avant que son compagnon – non, pas ce mot – ne reprenne la parole.

— Il est pas un peu tard dans l’année pour emménager ? A moins que tu n’ailles pas à l’unnif du coin…

Aie, que devait-il répondre à ça ? ‘Alors en fait, j’ai trouvé des traces de ce que je cherchais, des vampires, ici, et je me suis dit que ça serait bien de venir ici.’ ? Nan, valait mieux pas. Mentir allègrement ? Ca allait lui retomber dessus tellement violemment si un jour la vérité s’apprenait qu’il se dit que c’était une mauvaise idée. Alors… Dire partiellement la vérité, ça pouvait sembler sympa.

— En fait… Si, je vais à la fac juste à côté. En Littérature. J’ai préféré déménager à Mystic Falls… Pour des raisons personnelles, on va dire. J’en avais un peu marre de la Nouvelle-Orléans, et je voulais voyager. Et puis, ça me permet de me gérer sans que mon père ne s’occupe de tout. Avoir un père qui s’intéresse à soi, c’est cool, mais qu’il marche sur ma vie et m’empêche de geeker ou autre si j’en ai envie, ça commençait à m’embêter un peu. Et puis… C’est charmant, par ici. Quoique beaucoup moins… vivant, que la Nouvelle-Orléans. Et plus petit, aussi. J’aurais du mal à me perdre ici…

Le mot avait été choisi avec un petit rictus de malice sur le visage. ‘’Vivant’’, quand la ville est pleine de zombies, de vampires, de loups-garous, et de tout le reste, c’était effectivement assez drôle.

—  Si tu veux j’te ferai visiter contre quelques bières ou pièces…

Adam sourit… Et se dit qu’effectivement, il ne serait pas contre le fait de payer le jeune homme devant lui. Encore une baffe mentale, comme pour calmer ses pulsions qui revenaient au galop toutes les cinq secondes – décidemment, lui qui pensait la puberté passée ! Il semblait qu’il se trompait gravement…

— Avec plaisir… un grand sourire. Il faut bien que je te paye un vrai café, quand même, pour m’excuser des bières.

Puis, il se permit de reposer la même question à son interlocuteur – ce mot allait quand même mieux que celui de tout à l’heure, disons qu’il provoquait moins de réactions gênantes, va-t-on dire. Il s’assit sur son meuble derrière, celui d’où il avait tiré son portefeuille.

— Et toi ? Que fait mon super-héros pour vivre par ici, dans ces contrées paisibles ?

Il priait intérieurement qu’il lui réponde qu’il allait à l’université du coin. Pour pouvoir se rincer l’œil, déjà, mais aussi pour ne pas être tout seul. Qui sait, ça pouvait peut-être déboucher sur quelque chose de beau ?

— D’ailleurs, tu es libre, ce soir, peut-être ? Je comptais aller au ciné voir un film qui avait l’air sympa, mais accompagné, c’est mieux, quand même.

Dis oui, Tennessee. Dis oui, tout simplement, à tout ce que te dira Adam.
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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeDim 18 Oct - 20:22

Un petit coup de main
Adam & Tennessee
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Tennessee était un peu gêné d’avoir galérer avec ce pull à la con mais la remarque d’Adam lui fit directement plaisir.

— Sérieusement, c’est comme si t’étais photoshoppé, c’est abusé.

Le courant passait, passait vraiment, genre à la vitesse de la lumière, la 4G des relations interpersonnelles. Il sourit alors qu’Adam changea de sujet en parlant du goût de la bière. Tennessee ne répondit pas, pour lui toutes les bières avaient ce même goût dégueulasse. Il le regarda s’allonger de nouveau et gigoter de manière, particulière. S’ils n’étaient pas de parfaits inconnus l’un pour l’autre, il aurait parié sur un plan drague de sa part. Côté sentiments, il avait longtemps été trop proche de son meilleur ami et ça avait mal tourné quand sa mère l’avait compris, l’obligeant à « cesser ces fréquentations malsaines », c’était la seule relation du type qu’il avait jamais eu. Par contre, Adam se présentait comme un candidat idéal pour remplir ce rôle bien que les pensées de Tennessee étaient entièrement axées sur la manière dont il allait pouvoir se faire de l’argent. D’ailleurs il nota bien l’endroit d’où le jeune homme sortit son portefeuille et le trouva d’une naïveté monstre. Déjà qu’inviter un parfait inconnu chez soi c’était risqué, mais alors lui montrer où il rangeait son argent c’était de la folie. Tennessee n’était pas mal intentionné bien qu’il se surprit à se demander combien il pouvait y avoir de billets dans ce studio. Il lui tendit vingt-cinq dollars avec un grand sourire tout plein de dents :

— Tiens ! Je sais pas trop si c’est dans la coutume par ici, mais tout travail mérite son dû, après tout. Je t’aurais bien donné plus, mais c’est tout ce que j’avais sur moi.

Il les saisit directement et les fourra dans la poche de son jeans avant de le remercier :

« Merci, j’avoue qu’ils tombent à pique, je suis complètement fauché en ce moment »

Il était bien inutile de préciser quel était le gouffre qui engloutissait le peu d’argent qu’on lui laissait avoir. Apprendre qu’il allait dans la même université que lui le fit sourire. Bien qu’il connaissait pas mal de gens, il savait que sa réputation n’était pas tip top bien qu’il essayait le plus possible de ne pas s’approcher de ces cadavres ambulants. Lui il était différent, il avait le contrôle n’est-ce pas ?

— Avec plaisir… un grand sourire. Il faut bien que je te paye un vrai café, quand même, pour m’excuser des bières. Et toi ? Que fait mon super-héros pour vivre par ici, dans ces contrées paisibles ?  D’ailleurs, tu es libre, ce soir, peut-être ? Je comptais aller au ciné voir un film qui avait l’air sympa, mais accompagné, c’est mieux, quand même.

Tennessee se mordit de nouveau la lèvre, il n’y allait pas par quatre chemins le petit là. Deux invitations en même temps plus une recherche d’infos sur ses activités principales.

« Dis, t’as pas peur que je sois un sereal killer qui va te découper en morceau et jouer au croquet avec tes os ? Mais bon, comme je ne mange personne ce soir, je veux bien aller boire un café et que tu m’offre un ciné. Comme je t’ai dit, je suis fauché comme les blés ces temps-ci, va falloir que je me trouve un travail. »

Ou alors quelqu’un pour l’entretenir. Le travail, il pouvait oublier. La ville était déjà petite et tous les étudiants du coin se battaient déjà pour la moindre offre d’emploi. Même pour promener des chiens il y avait de la concurrence alors bon. D’un coup, il eut comme une baisse de régime en pensant à ce détail. Comment allait-il faire pour suivre ses cours tout en cherchant de l’argent sans que sa grand-mère ne le crame. Si elle découvrait qu’il continuait à entretenir ses mauvaises habitues, il était bon pour finir en désintox ou en prison, ne sachant pas vraiment lequel des deux était le pire.

Il reprit ses esprit et remit son pull qu’il venait à peine d’enlever avant de se lever :
« Je connais un café sympa dans le coin, il y a moyen de rester tranquille sans se faire emmerder. Et c’était quoi ce film dont tu me parlais ? »

Il avait volontairement omis de dire qu’il serait à la même université et sans doute sur le même campus que lui. Il n’était pas du genre à aimer faire courir les gens mais, bien qu’il trouvait son interlocuteur vraiment mignon, il restait sur ses gardes et gardait en tête que le plus important ce n’était pas de se faire de nouveaux potes ou conquêtes ou quoi que ce soit mais bien de réunir au plus vite 70$ avant que les effets de manque ne se fassent bien trop présents. De plus, il n’était pas du genre à céder la première nuit bien que l’idée d’en profiter pour s’emparer du portefeuille lui vint en tête et l’effara. Comment pouvait-il penser cela ? Surtout qu'Adam avait préciser que les 20$ étaient tout ce qu'il avait sur lui.



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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeDim 18 Oct - 23:25

Un petit coup de main... × ft. Adam & Tennessee

La réaction de Tennessee – appelons le Ten’, ou dix, ou 10, pour les intimes – à l’argent fit sourire Adam autant qu’elle le fit frissonner. Ce n’était pas étonnant, mais il n’y avait même pas songé. Il avait la chance d’avoir un très bien portant, même riche, pour ne rien cacher, et un héritage familial plus que conséquent. Mais ce n’était pas forcément le cas de tout le monde. Adam était plus riches que la plupart des adultes et des habitants des Etats-Unis, alors, il n’avait jamais connu autre chose. Et c’est là qu’il comprit ce que pouvait être le quotidien des personnes qui n’avaient pas sa chance. Toujours à devoir quémander, demander aux autres, c’était… Horrible, en soi. Peut-être son Tennessee ne pouvait pas sortir, et qu’il vivait dans la misère absolue. Plus Adam y réfléchissait, plus il adoptait un regard et une mine préoccupés. Il lui sourit, pour brouiller les pistes, et lui reparla de son projet de sortir ce soir. Il en avait bien besoin après cette longue journée, et son père lui avait conseillé d’aller au cinéma, pour profiter du film de ce soir, qui pouvait s’annoncer intéressant. Un thriller, apparemment, avec des jeunes coincés dans un chalet en pleine montage, un assassin les traquant. ‘’Until Dawn’’, le nom. Ca pouvait être assez intéressant, ma foi ! Et puis, ça lui permettrait la petite flippe du soir, juste avant de dormir. Juste ce qu’il aimait pour s’endormir, tout seul, la nuit, dans sa chambre… Parfait, parfait.

— Dis, t’as pas peur que je sois un sereal killer qui va te découper en morceau et jouer au croquet avec tes os ? Mais bon, comme je ne mange personne ce soir, je veux bien aller boire un café et que tu m’offre un ciné. Comme je t’ai dit, je suis fauché comme les blés ces temps-ci, va falloir que je me trouve un travail.

La réaction de Tennessee le fit éclater de rire. Un rire vrai, honnête, et doux. Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas ri comme ça, et ça faisait vraiment du bien. Il pleurait presque de dire. Il s’arrêta, petit-à-petit, baissant la tête au sol, avant de la relever à peine, plantant ses yeux marrons dans ceux de Tennessee, avec un sourire en coin vraiment adorable. Il savait qu’il allait oser. Oui, il allait oser le dire. Il allait certainement s’enterrer après, mais il allait le dire, et Tennessee allait certainement fuir en courant. Mais pour son honneur personnel, il se devait de le répondre. Vraiment. Tout de suite. Là. Il prit une petite inspiration, et, d’un air moqueur, répondit :

— Je croyais que les super-héros étaient normaux et sauvaient les êtres humains, moi ! Et puis, t’sais, au vu de ta bouille d’ange, de ta gueule d’amour, de ta belle tignasse si bien coiffée et de tes yeux magnifiques, tu pourrais te rouler dans une flaque de sang avec un joint à la bouche que t’aurais quand même pas l’air d’un serial killer complètement fou. Désolé.

Ceci étant dit, il ne put s’empêcher de sourire comme un idiot à sa propre sorte de punch line. Et il décida qu’il allait quand même répondre à tout ce qu’avait dit Tennessee, juste avant.

— Tu cherches un travail ? Ca tombe bien, j’ai besoin d’apprendre pas mal de choses sur les environs, et d’un guide touristique. J’suis sûr que c’est dans tes cordes, non ? D’ailleurs, en fait, j’ai autre chose à te demander, qui risque de te faire marrer.

Oui, bon, juste après avoir essayé de paraître pour plus qu’un gars qui savait pas porter ses propres affaires, c’était peut-être trop tôt pour briser l’élan de classe qu’il venait de se créer. Bon, tant pis : de un, il voulait revoir Tennessee le plus souvent possible, parce qu’il lui paraissait attachant et drôle, de deux, il voulait l’aider, de trois… Bah, il avait besoin d’apprendre à cuisiner. Oui, oui, c’était ce dont il s’agissait.

— Tu sais cuisiner ? Parce qu’on dira que même faire cuire des pâtes, pour moi, c’est mission impossible. Si tu vois où je veux en venir, bien sûr.

Il l’entendit parler d’un café pas trop loin. Oh, oui, great idea. Il ne dirait pas non à une petite douceur. A vrai dire, cette petite douceur pourrait très bien être le café – ou le chocolat chaud, pour lui – ou Tennessee. Quoiqu’il était presque sûr de pouvoir viser les deux, en fait. A cette pensée, il se mit à sourire incontrôlablement. Calme-toi, Adam. Si ça se trouve, ce gars était vraiment un psychopathe complètement taré qui allait te tuer à le première occasion pour te prendre ton argent. Ouais, non, peu probable, au vu des regards que les deux s’échangeaient : plus que des regards, ça ressemblait à une invitation à tester le confort du lit et du canapé, et aussi la température de l’eau de douche. Ah, oui le film, c’est vrai.

— Un thriller ! Until Dawn. Des adolescents coincés dans un chalet à la montagne, avec un serial killer qui les traque. C’est p’tet quelqu’un de ta famille, qui sait ? Et je suis pas contre un bon chocolat chaud après tout ça. T’en fais pas pour les notes et autre, je m’en charge. Si t’as pas peur de me voir conduire… Suis-moi ! dit-il, tout en sortant des clés des poches de son blouson, qu’il avait posé négligemment sur la table à manger, et avec un grand sourire.

Il avait déposé sa voiture pas trop loin, la veille, en venant dormir, pour tester le studio. Il était retourné en train à la Nouvelle-Orléans, afin de charger les affaires dans le camion et de revenir jusqu’à Mystic Falls. Ca évitait à son père de devoir bouger, lui qui avait une journée très chargée, aujourd’hui.
Intérieurement, il s’en voulait presque d’avoir proposé à Tennessee de sortir. Le fait qu’il était sans le sou, le fait qu’il était riche, le fait qu’il avait un cabriolet… Est-ce-que l’autre allait être intimidé, ou même allait commencer à le détester pour tout ce qu’il n’était pas ? Il n’espérait pas, lui, il voulait réellement, plus que tout, passer son temps avec Ten’.

Il enfila son blouson en cuir noir, attendant la dernière confirmation de l’homme devant lui.
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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeLun 19 Oct - 17:58

Un petit coup de main
Adam & Tennessee
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Sa remarque déguisée sur la naïveté de son interlocuteur n’eut pas l’effet escompté et celui explosa tout simplement de rire. Il ne savait pas trop comment le prendre car soit il riait avec lui soit de lui. Après tout, peut-être que dans la pièce, le plus dangereux c’était bien Adam. On ne se méfiait pas assez des petits touts calmes, on redoutait trop les grands costaux, sans doute parce qu’une claque de l’un ou de l’autre n’avait pas du tout le même effet sur l’ossature du visage.  Quand son fou rire solitaire le lâcha, il prit un petit air moqueur pour lui dire :

— Je croyais que les super-héros étaient normaux et sauvaient les êtres humains, moi ! Et puis, t’sais, au vu de ta bouille d’ange, de ta gueule d’amour, de ta belle tignasse si bien coiffée et de tes yeux magnifiques, tu pourrais te rouler dans une flaque de sang avec un joint à la bouche que t’aurais quand même pas l’air d’un serial killer complètement fou. Désolé.

La mâchoire de Tennessee se décrocha et il ouvrit la bouche d’un centimètre. Jamais un étranger ne lui avait parlé comme ça. Sauf une fois une clodo bourrée qui sentait l’urine de poisson mais, ça ne comptait pas vraiment. Du coup, il ne savait pas trop comment le prendre non plus. Il avait toujours eu cette impression gênante que le monde entier était hétéro et que c’était à lui de s’adapter mais visiblement, ce garçon était l’exception qui confirmait la règle. Il le draguait ouvertement et Tennessee finit par esquisser un mini sourire qui disparut en une seule seconde, juste le temps qu’il fallait pour se rappeler qu’il avait vingt-cinq dollars dans la poche, les vingt-cinq dollars d’Adam. Le prenait-il pour un gars de mauvaise vie pour rester poli ?

— Tu cherches un travail ? Ca tombe bien, j’ai besoin d’apprendre pas mal de choses sur les environs, et d’un guide touristique. J’suis sûr que c’est dans tes cordes, non ? D’ailleurs, en fait, j’ai autre chose à te demander, qui risque de te faire marrer.

Tennessee sentait venir la demande de faveurs particulières qui ne le feraient pas rire du tout. Il était intérieurement frustré et en colère qu’on puisse penser ça de lui mais il y avait toujours cette idée insolente de se faire de l’argent facile, argent dont il avait absolument besoin. Non, c’était inconcevable, bien qu’Adam lui plaisait, il ne pouvait pas s’abaisser à ça, il n’y aurait plus de frontière entre lui et les camés cadavériques qui déambulait dans les salles quartiers.

— Tu sais cuisiner ? Parce qu’on dira que même faire cuire des pâtes, pour moi, c’est mission impossible. Si tu vois où je veux en venir, bien sûr.

La surprise se lit dans ses yeux, s’il n’avait pas ponctué sa phrase d’un « Si tu vois où je veux en venir, bien sûr », il l’aurait presque pris aux sérieux. Tennessee se mordit la lèvre ne sachant plus trop quoi penser. Soit il voulait que le camé lui prépare à manger, soit c’était une demande déguisée maladroitement. De toute façon, Tennessee n’était jamais derrière les fourneaux. Sa grand-mère prenait à cœur de lui préparer tout un tas de petits plats et autres pâtisseries dans le but de l’engraisser comme une volaille.

Quant à la proposition, il ne savait pas quoi penser et choisit de l’ignorer pour le moment en remettant son pull sa veste et en annonçant :

« Je connais un café sympa dans le coin, il y a moyen de rester tranquille sans se faire emmerder. Et c’était quoi ce film dont tu me parlais ? »

Adam avait un grand sourire qui mit Tennessee mal à l’aise.

— Un thriller ! Until Dawn. Des adolescents coincés dans un chalet à la montagne, avec un serial killer qui les traque. C’est p’tet quelqu’un de ta famille, qui sait ? Et je suis pas contre un bon chocolat chaud après tout ça. T’en fais pas pour les notes et autre, je m’en charge. Si t’as pas peur de me voir conduire… Suis-moi !

Il sortit des clés de voiture de sa poche pour illustrer ses propos. En plus d’une balade en voiture, il avait droit à se faire offrir le café et le cinéma. Cuisiner … C’est ça. Tennessee le suivit sans trop savoir quoi dire, plongé dans ses pensées. Voir le cabriolet lui rappelait sa propre voiture qu’il avait à New York, qu’il n’avait pas pu emmener ici, condamné à prendre le bus et le train pour que sa grand-mère soit sûre qu’il ne parte pas trop loin et trop facilement dans un élan de folie parfumée. Adam mis sa veste et attendit que Tennessee valide ses plans, ce qu’il fit d’un hochement de tête avant de monter dans la voiture en place passager.
Il écouta Adam parler tout le trajet et répondit distraitement, toujours perturbé par cette histoire de cuisine. D’un côté il refusait de tombe aussi bas, de l’autre le manque commençait à lui retourner la tête et Adam n’était pas un vieux pervers cintré qu’on pouvait voir dans le films. En tout cas, vieux, il ne l’était pas, pour l’autre partie de la proposition il espérait être dans le vrai.

Il lui indiqua le chemin du café et se dit qu’une boisson chaude en ce mois d’octobre particulièrement froid ne pouvait que l’aider à y voir un peu plus clair. Il continua à discuter en essayant d’en dire le moins possible sur lui par réflexe et aussi parce que la situation le mettait mal à l’aise. Plus les heures passaient, plus il avait l’impression qu’il n’allait pas survivre le lendemain s’il ne prenait rien cette nuit. Au final, il lâcha :

« Ah et euh, j’accepte de … cuisiner pour toi ce soir du coup … Mais faut au moins quarante dollars pour ça et on annule le ciné »

Adam, sans doute pas mal intentionné, devait songer à une éventuelle liste de course alors que Tennessee était en pleine remise en question. Malgré tout, il se dit qu’il n’en serait pas là si ses parents ne l’avaient pas autant bridé.

Sur le chemin du retour, il ne dit pas un mot, se contentant de regarder par la fenêtre appréhendant de plus de en plus les instants qui allaient suivre. Une fois dans l’appart, il retira sa veste presque en tremblant, aussi craintif et honteux qu’un gamin surpris par sa mère à faire la bêtise de sa vie. Il attendit qu’Adam s’éloigne vers la cuisine en parlant pour prendre son courage à deux mains et une grande inspiration avant d'ôter son tee-shirt en fixant le sol, restant vêtu d'un simple jeans dans le salon.



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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeMer 21 Oct - 18:54

Un petit coup de main... × ft. Adam & Tennessee

Alors, certes, Adam aimait admirer les expressions faciales de Tennessee. Vraiment. Mais, en ce moment, tout était bien différent de ce qui s’était passé lorsqu’il l’avait rencontré. Il s’était toujours demandé s’il aimait les filles ou les garçons, et, là, clairement, il se dit que la balance avait penché d’un côté – celui du côté obscur de la force. Bon, en soit, cela ne le dérangeait pas. Quoique cela faisait une chose en plus à cacher, à dissimuler, il allait devoir mentir encore plus, et stresser encore plus. Mais c’était surtout la future réaction de son père qui allait lui faire très mal. – Wait, wait. N’allons pas si vite : il y a encore quatre ans, il était follement amoureux d’une demoiselle, et, d’ailleurs, il n’avait pas l’impression d’avoir changé du tout au tout concernant… ça. Quoiqu’il en soit, les expressions faciales de Tennessee, disais-je, avant de digresser vilainement, étaient bien différentes de celles qu’il faisait lorsqu’ils s’étaient rencontrés. En fait, il était beaucoup trop hésitant, stressé, distant, apeuré même peut-être. Il pouvait sentir un peu de dégoût. Peut-être n’était-il pas du tout de ce bord-là, et les différentes réactions d’Adam l’avait violemment refroidi. C’était une possibilité comme une autre, c’est vrai. Il en prit compte, et, lorsqu’ils allèrent au café, il préféra changer de registre. Plutôt que de la drague et du rentre-dedans, comprenant qu’il avait fait une assez grossière erreur, il reprit sur un registre assez amical. Il lui posa plusieurs questions, auxquelles il répondit de façon assez évasive. Génial, il s’était carrément mis-à-dos son sauveur plutôt agréable à regarder, et, qui, à la base, lui semblait vraiment gentil. Damned.

Au moins, il acceptait de lui parler pour lui montrer le chemin du café. Il n’apprit que peu de choses dans la voiture, alors qu’il conduisait : apparemment, il semblait qu’il étudiait quelque chose s’apparentant à de l’économie – ce qu’Adam n’avait jamais réussi à aimer, génial – et qu’il habitait depuis assez peu de temps ici, mais assez malgré tout pour connaître un peu les environs. Il ne savait même pas à quelle fac il allait – la même ? il avait envie de se dire qu’il espérait, mais, finalement, il n’était pas vraiment sûr, au vu du changement d’ambiance plus que certain dans l’air – ni s’il avait des passions ou autre. En fait, il n’avait absolument rien appris de lui. Ce qu’il trouvait plutôt triste. Après le café, ils remontèrent dans le cabriolet. Alors qu’Adam partait vers la route du cinéma, prêt et excité à voir Until Dawn, qui, quand même, lui faisait de l’œil comme peu de films avant, il fut interrompu par Tennessee, qui lâcha une phrase, rapidement, et pourtant hésitant. Ok, définitivement, il l’avait mis mal-à-l’aise, véritablement.

— Ah et euh, j’accepte de… cuisiner pour toi ce soir du coup… Mais faut au moins quarante dollars pour ça et on annule le ciné.

Eh, mais, euh, et mon ciné, alors ?! Adam ouvrit la bouche, et fit de petits yeux, l’air complètement étonné et déçu à la fois. Il voulait le voir, son film, lui ! Et puis, pourquoi ce revirement de situation si soudain ? Et, faire à manger et aller au cinéma étaient-ils si contraires et irréalisables la même journée ? Il ne comprit pas, mais il accepta tout de même la proposition de l’autre, se disant que c’était sa chance de se racheter. Ne comprenant toujours pas à quel point Tennessee était à côté de la plaque, il dit alors, l’air sarcastique, tentant de faire un peu d’humour :

— Eh bah, tu te fais payer cher !

Oh, mon Dieu, Adam, si tu savais à quel point tu venais de déclencher un sentiment de honte et de dégoût en Tennessee… Parfois, tu devrais réfléchir un peu plus à ce que tu dis, pour éviter de choquer les autres. Quoiqu’ici, c’est surtout Tennessee qui ne comprenait absolument rien et avait tout avalé de travers. La suite des évènements s’annonçait véritablement drôle, à écrire et voir, en tout cas. A vivre, ça, je ne sais pas… Adam se gara près d’un distributeur d’argent, lança un « attends juste quelque secondes », et retira une petite centaine de dollars. De quoi appâter la vue de son futur professeur de cuisine. Il les ramena chez lui, effectuant un créneau parfait, puis ils remontèrent jusque dans son studio – il était encore fatigué de cette montée si abrupte lorsqu’il invita Tennessee à se mettre à l’aise, qu’il allait chercher de quoi boire. Oui, se mettre à l’aise. Il alla chercher deux verres, et sortit une bouteille de coca. Il les remplit, et, alors qu’il revint auprès de Tennessee, regardant d’abord les verres, ne faisant pas spécialement attention au jeune homme, essayant surtout de ne rien renverser, il fut attiré par une couleur inconnue du côté de Tennessee. Depuis quand son T-shirt était couleur peau ? N’était-il pas blanc ?

Ah, non, autre question.

Depuis quand était-il torse nu ?

— Alors, euh, bah, c’est délicieux, comme vue, hein, vraiment, mais c’est pas trop ma définition de tenue de cuisine. Enfin, après, si tu veux te mettre à l’aise, pas de souci, c’est vrai que je t’ai dit que tu pouvais, après tout…

Il détourna le regard. Et, comme pour se réveiller, il but son verre de Coca cul-sec. Idem pour celui de Tennessee. Il n’était pas outré, juste complètement étourdi parce qu’il venait de voir. Il posa les verres sur la table de salon, vides, de toute façon, et plongea son regard dans celui de Tennessee – exercice plus que difficile quand tout ce qui se trouvait juste en dessous de sa gorge était appétissant – en fronçant des sourcils. Et là, illumination.

Il écarquilla les yeux.

Il ouvrit la grande bouche.

Et il bougea sa tête en arrière, détachant son regard des yeux de Tennessee. Expression assez efficace pour faire comprendre qu’il avait comprit. Quarante dollars, cher pour un cour de cuisine, non ?

— Nan ne me dis pas que tu pensais que enfin que tu croyais que je voulais te- non mais je non enfin je suis pas de ce bord-là enfin en fait je sais pas vraiment mais même ça veut dire que toi aussi tu voulais euh NON mais qu’est-ce-que quoi-

Il s’arrêta d’un coup. Son cœur s’accélérait d’un coup, très rapidement. Il baisse son regard au sol, se cambrant un peu. Il avait du mal à respirer. Il recula et ne put s’empêcher de perdre l’équilibre. Il se cogna contre son meuble derrière-lui. Sans attendre de réaction, il se retourna, s’appuyant contre le meuble. Il haletait, quelques gouttes de sueurs coulaient sur son visage, qui devint d’une pâleur cadavérique. Il perdait, petit-à-petit, conscience. Avant que cela n’arrive complètement, il se saisit de la boite de cachets juste à côté, sous le plateau de fruits, et en avala quatre d’un coup, sans Coca ni eau pour faire passer. Il essaya, tant bien que mal, de se calmer, et de ralentir sa respiration.

— Oh putain je suis complètement débile c’est pas possible j’ai même pas compris pourquoi t’avais changé d’attitude d’un coup-

Il se tut, comprenant que cela serait bien plus pratique pour reprendre son souffle. Au fur et à mesure des minutes qui passaient, il sembla reprendre une couleur normale, et sa respiration était de moins en moins saccadée. Avant que l’autre ne puisse prononcer un mot, il se retourna, et dit, pointant les deux boites de cachets :

— Traitement contre l’hyperactivité pour celui-là, traitement pour éviter les crises d’angoisses ou les attaques de paniques. Marche pas très bien, comme t’as pu le constater.

Là, il remarqua quelque chose.

Tennessee était toujours torse nu.

Et, là, il ne s’empêcha pas de le reluquer, trop perdu dans ses pensées.

Un, il avait des pectoraux parfaits.
Deux, ses abdominaux étaient bien saillants.
Trois, le caricatural « V » était bien là.
Quatre, il était en train de tellement le regarder qu’il ne pourrait plus faire croire, même une seconde, qu’il n’était pas attiré.
Cinq, l’autre ne semblait pas vouloir se rhabiller.
Six, IL ETAIT ENCORE TORSE NU.
Et, sept, il était vraiment bien foutu.

— Photoshopped, définitivement. lâcha Adam en un soufflement.
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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeSam 24 Oct - 20:56

Un petit coup de main
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Tennessee sentait son cœur battre à une vitesse anormalement élevée et avait mal au ventre. Dans la liste des choses gravissimes qui pouvait lui arriver il y avait : Une bonne gastro, un infarctus, un malaise ou tomber amoureux. Ce n’était aucun de ces phénomènes désagréables et handicapants, juste ce sentiment de faire quelque chose de grave, aux conséquences hors du commun, quelque chose qui allait chambouler sa vie. C’était sûr que s’il le faisait une fois, il allait recommencer encore et encore, se perdant un peu plus à chaque fois. Dans la voiture de cet inconnu relatif, il se dit pour la première qu’il avait peut-être vraiment un problème, il chassa cette idée en se répétant qu’il n’était pas responsable de sa situation, c’était toujours plus facile à se faire croire.

Quand Adam répondit qu’il se faisait payer cher, il ne sut pas quoi répondre. D’un autre côté, il ne connaissait absolument pas les tarifs en vigueur dans ce genre de situation mais visiblement, son interlocuteur était plus habitué. C’était d’ailleurs étrange parce qu’il n’avait pas du tout une tête à ça. C’était encore la preuve qu’on ne peut pas juger quelqu’un sur ses traits d’ange. Après tout, quand on voyait Tennessee et son sourire, on ne pensait pas à la douce neige extasiante. Dans le fond, toutes les apparences étaient fausses.

Il resta perdu dans ses pensées pendant tout le trajet du retour et quand son portefeuille sur pattes fit une halte pour retirer de l’argent à un distributeur, il eut la forte envie d’ouvrir la portière et bien vite partir, rentrer chez sa grand-mère. Le problème était que cet acte ne réglerait en aucun son premier et principal problème : son manque criant d’argent. Résultat, il resta là à attendre silencieusement, ses doigts tapotant nerveusement l’accoudoir du siège.

De retour au studio, il se piégea lui-même en fermant la porte derrière eux pendant qu’Adam allait dans la cuisine. Il y tenait vraiment à son prétexte. Et pendant que la honte et un puissante malaise faisait frissonner un Tennessee résigné, la situation bascula d’un coup dans un registre relativement comique. Adam le regardait avec deux verres de Coca en main et l’invité leva les yeux pour constater qu’il faisait un certain effet à son « nouvel ami »

— Alors, euh, bah, c’est délicieux, comme vue, hein, vraiment, mais c’est pas trop ma définition de tenue de cuisine. Enfin, après, si tu veux te mettre à l’aise, pas de souci, c’est vrai que je t’ai dit que tu pouvais, après tout…

Tennessee ouvrait la bouche de surprise. C’était quoi cette histoire. Soit il était parti dans un jeu de rôle bizarre dont il n’était pas informé, soit il avait tout compris de travers et Adam n’espérait vraiment que simplement manger et tout ceci ne serait qu’un concours de circonstance aussi déplaisant qu’hilarant, avec du recul. Il fallut un échange de regard pour que les deux comprennent. Celui qui tenait les verres désormais vide comprit que son invité s’attendait à un tout autre cours de cuisine. Et celui qui tâtonnait pour récupérer son tee-shirt avait les joues rouges malgré sa peau matte, conscient d’être complètement à côté de la plaque. Chose intéressante à noter, la petite voix de consommateur compulsif en lui, comme ils disent les gens civilisés, se dit que du coup il n’allait pas avoir d’argent ce soir. Et merde.

— Nan ne me dis pas que tu pensais que enfin que tu croyais que je voulais te- non mais je non enfin je suis pas de ce bord-là enfin en fait je sais pas vraiment mais même ça veut dire que toi aussi tu voulais euh NON mais qu’est-ce-que quoi-

Oui, tout se confirmait. Tennessee avait tant besoin d’argent qu’il avait vu une ouverture malsaine là où il n’y avait qu’une proposition innocente … enfin presque. La suite fut beaucoup moins drôle car Adam semblait … mourir sur le moment. Oui, à voir sur un écran ça devait être hilarant, à vivre beaucoup moins. Avec toutes ces émotions, le cœur de Tennessee était bien parti pour lâcher avant son trentième anniversaire. Il ne savait pas quoi faire et entra dans une panique statique. Adam avala des cachets avant de s’auto-insulter.

— Oh putain je suis complètement débile c’est pas possible j’ai même pas compris pourquoi t’avais changé d’attitude d’un coup-

Il lui fallut encore quelques minutes pour respirer normalement et Tennessee se calma en voyant qu’il n’allait plus être témoin/auteur involontaire d’un homicide.

— Traitement contre l’hyperactivité pour celui-là, traitement pour éviter les crises d’angoisses ou les attaques de paniques. Marche pas très bien, comme t’as pu le constater.

« Bah euh … »


Sympa de voir qu’il déclenchait des attaques de panique. Était-il si laid que ça, vu l’illumination dans le regard d’Adam, non. Ce détail réussit à lui faire esquisser un petit sourire qui s’agrandit quand il apprit qu’il était visiblement photoshopped. Donc, il conclut qu’il plaisait fortement à Adam mais de manière aussi innocente que possible. Bien bien bien.

« Je crois que j’ai tout compris de travers. Je suis désolé … Je ne veux pas que t’ait une sale image de moi, je n’avais jamais pensé faire ça avant mais, j’ai plus un rond. Et j’ai des … médicaments à acheter … Pour ma grand-mère »

Immonde bâtard manipulateur. Comment après tout ce cirque osait-il mentir de cette façon ? Il se rassura en se disant qu’à une certaine époque c’était considéré comme un médicament et que sa grand-mère serait triste de voir son petit fils en plein sevrage non ? Oui bon c’était complètement tiré par les cheveux mais bon. Il remit son tee-shirt, son pull et sa veste.

« Il vaut mieux que je parte je crois … Encore désolé pour tout ça, et de t’avoir mis dans cet état là »

A contre cœur il sortit les vingt-cinq dollars qu’Adam lui avait donné tantôt et les posa sur le dossier du canapé avant de se diriger vers la porte. Son attitude était incongruente, il avait besoin d'argent mais rendait celui qu'il avait. Il y avait deux raisons, la première était qu'il se sentait vraiment mal de ce qui s'était passé et se trouvait particulièrement sale. La deuxième était qu'il allait peut-être ainsi amadouer Adam et repartir avec la véritable somme dont il avait besoin. Oui, ce sentiment de saleté n'allait pas le lâcher avant un bon moment.




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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeJeu 29 Oct - 3:07

Un petit coup de main... × ft. Adam & Tennessee
Adam avait-il la tête d’un pervers ?

Ne répondez pas. Merci, il sait déjà.

Quand bien même, il ne put se calmer que difficilement lorsqu’il comprit tout ce qui se tramait derrière les différentes réactions de Tennessee à chacun de ses propos. Il ne s’attendait pas à ce que celui-ci le prenne pour un pervers capable de payer un autre être humain pour s’envoyer à l’air. Non, sérieusement, il avait vraiment l’air d’un pervers qui avait besoin de ça pour… ? Il se tut mentalement après s’être dit ça. Après tout… Il n’avait encore jamais eu de vrais amours, dans sa vie. Hormis un, mais du style ‘’unrequited love’’, donc rien ne s’était passé entre Adam et l’autre. Et, en fait, Adam n’avait encore fait du tout, de ce côté-là. Pas que l’envie lui manquait – bon sang ce que les êtres humains pouvaient être beaux, tous, les uns les autres ! – mais il avait envie d’être proche de cette personne, que ça soit un peu romantique. Un peu cliché, peut-être, mais il était une personne de principes, et très romantique. Très maladroit, dans son romantisme. Mais romantique malgré tout. Ce n’était pas de sa faute s’il était né sans trop savoir se maîtriser, savoir s’il n’était pas lourdaud, savoir s’il n’était pas de trop à un moment bien précis. Pas de sa faute s’il avait été élevé pour être le gars le plus socially awkward du monde. Oui, il essayait de se rassurer après tout ce qui s’était passé dans la pièce, qui, bien que de taille correcte, lui semblait de plus en plus petite au fur et à mesure que sa respiration s’accélérait puis décélérait. Il avait l’impression d’être collé au seul autre être humain présent dans la pièce, à savoir celui qui causait actuellement son mal-être. Lorsque l’autre sembla lui aussi comprendre à quel point la situation avait dégénéré, il se dit que, pour un premier jour dans la ville, il avait frappé et marqué plutôt fort.

Mystic Falls, ville de débauche, luxure, et quiproquos. Il écouta les propos de l’autre garçon, disant qu’il avait des problèmes financiers – mais, ça, il le savait déjà. Il lui avait déjà dit. Pas besoin de lui rappeler : il se souvenait très bien de sa propre réaction lorsqu’il avait conscience de déballer sa fortune au pauvre – dans tous les sens du terme – garçon devant lui. Sa honte. Sa culpabilité. L’histoire de la grand-mère ne le toucha pas plus que ça : il était déjà bien entamé, et même sans cette histoire – inventée de toutes pièces, ce dont Adam se doutait un peu, bien qu’à l’instant, il était ‘légèrement’ trop occupé à penser, vividement, obsessionnellement, à autre chose : à savoir, quoi faire ? –, il lui aurait certainement témoigné toute la pitié du monde. Ce qui… Aurait très bien pu être mal interprété par l’autre. Mais il avait l’habitude de tout faire à l’envers, d’être mal compris et de blesser les autres en voulant être le plus gentil, adorable, sincère et avenant possible. It’s a social anxiety thing. A son plus grand regret, l’autre remis ses vêtements et ses affaires. Enfin, était-il triste d’être débarrassé de la source de tout son embarras, de toute sa honte, et surtout, de ce qui l’empêchait de réfléchir et de faire des phrases dépassant les trois mots ? Ouf : dès que l’autre fit disparaître toutes traces de peau bien trop révélée, il sentit sa conscience revenir, et sa capacité à blablater tel l’hyperactif qu’il était lui revenir, petit-à-petit.

L’autre posa l’argent qu’il lui avait donné plus tôt, pour le remercier de ses services et s’excuser pour les bières. Il arqua un sourcil, trouvant ça très louche. Pourquoi quelqu’un en peine et sans-le-sou viendrait rendre de l’argent qu’il avait dûment méritée ? Il espéra cinq secondes que ce n’était pas sous le prétexte d’un stupide code d’honneur l’empêchant de lui prendre. Alors que son invité allait sortir, il fit une chose qu’il s’étonna lui-même de faire. Mais bon, c’était une journée pleine de surprises, alors… Etait-ce si étonnant ?

Il se lança, d’un bond, et saisit la toute petite liasse. De son agilité de guêpe, il les posa dans la main droite de Tennessee, et la saisit en même temps. Douce, chaude, tendue. Il sentait la force de l’autre découler dans sa main, qui, malgré tous les évènements, n’était pas moite. Elle était presque accueillante, presque, compte tenu du fait qu’Adam avait improvisé ce contact et ne s’était pas vraiment attendu à ça. Oui, lui. Il ne s’attendait pas à ça, pas à faire ce qu’il venait de faire. Qu’est-ce-que ça devait être pour Tenny’, alors… Il baissa les yeux, le regard, la tête, fixant le torse de l’autre, n’osant pas le regarder dans les yeux. Il le dominait par la taille, la stature, la carrure, et aussi le caractère. Il resserra sa prise sur la main de Tennessee, comme si… Comme s’il tenait par la main une personne qui lui était véritablement très chère et en qui il tenait. Ils ne se connaissaient pourtant que depuis trois ou quatre heures, mais dans cet environnement hostile qu’il venait de découvrir, le photoshoppé était le seul qu’il connaissait, et qui l’avait aidé. Il s’arrêta après s’être surpris à caresser, doucement, le côté opposé de la paume. Il se recula, de deux pas, toujours n’osant pas regarder son visage, comme s’il venait de faire une horrible bêtise, et fit en sorte de laisser l’argent dans la main de la personne devant lui.

« Je ne sais pas ce qui m’a pris. »

Ca, c’était plutôt vrai. Ok, complètement vrai. A cent pour cents. Et maintenant, qu’allait-il faire ? Laisser l’autre partir, comme ça, son cœur battant la chamade,  ne le voulant pas voir disparaître dans la nuit qui s’annonçait noire ? Non, il devait agir. Dire quelque chose, faire quelque chose.

« Tu sais… »

Bon début, mais il fallait désormais finir la phrase. Ce qui… S’annonçait plus compliqué qu’il n’y paraissait au départ. Devait-il dire ce qu’il voulait dire, au risque de perdre l’autre, pour toujours ? Et de finir si mal cette journée qui avait pourtant très bien commencé ?

« Tu es un horrible menteur. »

Définitivement, il avait décidé de mettre les cartes sur table, pour obtenir des réponses. Une autre fois, peut-être. Mais il ne voulait plus être dans le flou, ça le perturbait.

« Mais peu importe ta raison, je m’en fiche. Juste… Prends-ça. »

Il se dirigea vers là où il avait posé son portefeuille, et en saisit l’intégralité. Avant de tendre les liasses à Tennessee, il écrivit un petit mot sur un petit bout de papier qui traînait là, et le joint à ces liasses. ‘’Appelle-moi, Adam’’, suivi de son numéro de portable. C’était une invitation à rentrer dans sa vie, assez palpable. Il savait qu’il allait le regretter – mais il regrettait à peu près tout ce qu’il avait fait par le passé. Alors, une erreur de plus… Et puis, si cela lui permettait de mieux connaître Tennessee, ce n’était peut-être pas plus mal.
Saisi d’un vertige, il posa la main droite, la même qui avait saisi celle de Tennessee quelques secondes plus tôt et la posa sur sa tempe droite. Il releva enfin les yeux et regarda l’autre, qui se dédoubla presque, tant sa vue était brouillée.

Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] Tumblr_mzdjl3fEzQ1rt5ctno6_250

« Je suis… fatigué. Désolé, pour tout ça. Je ferais mieux… de me reposer. Ouais, ouais… »

Il se concentra un peu, puis parvint à dire :

« Tu devrais… Certainement… Rentrer chez toi. »
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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeMar 3 Nov - 21:58

Un petit coup de main
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Son propre comportement le rebutait mais il ne dégoûtait pas pour autant de son addiction, refusant d’admettre qu’il avait un problème, première étape vers la guérison. Il était donc là, à improviser un mensonge stupide et peu crédible dans le but d’arnaquer un gars naïf qui pourtant le plaisait dans sa candeur. Du coup, il ne sut trop comment réagir lorsqu’il lui prit la main pour lui rendre la liasse. Le moment était dans le fond très doux mais un peu gênant. S’il y avait une chose dont il n’avait aucun doute, c’était que son interlocuteur avait vraiment eu un coup de foudre pour lui. Après tout, qui serait assez bête pour donner de l’argent à un inconnu. Lui visiblement. Tennessee esquissa un petit sourire et baissa les yeux lorsqu’il sentit de légères caresses. Bon, visiblement il n’avait pas non plus tout mal interprété et même si ce n’était pas une histoire d’argent Adam l’appréciait peut-être un peu trop. C’était inattendu et il ne savait pas trop comment réagir. Du coup, il le laissa s’éloigner.

« Je ne sais pas ce qui m’a pris. Tu sais… Tu es un horrible menteur. Mais peu importe ta raison, je m’en fiche. Juste… Prends-ça. »

Oui son mensonge était pathétique mais, il n’avait pas vraiment d’autre choix. Il lui fallait cet argent, c’était presque une question de vie ou de mort. Il suivit donc Adam du regard pendant qu’il s’éloignait pour augmenter l’épaisseur de la liasse de billets. Il récupéra donc plus de cents dollars et un bout de papier avec son numéro et une invitation à l’appeler. Le camé de service ne s’attendait vraiment pas à un tel cadeau, c’était presque le double de ce dont il avait besoin. Son regard s’anima d’une profonde reconnaissance, lui qui craignait qu’un trauma lui soit nécessaire à l’obtention d’une seule dose. Le problème, c’était qu’Adam n’avait pas l’air de s’être remis de sa crise. Il était toujours tout hésitant et Tennessee craignait qu’il s’évanouisse. Du coup, quand il l’invita à partir, il n’en fit rien et s’approcha pour dire :

« Je ne partirai que quand je serai sûr que tu vas bien. Ca serait non-assistance à personne en danger et peut-être même délit de fuite»

Il avait dit ça sur le ton de l’humour pour dédramatiser un peu la situation alors que l’argent qu’il lui avait donné était déjà rangé dans sa veste. S’il voulait redonner contenance à Adam, il devrait être lui-même sans hésitation. Il prit donc la main de son « ami » et le conduisit vers la seule porte de l’appart qu’il n’avait pas encore poussée : celle de sa chambre. Bingo c’était bien ça.

« Il vaut mieux que tu te repose », dit-il d’un ton doux et protecteur « Je vais te préparer de quoi te remonter le morale, couche toi en attendant »

Il le laissa faire à son aise et se rendit dans la cuisine dont il ne connaissait pas vraiment la cartographie. Néanmoins, il ne fallut pas plus de quelques minutes à la préparation d’un bon chocolat chaud bien sucré. Il trouva même dans un placard quelques guimauves qu’il ajouta au mug presque trop chaud. Son retour dans la pièce fut discret pour ne pas déranger Adam qui s’était couché. Tennessee posa la tasse sur la table basse et s’accroupit pour être à la hauteur de son petit protéger.

« Bois ça, ça ira mieux. C’était toujours mon remède perso quand j’étais petit »

Alors que maintenant son remède perso consistait en un shoot d’une substance psychoactive illégale qui lui bouffait le cerveau, s’en était presque triste. Il chassa cette idée aussi négative que vraie pour dire avec un petit rire :

« J’ai bien compris que t’as un petit coup de foudre sur moi mais, je ne suis pas un gars bien, j’ai beaucoup d’emmerdes, trop que pour laisser quelqu’un entrer dans ma vie. Tu comprends ? Je suis un horrible menteur comme tu dis et un mec capable de tout faire pour quelques dollars. Il ne vaut mieux pas que j'empoisonne un garçon sage comme toi »

Il essayait de dire ça avec le plus de gentillesse possible mais il ne pouvait pas expliquer qu’il vivait chaque heure de sa journée dans l’angoisse que sa famille découvre qu’il n’était pas sevré et la moitié de ce même temps à se demander comment trouver de l’argent pour ne pas se sevrer.



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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeJeu 5 Nov - 19:04

Un petit coup de main... × ft. Adam & Tennessee
Adam cherchait désespérément à savoir comment il s’était retrouvé dans cette situation dès son premier jour dans cette ville. Il était du genre à attirer les ennuis et les situations les plus cocasses, certes, mais dès le premier jour, tout de même, se retrouver bordé dans son lit par un homme des plus charmants lui offrant un chocolat chaud – enfin, lui offrant, à la base c’était le sien, tout de même – et lui disant qu’il savait pertinemment qu’il était complètement sous son charme, c’était plutôt nouveau pour lui. Bon, retour en arrière sur les différents évènements de la soirée, cela s’imposait de force et en vitesse. Emménage, bière, récompense, sortie, sortie annulée, café, mec torse-nu, crise de panique – causée par… ? la timidité d’Adam, peut-être, et l’improbabilité dans n’importe quelle dimension de cette situation, certainement – suivi d’une déclaration voilée et… d’une autre crise de panique. Bien, journée normale pour Adam.
Il ne savait pas comment allait réagir Tennessee à tout ça. D’abord, le fait qu’il se soit montré bien plus tactile qu’il ne le pensait, et qu’il ne l’avait voulu. Pas qu’il ne voulait pas être proche du gars devant lui, non, il fallait bien être honnête ; mais il n’avait pas voulu lui montrer. Il aurait voulu maintenir l’ambigüité, l’innuendo, il aurait voulu voir dans le regard de Tennessee le doute et l’incertitude : non pas pour jouer, mais simplement car il n’assumait pas tout-à-fait d’être sous le charme – d’être TANT sous le charme, nuance et correction – de la première personne qui passait par là. C’était bien trop… ‘’pas lui’’. Oui, ce n’était pas lui, pas celui qui était tombé amoureux d’une seule personne par le passé, en ses vingt-et-un ans, avant de voir sa chance se faire voler et de souffrir et de décider ne plus aimer, jamais, pour l’avenir de son petit cœur déjà bien fragile. Tout ça, c’était quelqu’un d’autre, quelqu’un de crée et d’apparu en lui.

Puis, l’Autre le regarda dans les yeux avant de se saisir de ce regard si doux et si paisible, pourtant teinté d’une légère once d’inquiétude. Pourquoi, déjà ? Ah, oui, c’est vrai : Adam n’arrivait plus à respirer, et il se sentait presque perdre conscience – encore une fois, il était habitué à ça. Pas qu’il soit d’une faible constitution – il était normal, un peu maigrelet, ma foi – mais plutôt qu’il était une personne très émotive, conçue pour ressentir au double ou presque ce que ressentaient les gens normaux. Tout ça accompagné de la capacité à tenir ses émotions digne d’une petite cuillère – thanks, Dad – et vous obtenez la raison de ses nombreuses crises de panique, d’angoisse, et autres joyeusetés. Qu’il était bon d’être un Adam en ces temps de crise. Autre chose qui surprit le jeune sorcier : la main douce et chaleureuse qui se saisit de la sienne. L’Autre s’amusait-il à créer ce contact qu’il savait inespéré et interdit pour Adam, ou alors n’avait-il pas pris conscience de tout ça et l’avait par pur réflexe, comme pour rassurer et réconforter un ami qui ne se sentait pas bien ? Ca, Adam ne le saurait pas, du moins pas aujourd’hui : trop occupé à reprendre sa respiration, et à se laisser mener, il n’était pas véritablement des plus concentrés, ni même en position de poser ce genre de question. Là, à l’instant, il allait faire quelque chose qu’il aimait en temps normal, lui, l’homme timide mais hyperactif : il allait laisser une personne forte mener la danse, et le rassurer, calmer ses insécurités.

Quelque chose que sa mère, elle, n’aurait jamais aimé, ni même autorisé. Elle devait être celle qui dirigeait, celle qui menait les pions, celle qui décidait et menait l’assaut. Elle était le Roi de l’échiquier.

L’humour et le ton léger employé par celui qui serait définitivement son Ange-gardien du jour donna un sourire léger au magicien, qui n’aurait pas dit non à un peu d’humour pour dédramatiser la situation. Pourquoi se sentait-il si frêle et fébrile en présence de Tennessee ? Non, pas l’amour. Plutôt la fascination ; celle de savoir pourquoi se battait cet homme, pourquoi vivait-il alors qu’il semblait ici et absent à la fois. Comme un étranger à la vie, un étranger à sa propre vie. Camus aurait eu beaucoup à dire à ce sujet, certainement, mais Adam avait lui aussi sa partition à jouer, et son avis sur le sujet. Plus le temps passait dans son Mind Palace, plus il comprenait la situation. Tout ce qui arrivait était dû à un cocktail assez impressionnant d’admiration, fascination, jalousie, et d’un peu de respect accompagné d’une attirance physique assez prononcée.

Le ton devenait de la voix devint plus tendre, doux et en même temps sûr ; celui d’un grand-frère, ou d’un gardien, d’un homme prêt à endosser le rôle de protecteur. Se reposer, oui, si tu savais, Tennessee, à quel point tout ceci était devenu si difficile pour lui, pour l’homme qui regrettait de tout rater, qui regrettait actuellement d’avoir raté paraître pour une personne normale envers la première personne qu’il rencontrait ici, dans cette nouvelle ville. Lui préparer de quoi lui remonter le morale ?

« C’est pas moi, tout ça… C’est pas moi, je suis pas si faible que ça… »

Il avait marmonné ça, pas colérique ni vexé du fait que Tennessee le materne. Juste… Dégoûté de lui-même. Il reprenait peu à peu contenance, dans le lit, alors que l’autre l’abandonnait – temporairement – pour la cuisine, là où il trouverait le Saint Graal d’Adam, à savoir le chocolat chaud. Et ses trente-six marques. Et aussi un stock assez abondant de lait. Fallait-il lui en vouloir ? Non, voyons, qui n’aime pas les chocolats-chaud ? L’autre réapparut, enfin, après seulement deux minutes d’absence qui semblèrent comme un long cours de Mathématiques en plein durant l’été pour Adam, et il s’accroupit, lui tendant alors le chocolat avec quelques guimauves. Mon Dieu ; qu’il l’épouse, là, tout de suite, maintenant.
Ce fut un véritable sourire d’enfant qui apparut sur le visage du Petit Prince, désormais illuminé. Le Chocolat Chaud, élu meilleur remède contre les crises d’angoisses. Il allait peut-être éviter tout ce qui était plus narcoleptique et Adderall pour se concentrer sur cette douce boisson sucrée. Boisson sucrée qui était, apparemment, le remède perso de Tennessee quand il était petit. Parfait : le sien aussi. Et ça l’était encore.

« Merki… » retour en enfance, once again.

« Quand tu étais… ? Ce n’est plus le cas, maintenant ? … Personnellement… ça a toujours été ce qui me calmait le plus. Avec ma mère, aussi. Mais, ça, ça ne compte pas vraiment. »

Puis, un petit rire franc se fit entendre. Il fixa l’homme devant lui, parlant, alors qu’il commença à boire une petite gorgée de son chocolat chaud – délicieux. Il esquissa d’ailleurs un petit sourire de contentement, tout en fermant les yeux, alors qu’il avalait les premières gouttes. Il en laissa un peu sur ses lèvres, qu’il lécha avec avidité.

‘’ J’ai bien compris que t’as un petit coup de foudre sur moi mais, je ne suis pas un gars bien, j’ai beaucoup d’emmerdes, trop pour laisser quelqu’un entrer dans ma vie. Tu comprends ? Je suis un horrible menteur comme tu dis et un mec capable de tout faire pour quelques dollars. Il ne vaut mieux pas que j’empoisonne un garçon sage comme toi. ’’

Que répondre à ça ? Adam ouvrit sa bouche en rond, « bouche-bée », et la referma, avant de la rouvrir. Une à deux fois, puis une troisième. Ok, il l’avait compris. Bon, ça n’était pas très compliqué, en même temps. Mais il ne voulait pas le perdre maintenant, ni même perdre son pari : savoir ce qu’était l’autre, et qui il était. Il voulait savoir, oui. La connaissance, ne pas être pris par surprise, ne PLUS être pris par surprise. Et l’Autre lui annonçait ce qu’il était, qu’il ne devrait pas le suivre, au risque de tomber entre ses serres, dans son piège.
Mais son choix était déjà pris, et il l’aurait repris dans toutes les lignes d’univers : il allait tomber. Il allait être capturé, et peut-être dévoré vivant. Mais, à vrai dire, il s’en fichait. Il était presque sûr que le destin de ces deux esprits allait être funeste. Adam, la proie, courra droit vers les serres de l’Aigle devant lui, le prédateur.

Il courra droit dans les bras de l’Autre, pour se réfugier, pour être en sécurité.
Il posa sa main droite sur la joue de l’autre, le fixant droit dans les yeux. Et il fit quelque chose d’inattendu, même pour lui, quelque chose qu’il se surprit à faire. Il rapprocha son visage de celui de l’Autre. Il pouvait sentir son souffle chaud sur sa bouche, et il pouvait sentir son propre rythme cardiaque devenir de plus en plus erratique. Encore une fois, certes. Mais cela ne changerait pas ; Tennessee avait trouvé comment faire battre son cœur.
Juste en étant lui-même.

Ses lèvres se posèrent sur celui de l’homme. Doucement, juste un instant. Un instant fugace, trop fugace, peut-être. Le temps se moqua d’Adam, qui se recula. Pas une seconde, pas une dizaine, juste un instant, un instant perdu désormais, un instant passé, un instant pendant lequel il se sentit disparaître, être attiré ailleurs, un instant pendant lequel il se sentit pourtant complet, à la manière de ces stupides contes de fées qui disaient que l’Homme devait trouver son âme-sœur.

Lui, un gamin perdu et destiné aux ténèbres. L’Autre, un Homme perdu et destiné aux ténèbres. Eux ? L’union de deux êtres si semblables et si différents.

« Tout le monde en a une, et personne ne peut la perdre… »

Un sourire énigmatique, pour cette petite devinette.

« Une ombre. »

La réponse paraissait évidente à ses yeux.

« Tout le monde a une part d’ombre, Ten’. Qui te dit que je suis un garçon… si sage ? Si pour en savoir plus sur toi, savoir pourquoi tu fais ça, pourquoi tu… Pourquoi tu es Ten’, je dois foncer tête baissée dans tes serres, et que tu sois amené à me blesser, alors je le referai une fois, dix fois, cent fois, mille fois. »

Il s’arrêta. Oh, oui, il n’était pas un garçon si sage. D’ici quelques mois, il serait entraîné à tuer. Il ôterait la vie pour venger une vie qui fut ôtée : quelle ironie… Il perpétuerait le cycle de haine, et serait à l’origine d’un autre cycle de haine ; il serait traqué par les amis de feu sa proie, et lorsqu’il tombera sous les coups de ses ennemis, se seront d’autres amis et compagnons qui se dresseront face à ceux qui lui voleront la vie.

« Pour moi… Tu es comme une rivière. Comme un lac si calme, si silencieux que même les poissons t’évitent. Lorsque je te regarde… La seule chose que je peux voir est mon propre reflet. Je ne peux pas te voir, pas voir ta vraie nature. Même lorsque tu te tiens ainsi devant moi, je n’arrive pas à me défaire de ce sentiment, de ce malaise, de ce trouble permanent qui me fait croire que personne n’est réellement ici.* »

Il connaissait cette citation par cœur ; elle venait d’une de ses œuvres favorites. Peu de chance que Tennessee ne puisse la connaître, cela étant. Mais il avait été poussé à le dire ; c’était une représentation exacte de ce qu’il ressentait lorsqu’il croisait le regard de Tennessee.

L’Anglais avait des mots pour définir son trouble. Void, emptiness, hollowness.

Puis, il réalisa l’exploit qu’il venait de réaliser : il avait expliqué, avec des mots, qu’il ne pouvait expliquer avec des mots ce qu’il ressentait, ce trouble qui le rongeait.

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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeDim 15 Nov - 22:03

Un petit coup de main
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Tennessee ne savait pas trop comment se comporter avec Adam. Plus les minutes passait plus il se sentait mal et, ça n’allait pas s’arranger. Le manque y était au moins pour autant que le malaise de la situation. Il lui avait donc apporté ce chocolat chaud, pensant que quelque chose de sucré et de chaud l’aiderait. Hors de question qu’il soit responsable de quoi que ce soit par après. D’un autre côté, il n’y avait pas de témoins et, ce n’était pas de sa faute si ce type était hyperactif ou autre chose. Du coup il resta là à expliquer calmement que ce n’était pas une bonne idée qu’ils se fréquentent de trop. Bien sûr qu’il comptait rapidement le rembourser. Mais, il ne voulait pas s’attacher à quelqu’un, il avait trop de problème et son histoire avec son ancien meilleur ami lui avait laissé un goût amer. Bien qu’il soit maintenant loin de le traditionalisme de ses parents, sa grand-mère était bien pire et il n’avait pas envie d’avoir d’autres ennuis.

Du coup, lorsqu’Adam l’embrassa, il ne sut pas trop comment réagir mais n’eut pas le temps de reculer tant cet instant fut court. Visiblement le message n’était pas bien passé. Surtout qu’il n’était pas du tout en état de penser à ce genre de choses même si Adam ne pouvait pas du tout s’en douter. Il avait essayé d’être doux et gentil mais ce n’était peut-être pas la bonne méthode. D’un autre côté, il n’avait pas le cœur à être cru avec lui et écouta tranquillement ses paroles.

« Tout le monde en a une, et personne ne peut la perdre… »

Il ne comprenait pas. De quoi parlait-il tout à coup ?

« Une ombre. »

Okay, il y avait peut-être trop de sucre dans le chocolat chaud ou alors peut-être que ses médicaments étaient un peu fort.

« Tout le monde a une part d’ombre, Ten’. Qui te dit que je suis un garçon… si sage ? Si pour en savoir plus sur toi, savoir pourquoi tu fais ça, pourquoi tu… Pourquoi tu es Ten’, je dois foncer tête baissée dans tes serres, et que tu sois amené à me blesser, alors je le referai une fois, dix fois, cent fois, mille fois. »

C’était peut-être beau mais il avait toujours cette même impression que les petites pilules qu’il avait prises étaient peut-être un peu trop dosées. Ou peut-être qu'il kiffait les champignons ou autre hallucinogènes et subissait un retour d'acide.

« Pour moi… Tu es comme une rivière. Comme un lac si calme, si silencieux que même les poissons t’évitent. Lorsque je te regarde… La seule chose que je peux voir est mon propre reflet. Je ne peux pas te voir, pas voir ta vraie nature. Même lorsque tu te tiens ainsi devant moi, je n’arrive pas à me défaire de ce sentiment, de ce malaise, de ce trouble permanent qui me fait croire que personne n’est réellement ici. »

Tennessee aimait bien lire mais la poésie, ce n’était pas son truc, à part peut-être en musique. Il avait l’impression d’avoir le droit à ce genre de déclaration d’amour qu’on sort à un mariage. Ne grillait-il pas un peu les étapes non ? En tout cas, ces phrases énigmatiques lui firent oublier l’accident du baiser. Il se redressa comme pour prendre un peu de recul sur la situation et choisit de clarifier la situation.

« Ecoute, je crois qu’il faut que tu te repose, tes médocs là, ils ont l’air un peu fort. Je sais pas si tu fais philo comme études mais ça t’irais bien. Je suis juste un type qui a besoin d’argent, pas ton âme sœur ou un quelconque super-héro ou ton copain. J’suis honnête, je te rendrai ton fric dès que je le pourrai. Trouve-toi un mec bien puisque visiblement c’est ton genre et calme-toi sur le sucre »

Oui, cette fois il avait été bien plus direct. Bien trop même. Il s’en voulait un peu mais espérait juste régler la situation pour ne pas le laisser se faire de faux espoirs. Tennessee avait déjà bien assez de problèmes à gérer comme ça que pour s’occuper d’un enfant. Il se dirigea vers la sortie et pris d’un élan de regret, se retourna avant de franchir la porte de la chambre.

« A plus »

Oui c’était peut-être banal mais il fallait bien qu’il dise quelque chose. Vu la dette qui l’incombait, il était obligé de le revoir pour le rembourser. Puis, au premier coup d’œil, il lui avait plu avec son petit air innocent. Mais bon, tout ça ce n’était peut-être pas tout à fait objectif sous l’effet du manque. Il n’attendit pas de réponse et s’en alla.




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MessageSujet: Re: Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams]   Un petit coup de main... [ft Tennessee Williams] I_icon_minitimeLun 16 Nov - 13:06

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