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 "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael

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MessageSujet: "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael   "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael I_icon_minitimeMer 23 Déc - 20:34


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"How can you be so heartless ?"
Heaven & Michael


Le soleil se lève sur Mystic Falls et la sonnerie stridente de mon portable me fait grogner jusqu'à me tourner vers le maudit portable. En vérité, c'est une chanson plutôt douce mais je ne m'attendais pas à être réveillée si tôt, quelle heure est-il d'ailleurs ? J'attrape mon téléphone et ouvre un œil pour voir le nom écrit dessus, « Adam♥ ». Je me redresse d'un coup et décroche, s'il m'appelle c'est qu'il doit se passer quelque chose d'urgent ! Bon en vérité, il m'a juste demandé si on pouvait se voir dans l'après-midi, d'après lui, il peut m'aider à retrouver Kaleb. Avec ma sublime voix de cro-magnon du matin, j'accepte et finit par raccrocher après lui avoir promis d'être au parc vers 15h. A nouveau seule, je regarde mon portable une fois encore, je ne sais même pas quelle heure il est en réalité, je dois sûrement avoir quelques heures devant moi pour me préparer...14:38 ?!

15:34

Je cours encore, pour changer, dans les rues de Mystic Falls jusqu'au parc. J'ai attrapé un jean et un débardeur gris,j'ai remis mes cheveux en place, chopé mon perfecto en cuir, mes bottines noires et je suis partie de chez moi aussi vite que possible. Ah si excusez moi, j'ai pris le temps de me maquiller aussi histoire de ne pas montrer que je sors juste de mon lit. Avec tout ça, même en me dépêchant, j'arrive à être en retard à notre rendez-vous mais j'ai prévenu Adam histoire qu'il ne me crie pas dessus. Depuis notre rencontre au bal d'Halloween nous nous sommes beaucoup rapproché Adam et moi et je peux dire que je le considère réellement comme un ami. Evidemment, je n'en suis pas aussi proche que de Riley et sûrement qu'il va me falloir du temps pour faire confiance à un homme de nouveau mais ça se présente bien. J'arrive finalement là où nous devions nous retrouver et aperçoit Adam, mains dans les poches, m'attendant. Je passe derrière lui et lui mets les mains devant les yeux, comme si j'avais 15 ans. Il rigole, se retourne, me fait un câlin et nous nous posons sur un banc pour discuter. Il me parle de ses recherches, de mon frère, nous parlons une bonne heure et enfin, alors que je n'y croyais plus, il sort son portable de ma poche, montrant le message qu'il vient de recevoir d'un de ses contacts. Il lui a envoyé une photo de l'homme qu'il pense être Kaleb. Je la regarde...Oui ! C'est bien lui ! Je trépigne de joie et bondit au cou d'Adam (oui, sur le banc) une fois de plus, le remerciant chaleureusement. Grâce à lui je vais retrouver mon frère (qui n'arrête pas de disparaître en ce moment).

Au final, nous nous levons, prêts à repartir vers un endroit plus chaud pour finir notre discussion. Je n'arrête pas de trépigner, sourire jusqu'aux oreilles et je ne peux pas m'empêcher de refaire un câlin à Adam, trop heureuse. Je n'ai pas l'habitude d'être aussi expressive, depuis ma sortie de l'hôpital j'ai pris l'habitude d'être froide, de cacher ce que je suis. Adam a su casser cette carapace et je peux dire que je suis à l'aise avec lui. Il arrive presque à me faire oublier ces blessures du passé mais n'en rajoutons pas. Je le regarde, il me sourit j'ai hâte de revoir Kaleb.

Heaven – Bon sang Adam, qu'est-ce que je ferais sans toi ?


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MessageSujet: Re: "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael   "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael I_icon_minitimeDim 27 Déc - 21:51

" How can you be so heartless ? " × ft. Michael & Heaven
S’il avait imaginé que leurs retrouvailles se passeraient ainsi, Michael aurait presque refusé de se faire assigner à Mystic Falls. Quoi, comment ça, quelles retrouvailles ? Retournons quelques heures en arrière…
Il s’était levé de bonne humeur, et avait eu une nuit presque calme. C’était presque quelque chose d’incroyable pour lui, et il en était bien heureux. Il avait pris une douche rapide, avait déjeuné, et s’était occupé des premières tâches de la journée : à savoir, nourrir son chien qui était venu quémander, portant dans sa gueule ce qui semblait être son bol de nourriture, vide. Bien dressé ou un peu trop humain pour son propre bien ? Michael l’avait habitué à être chouchouté ; il adorait son chien plus que n’importe quel être humain hormis son meilleur ami et Heaven, alors il s’acquitta à le nourrir avec un grand sourire sur le visage. Il caresse rapidement son husky, et se changea – il n’allait pas sortir en caleçon, tout de même, si ? Oh, les filles auraient certainement été très heureuses, mais il allait éviter malgré tout. Il valait mieux. Enfilant une chemise bleu clair et un jean bleu, il était prêt à sortir. Que devait-il faire aujourd’hui, déjà ?
Son chien le regarda, penchant un peu sa tête, comme si Michael oubliait quelque chose. Ah, oui, c’est vrai, voilà ce qu’il oubliait : son chien, encore une fois. C’était le rituel du matin, la petite promenade dans le quartier. Toutefois, ce matin, il n’avait pas le temps de s’en occuper, il devait d’abord se rendre à son futur lieu de travail, se présenter.
Et, il l’espérait, retrouver Heaven.

Il ouvrit la porte, saisit une petite veste noir en cuir, lâcha un regard attristé à Lucky, qui le regardait avec un air de déception, et ferma la porte. L’air était frais en ce matin, aussi se félicita-t-il d’avoir enfilé la veste. Il marcha jusqu’à son garage qu’il ouvrit, et en sortit sa voiture. Une voiture familiale, grande, spacieuse, carrosserie noire, sièges en cuir beige. La vie d’Agent spécial payait bien, après tout, et il se disait qu’avec un peu de chance, cette voiture attirerait les femmes plus sérieuses que celles souhaitant uniquement passer une petite soirée avec lui. Quoiqu’il ne disait pas non à ces demoiselles non plus, rajouta-t-il pour lui-même. Roulant jusqu’au bureau de journalisme, il avait le sourire aux lèvres. A la radio passait une de ses chansons préférées : Foals – My Number. Il arriva une petite dizaine de minutes plus tard, et se présenta à l’accueil. Michael Alan Lewis, nouveau journaliste, ayant travaillé au New York Times. Officiellement. Même son patron ignorait qu’il était en réalité Michael Ryan Bishop, Agent Spécial du FBI, enquêtant sur une série de meurtres étranges commis à Mystic Falls.
Et il espérait aussi qu’Heaven l’ignorerait. Après tout, elle avait toujours cru qu’il était journaliste lui aussi, et n’avait jamais rien su de son travail en tant qu’agent. Il n’avait pas voulu la mettre en danger. Il n’avait pas eu de nouvelles de sa Calypso durant toutes ses années ; comment aurait-elle pu en avoir ?

Le tour de l’office fait, il remarqua que le bureau d’Heaven était vide. Journée de repos. Mauvaise pioche, Michael. Peu importe : tu vas passer cinq jours sur sept avec elle. Tu auras tout le temps de lui parler… Il s’approcha du bureau, et vit les dossiers en cours. Il fallait qu’il sache de quoi lui parler, et sur quoi il travaillait. L’action de charité de Madame Johnson, qui avait offert des jouets aux enfants démunis. Elle s’intéressait à l’humanitaire, maintenant ? Intéressant, ça… Il faudra qu’il songe à appeler le Bureau pour obtenir son dossier.
Quittant l’office, il avait désormais toute la journée devant lui. Il était à peine dix heures. Hm… Il songea au regard de son pauvre petit Lucky, ce matin, et se dit qu’il ferait mieux de rentrer pour le chouchouter. Après tout, le petit bébé de seulement deux ans était tout simplement perdu sans son maître. A cette pensée, il sourit, et se dirigea chez lui.

Il passa la matinée entière avec lui, puis décida qu’il allait explorer un peu Mystic Falls. Il ouvrit la porte, tapota sur sa cuisse, et vit Lucky courir vers lui, d’un bond, à la vitesse de l’éclair. Le toutou sortit de la maison, bientôt suivi de Michael. Il n’avait pas besoin de laisse, le petit monstre qui l’accompagnait ne le quittant jamais. De quelques mètres, à peine. Où allait-il pouvoir aller ?
Le parc. Il aimait passer ses journées au parc à lire et à voir Lucky s’amuser avec les autres chiens, ou les bambins et les enfants. Le parc, définitivement.
Il s’y rendit, et commanda un café au passage. Petit coin de verdure et de paradis, il se trouva un banc et analysa les gens autour de lui. Son regard s’arrêta sur un garçon ; jeune, très jeune. Il devait avoir vingt ans, à peu près. Brun, le regard douteux, il avait l’air d’attendre quelqu’un. Habillé d’une chemise à carreaux rouge et noire, d’un T-shirt blanc et d’un jean noir, des grains de beauté cernant son visage, il attirait le regard sans le vouloir. Il était très loin d’être discret, et dans son attente, on voyait bien qu’il était impatient et un peu trop hyperactif. Surtout à sa façon de sortir son portable toutes les cinq minutes et d’envoyer un message d’un air rageur. Trop drôle.
Bien que tout cela fut bien moins drôle lorsque Michael vit la personne qu’il attendait le rejoindre. Une femme à l’allure gracieuse, vêtue d’un débardeur gris, d’un jean bleu et d’un perfecto noir, venait de passer ses mains derrière ses yeux, comme une enfant. Adorable – ou presque. La scène le dérangea encore plus lorsque le garçon – l’enfant, pensait-il – la prit dans ses bras. Longuement, un peu trop longuement pour Michael. Qu’est-ce-qui le dérangeait autant, dans ce couple ?
Heaven. Elle avait certes quelque peu changé depuis la dernière fois, mais il aurait pu la reconnaître entre milles. Elle était avec cet avorton, ce gamin… Et les deux étaient bien trop proches pour n’être qu’amis. Les regards mielleux qu’il lui lançait le faisait presque rager. Le chien observa son maître, suivit son regard, et pencha sa tête. Il était trop jeune pour reconnaître Heaven, bien sûr, mais il était sûr d’une chose, du haut de ses sentiments canins : son maître était intéressé par la demoiselle.

Il continua, patiemment, à les observer. Elle lui parlait avec un grand sourire, l’air gaga, le même air qu’elle avait eu avec lui. Son cœur se déchirait un peu plus, et leur conversation s’éternisait légèrement trop pour lui. Après presque une heure, ils se levèrent du banc. Que devait faire Michael ? Se montrer, ou fuir, et attendre le lendemain pour lui parler au Journal ?

Avant même qu’il ne puisse décider, ce fut une autre personne qui prit la décision. Enfin, personne… C’était plutôt vite dit. Lucky s’élança, petits bonds par petits bonds, et s’arrêta devant le jeune couple. Le garçon, attendri, s’abaissa et le caresse, lançant ‘’hey, petit père, ça va ?’’. Visiblement, le traitement que lui administrait le gamin était plutôt plaisant, au vu de l’attitude du chien.
Traître.
Ou pas, en fait. Par pur réflexe, Michael s’était relevé pour le suivre. Heaven s’était arrêtée, elle aussi, forcément, et avait regardé le chien. Il l’entendit demander ‘’Mais à qui appartient-il ?’, avant qu’elle ne se mette à tourner la tête dans toutes les directions pour trouver son ou sa maître(sse). Pas dans la bonne direction, toutefois : elle ne vit pas Michael qui s’approchait, et qui prit la parole.


« C’est le mien… Heaven. »

A ces mots, Lucky adressa une léchouille très affectueuse à Adam et alla aux pieds de Michael, qui regardait d’un air presque mélancolique Heaven.

Définitivement, le chien est le meilleur ami de l’homme.
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MessageSujet: Re: "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael   "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael I_icon_minitimeMar 29 Déc - 1:03


"How can you be so heartless ?"
Heaven & Michael


Je venais juste de descendre des bras d'Adam et mon ami allait sûrement me dire un truc du genre « mais non c'est rien » ou quelque chose dans ce style mais un petit aboiement joyeux nous a interrompu, l'un comme l'autre et c'est avec un immense sourire qu'Adam s'est baissé pour caresser le petit Husky a grand coups de « Hey p'tit père ». Je ne peux pas m'empêcher de sourire en le voyant jouer ainsi mais je suis beaucoup plus terre à terre, ce chiot doit sûrement appartenir à quelqu'un. Vu qu'en plus il est très jeune, il doit être aimé, qui ne craquerait pas devant un tel petit ange ? Evidemment, depuis quelques années, je suis devenue bien moins sensible. Je lève la tête, intriguée et laisse mon regard parcourir le parc à la recherche de son maître ou de sa maitresse.

Heaven – Mais à qui appartient-il ?

J'ai cru entendre Adam sortir un petit « on s'en fout » et ne peux m'empêcher de rire, ce que je ne fais pas vraiment en ce moment. Le petit Husky aboie un coup, joyeusement et une voix brise l'ambiance bon enfant de ce petit parc un début d'après-midi.

« C’est le mien… Heaven. »

Pendant un instant, un court instant, tout ce que j'ai pu entendre c'est un bourdonnement furieux dans mon oreille droite, signe que quelque chose n'allait pas. Quand le bourdonnemment s'est calmé, j'ai mis une seconde à ce que mon cœur reparte en reconnaissant la voix. Même après tant d'années, je reconnaitrait ce timbre de voix entre mille. Ce côté grave et sensuel, cette tessiture unique...Un frisson intense me parcourt l'échine. Certes, je reconnaitrait cette voix entre mille mais je ne peux pas absolument pas croire ce que j'entends. Me yeux se lèvent très doucement vers la provenance du son...Deux chaussures...Un jean...Une veste en cuir...Et un visage que je n'aurais jamais cru revoir.

PDV Omniscient

Le cœur de la jeune femme loupa plusieurs battements au point qu'elle dû y poser la main pour se reprendre. Devant ses yeux ahuris se tenait une véritable vision du passé. Michael Ryan Bishop, rien que ça. Heaven dû cligner des yeux cinq ou six fois pour être sûre. Après avoir loupé des battements, son cœur s'emballa sérieusement, la jeune femme n'entendait plus ce qu'il se passait autour et ne voyait d'ailleurs plus rien autour non plus. Seul un visage et une voix demeuraient clairs pour elle mais elle ne pouvait pas y croire. Après toutes ces années et toutes ces souffrances, il ne pouvait pas être là aujourd'hui, devant elle, comme on croiserait un vieil ami. Au fil des années, elle avait tenté de se convaincre que Michael n'avait jamais existé, qu'Angel n'avait été qu'un doux rêve et que l'hôpital n'existait que dans son imagination. En bref, elle avait tenté d'effacer toute trace du passage de Michael Bishop dans sa vie. A l'asile on lui avait répété des centaines de fois que cet homme qu'elle appelait le soir, dans son lit n'existait pas. Quand la souffrance devenait trop fortes et que les décharges ne suffisaient pas pour lui faire oublier les tortures physiques, la jeune femme hurlait son nom à travers l'hôpital, pleurant pour qu'il vienne la chercher, qu'il ne l'abandonne pas. Alors on la calmait, on lui donnait des médicaments, on lui répétait que Michael n'était qu'un rêve, qu'il fallait qu'elle l'oublie. Pourtant, ce rêve, elle le voyait, souvent. Elle le voyait dans le couloir, dans sa chambre, dans le réfectoire, debout, magnifique, lumineux. Quand elle le voyait elle courait vers lui, criant son nom mais il disparaissait toujours avant qu'elle n'ait pu ne serait-ce que le toucher.

Heaven – ...Michael...

Encore une fois, une fois de plus, le cerveau d'Heaven connaissait un court-circuit, comme à l'asile et sa voix se brisa dans sa dernière syllabe. Etait-elle en train de revivre l'une de ses hallucinations ? Son doux rêve revenait-il encore la hanter ? Dans sa tête, une voix tourna, celle du médecin. « Michael n'existe pas, vous devez l'oublier pour avancer ». Evidemment, tout ce cheminement de pensée s'était déroulé en à peine une seconde dans la tête de la jeune femme mais elle se sentait revenue des années en arrière. Et son instinct prit le dessus sur toute raison, la déconnectant de la réalité complètement, oubliant Adam, oubliant la date, l'endroit. Animée par l'énergie du désespoir comme une gamine, elle sauta à son cou littéralement, attrapant son visage dans ses mains et posant ses lèvres sur les siennes dans un baiser d'une fougue qu'elle-même ne reconnaissait pas. Elle s'attendait à ce qu'il disparaisse, comme toujours, la laissant en larmes, comme toujours et alors qu'elle ne le lâchait pas, les lèvres posées sur les siennes, le monde s'arrêta de tourner un instant. Heaven retrouvait des sensations, des émotions et des sentiments que jamais elle n'aurait pensé revivre un jour. Les secondes passèrent et Michael, qui était bien réel, évidemment, l'entoura de ses bras, la serrant contre lui comme si sa vie en dépendait à cet instant précis. Le contact dura longtemps, terriblement longtemps et quand la jeune femme lâcha ses lèvres, ouvrant les yeux pour retrouver ceux de Michael, elle prit peur et se recula jusqu'à arriver à hauteur d'Adam qui ne comprenait plus rien.

Heaven – C'est...pas une hallucination...T'es réel..Tu...Oh mon dieu...

PDV Omniscient

Après la passion qu'elle avait ressentie et le besoin vitale de s'accrocher à lui, Heaven sentit une douleur immonde se planter en plein dans son cœur et ses yeux se remplirent de larmes, la transformant en petite chose fragile. Michael ne le savait évidemment pas mais Heaven était bipolaire, médicalement parlant, ses émotions variaient donc extrêmement rapidement, il allait vite en avoir la démonstration. Elle pleurait à présent, à chaudes larmes, son cœur se secouant en sanglots douloureux, ne pouvant assimiler le choc. Elle avait connu tellement de douleurs depuis son départ et avait pleuré de longues nuits, murmurant son nom quand elle se réveillait d'un cauchemar ou l'écrivant partout sur ses bras, ses mains, son corps tout entier. Un jour, les médecins l'avait trouvé, assise en boule contre un mur. Ses bras étaient recouverts d'encre noire et un seul nom était écrit, encore et encore, « Michael ». Toutes ces années, c'était Michael. Ca avait toujours été Michael et ce serait toujours Michael. Elle avait tellement souffert de son absence au moment où elle en avait le plus besoin que son isolement l'avait transformé. Après la douleur de ces années de souffrance vint la colère. Une colère noire et sourde qui stoppa ses larmes instantanément et lui fit serrer les poings. Une énergie dingue s'insinuait en elle alors que la colère monta, le ciel, alors calme, devint plus sombre. Adam, comprenant immédiatement la situation voulu prévenir Heaven mais d'un mouvement de la main, elle lui indiqua de ne surtout pas la toucher. Dans son état, elle aurait pu lui faire du mal.

Heaven – Pourquoi t'étais pas là ?! Pourquoi t'es pas venu me chercher à l'hôpital ?! Pourquoi tu les a laissé me faire ça ?! POURQUOI ??

PDV Omniscient

La colère laissa place une fois de plus à la douleur et les larmes refirent leur apparition aussi sec. Le ciel se calma, la colère étant redescendue mais à nouveau, le cœur d'Heaven était serré comme jamais. De longues années passaient devant ses yeux, elle ne pouvait plus réfléchir correctement tant les sentiments se mélangeaient dans sa tête. Evidemment que non, Michael ne pouvait pas savoir qu'Heaven avait été internée mais même ça, elle ne le concevait pas. Elle avait eu tellement mal ces longues années que rien de ce qu'il pouvait faire à ce moment là ne changeait quoi que ce soit. Dans sa tête, c'était très clair, il DEVAIT venir la chercher. Bien sûr, quand le choc sera passé, elle réfléchira et comprendra mais c'est pas vraiment encore d'actualité.

Heaven – J'étais toute seule j'avais besoin de toi !! Où t'étais quand ils m'ont enfermé ?! Où t'étais quand ils me torturaient ?! OU T'ETAIS MICHAEL PUTAIN ?!

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La pauvre Heaven pétait littéralement un câble, c'est le cas de le dire. Le visage humide par les larmes, l'expression déformée par la douleur et la colère, elle faisait peur. Sans doute qu'Adam ne devait plus rien comprendre mais à ce moment, la jeune femme n'y pensait même pas. Une tonne de sentiments contraires se bousculaient en elle et au dernier moment, alors que ses poings ne se serraient plus, son instinct la fit réagir, une fois de plus. Elle reprit son visage dans ses mains pour l'embrasser, sans aucune forme de douceur, tant elle en avait eu besoin. Elle l'avait toujours aimé, encore et toujours et ne savait plus si à ce moment elle voulait le tuer ou l'embrasser jusqu'à manquer d'air. Le relâchant enfin, elle s'écarta, une fois de plus, hébétée. Doucement, progressivement, elle se rendait compte de ce qu'il se passait. Michael était là. Réellement.


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MessageSujet: Re: "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael   "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael I_icon_minitimeVen 1 Jan - 22:37

" How can you be so heartless ? " × ft. Michael & Heaven
Mouvement lent, presque en slow motion, tant cette scène semble tout droit sortie d’une comédie romantique Hollywoodienne. Heaven tourne le regard, et croise celui de Michael. Il la vit enchaîner les clignements d’yeux – oui, Heaven, Michael est là. Il a toujours été là, et il se trouve désormais juste devant toi. Il entendit son nom être prononcé par la demoiselle, comme un long soupir, une douleur enveloppant chaque syllabe, chaque phonème. Comme s’il n’était qu’un condensé de douleur, un condensé de tout ce qui était mauvais pour elle. Sa voix se brisa, puis se tût. Elle n’avait rien de plus à dire que son simple prénom. Le silence était d’or. Alors qu’elle ne prononçait pas un mot, il savait et voyait ce qu’elle voulait dire. Il n’y avait pas besoin de mots pour comprendre ce genre d’émotions – et il n’avait jamais eu besoin de mots pour comprendre la demoiselle. Il lisait en elle comme dans un livre ouvert ; du moins, lorsqu’ils vivaient encore ensemble. Elle fit un pas, puis deux, puis commença à courir. Ce n’était pas réellement la réaction à laquelle s’est attendue Michael, à vrai dire. Il s’était attendu de la méfiance, à de la haine, à du ressentiment, tout sauf à la voir accrochée à son cou, enveloppant son visage de ses mains, et l’embrassant passionnément. Surpris, puis ravi, il répondit au baiser, et l’enserra dans ses bras. Elle était là, il était là. Il ne comptait plus la laisser partir, plus jamais. Il eut un fin sourire alors qu’elle mettait fin à leur baiser. Assez étonnamment, elle recula, jusqu’à atteindre son ami de tout à l’heure, qui, évidemment, était complètement perdu. Qui était ce gars, devait-il se demander. Oh, trois fois rien, juste l’amour de la vie de la demoiselle qui semblait être son amie.

« Oui, Heaven, je suis réel. Je suis là. Je suis là pour toi. Comme avant. »

Que devait-il répondre et dire ? Il n’en avait aucune idée ; c’était tout ce qui lui était passé par l’esprit. Il n’arrivait pas à penser à autre chose depuis qu’elle l’avait embrassé. Il se disait que s’il devait retrouver Heaven, il serait sûr de lui, il ferait le premier pas, il essaierait de la reconquérir, mais sa réaction l’avait complètement pris au dépourvu. Il était complètement perdu, et ne s’était jamais attendu à ce qui venait de se passer. Les larmes coulèrent sur les joues d’Heaven. Il allait s’avancer, fit un pas, puis deux, puis remarqua que quelque chose chez elle avait changé. Elle n’était pas la Heaven de d’habitude, et ses larmes n’étaient pas des larmes de joie, destinées à lui témoigner ce qu’elle ressentait encore pour lui. Non ; c’était une pure douleur, lancinante, incurable, celle qui s’insinuait en une personne, lentement, sûrement, rampant entre ses défenses. Il était perdu, même s’il pouvait comprendre ce qu’elle ressentait. Elle avait du être détruite par la douleur après ce qui s’était passé. Il avait beaucoup de choses à lui dire, à lui expliquer, mais ici n’était ni le lieu ni l’endroit. Et ils étaient en présence d’un invité que Michael n’appréciait pas réellement. Non pas qu’il avait quoique ce soit contre le garçon, mais il était légèrement trop proche d’Heaven à son goût. Il allait s’approcher, pour la rassurer et la réconforter, mais deux choses l’en empêchèrent.
La première, la réaction du garçon aux côtés d’Heaven. Alors que Michael était trois fois mieux taillé que lui, il lui avait lancé un regard de haine mêlé à un avertissement. ‘’Ne t’approche pas. Pas maintenant.’’
La deuxième était la réaction d’Heaven. Après cette douleur sourde qui l’avait fait pleurer, elle semblait ressentir autre chose. Michael sentait ce qu’elle ressentait ; presque comme une énergie qu’elle arrivait à dégager d’elle-même. C’était presque palpable : il aurait pu toucher sa haine.
Il ne savait rien de l’hôpital dont elle parlait. Il aurait aimé savoir. Il aurait aimé l’aider alors qu’elle était piégée, et en proie à elle-même.

Il la laissa parler, il la laissa cracher, il la laisse le haïr. Il attendrait qu’elle soit calmée, qu’elle n’ait plus rien à dire, qu’elle lui ait fait comprendre toute la haine et l’aversion qu’elle avait pour lui et envers lui. Il avait fui, après tout. Il avait disparu du jour au lendemain. Elle était tombée enceinte, et il l’avait fuie. Comme si elle n’avait jamais représenté toute sa vie. Comme s’il ne l’avait jamais aimé. C’était la pire de toutes ses erreurs, certainement. Il avait perdu la femme qu’il aimait, le fils qu’il aurait du avoir. Il s’en était toujours voulu, aussi ne referait-il pas la même erreur.
Mais malgré sa détermination, il ignorait une chose. Il ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire. Quel hôpital ? Qui était ces ‘’ils’’ ? De quoi parlait-elle ? Que s’était-il passé, exactement ?
Elle parlait de torture, de douleur. Le ciel s’était assombri à sa haine, et Michael avait jeté un regard étonné et surpris en voyant les nuages agirent à la convenance d’Heaven, s’adapter à elle. Ce n’était qu’une coïncidence, bien sûr. A moins que… ?
Interrompu dans ses pensées, il sentit ses lèvres sur les siennes. Mais… ?! Qu’est-ce-qu’elle faisait ? Il passa sa main sur son visage, séchant ses larmes. Et comme toute à l’heure, elle se mit à reculer. A le fuir, sûrement. Après tout, c’était lui qui avait tué leur fils. Elle était encore plus perdue que lui, même si le plus perdu était certainement le garçon qui trainait avec lui.


« Je ne sais rien de ces lieux dont tu me parles, Heaven… »


Il se jetait à l’eau, nu.

« Je sais que je ne pourrais jamais m’excuser ou me faire pardonner pour tout ce que je t’ai fait vivre… »


Il baissa le regard – les larmes lui montaient aux yeux à lui aussi.

« Mais je peux te jurer une chose, Vyvy’ : si j’avais su ce qui t’arrivait, si j’avais eu le moindre doute quant à ce qui t’arrivait… Je serais venu te sauver. Je serais venu te récupérer. Je… Je ne t’ai jamais oublié. Jamais. Tu as toujours été au plus profond de mon être. »

Il fixa Heaven droit dans les yeux, de son regard si difficile à soutenir. Il voulait qu’elle puisse lire en lui, comme ils le faisaient autrefois. Il voulait qu’elle voit à quel point il était sérieux, à quel point il pensait ce qu’il disait.


« J’ai passé toutes ces années à essayer de vivre ma vie en tentant d’ignorer tout ce qui s’était passé… Mais je n’ai pas pu. Toutes les nuits, je pense à toi. Je pense au corps que j’enlaçais tous les soirs avant de dormir. Toutes les nuits, j’entends ta voix, j’entends tes larmes… Et j’entends son cri. »

Il savait très bien qu’elle savait de qui il parlait, lorsqu’il parlait de ‘’son’’ cri. Adam était complètement perdu, au vu de l’expression sur son visage. Michael sentait que le couple allait avoir une discussion assez mouvementée après ce qui venait de se passer. Il s’approcha de la demoiselle – sa haine semblait partie. Il sentait qu’il pouvait s’approcher d’elle. Il baissa son visage pour la regarder droit dans les yeux ; posa sa main sur son visage, sécha ses larmes tout en remettant ses cheveux en place.

« Tu es vraiment magnifique lorsque tu pleures. »

Il lui adressa un petit sourire, et posa un baiser sur son front. Il se recula à son tour. Il ne devait pas rester si proche d’elle, il savait que c’était une mauvaise chose. Qu’il n’avait pas à rester auprès d’elle. Ce n’était plus son rôle ; plus maintenant.

« J’ai l’air d’arriver un peu en retard, apparemment… J’espère qu’il te rend heureuse. »


Il faisait référence aux démonstrations qu’il avait vu récemment ; Adam et Heaven dans les bras l’un de l’autre. Il tourna son regard vers le jeune homme, qui, là, était complètement perdu.

« Je t’ai à l’œil, gamin. »
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MessageSujet: Re: "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael   "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael I_icon_minitimeSam 2 Jan - 0:08


"How can you be so heartless ?"
Heaven & Michael


PDV Omniscient

La jeune femme avait hurlé ses dernières paroles avant de sauter au cou de son ancien compagnon pour l'embrasser à nouveau, comme un besoin vitale. Sa bipolarité se montrait enfin, la laissant en pleine interrogation. Elle ne se contrôlait pas, ne sachant même pas ce qu'elle faisait. Dans ce genre de crise, elle oubliait tout ce qu'il se passait autour. Alors qu'elle venait de s'écarte vers Adam, effrayée par la vision de Michael dont elle réalisait doucement la présence, son ex petit ami semblait hébété, encore plus qu'elle. Il n'avait rien dit alors qu'elle crachait son venin, rien dit quand Adam lui avait quasiment ordonné de ne pas approcher. Tout ce qu'il avait dit c'est qu'il était là pour elle, comme avant. Comme avant...Les mots sonnaient étrangement dans la tête de la jeune. Avant, ils étaient heureux. Avant, ils étaient ensembles, profitant d'un bonheur de jeunesse. Avant, elle était une femme douce, heureuse en couple avec le plus parfait des hommes, journaliste comme elle. Alors non, clairement le « comme avant » ne pouvait pas être possible, rien n'était comme avant. De douce et heureuse, Heaven était devenu fragile, agressive et suffisante, cachant ses blessures dans un masque hautain. Elle n'avait plus rien, plus personne et même si sa vie se reconstruisait lentement, rien ne serait plus comme avant.

« Je ne sais rien de ces lieux dont tu me parles, Heaven… »

PDV Heaven

Est-ce que je viens bien d'entendre ce que je viens d'entendre ? Mes mains tremblent de manière compulsive. Comment ça, il ne sait rien de ce dont je parle ? Je lui parle de l'hôpital bien sûr ! Je lui parle de mon internement, quelques mois après ma fausse couche, du Dr Treber, de Carla, Tamina, Geneviève et Serfin. Je lui parle de petites chambres sans la moindre couleurs, de lits avec de vieux matelas bons à mettre à la décharge, de repas plus fades qu'une vieille soupe sans cube de kubor. Il était là quand je suis tombé et même s'il n'est jamais venu me voir durant ma convalescence, il aurait dû savoir pour mon internement, comment peux-tu me regarder si incrédule ? Serait-il en train de se moquer de moi ?! Oui c'est sûrement ça, il me ment, il pense que je vais gober ses sornettes parce qu'il revient, la bouche en cœur avec un chiot c'est ça ? Ces conneries ne prennent plus je ne...Bon sang mais qu'est-ce qu'il peut etre beau. A demi-mots, je l'entends me dire qu'il ne pourra jamais s'excuser de ce qu'il m'a fait vivre mais a-t-il la moindre idée de ce que j'ai vécu ? Il me dit qu'il ne connait pas l'hôpital et si c'est la vérité, comment peut-il mesurer la souffrance que j'ai pu ressentir ? Je le regarde, interdite, il vient de baisser la tête et je vois ses yeux briller...Il y a des années que je n'avais pas vu Michael au bord des larmes...

« Mais je peux te jurer une chose, Vyvy’ : si j’avais su ce qui t’arrivait, si j’avais eu le moindre doute quant à ce qui t’arrivait… Je serais venu te sauver. Je serais venu te récupérer. Je… Je ne t’ai jamais oublié. Jamais. Tu as toujours été au plus profond de mon être. »

PDV Heaven


Il vient de relever la tête, plantant ses magnifiques yeux dans les miens. Je me suis toujours souvenu de ses yeux dans le moindre détails, ils sont ce qui me marque le plus...Notre première discussion, à la cafétéria de la fac, quand il est venu me voir pour me dire à quel point je lui plaisais sans me connaître, je ne pouvais pas me détacher de son regard, perçant et si doux à la fois. Ses yeux bleus sont d'une pureté que je n'ai jamais pu comprendre et déjà à ce moment là, sans le savoir, j'étais perdue, emportée dans une passion dont je n'avais pas idée. Lentement, je me remémore ce qu'il vient de me dire....Vyvy...Je crois qu'après toutes les années passées ensemble, je n'ai jamais pu supporter ce surnom qu'il adorait me donner quand je faisais la tête. J'ai l'impression de l'entendre encore... « Mais allez Vyvy, fais pas la tête, t'es pas belle quand tu boudes.. ». Je secoue la tête, plongée dans mes souvenirs, le reste de sa déclaration devient plus clair, secondes après secondes... « Tu as toujours été au plus profond de mon être »...Bon sang mon cœur s'emballe furieusement j'ai tellement espéré ce moment. J'ai passé tant de temps à espérer qu'il vienne me chercher, m'expliquant à quel point il n'aimait que moi et à quel point il avait été stupide. J'ai l'impression de rêver, littéralement.

Je ne sais plus quoi penser. Est-il en train de se foutre de moi dans l'unique but de se retaper une ancienne conquête ? C'est vrai que se donner tout ce mal serait un peu abusé...Bon sang mais il va arrêter de me regarder comme ça ?! Je ne peux pas m'empêcher d'être troublé par son regard. Quand nous étions ensemble, il ne pouvait pas me mentir, un simple contact visuel me permettait de déceler le vrai du faux. Michael n'a jamais pu me mentir les yeux dans les yeux, il savait que je le verrais, je lis en lui comme dans un livre ouvert, je le connait sur le bout des doigts. Enfin je le connaissais...Rah bon sang impossible de me convaincre qu'il ment, je ne décèle rien de faux. Mais comment, après tant d'années, puis-je être vraiment sûr de le connaître comme à l'époque ? Pourtant j'aimerais tellement y croire.

« J’ai passé toutes ces années à essayer de vivre ma vie en tentant d’ignorer tout ce qui s’était passé… Mais je n’ai pas pu. Toutes les nuits, je pense à toi. Je pense au corps que j’enlaçais tous les soirs avant de dormir. Toutes les nuits, j’entends ta voix, j’entends tes larmes… Et j’entends son cri. »

PDV Heaven

Angel....Les larmes me montent violemment aux yeux, je les chasse avant qu'Adam ne s'inquiète, tentant de faire ce que je fais chaque jour, refouler la perte de mon trésor...De mon amour...Mon fils...Notre fils. Je ne peux pas m'empêcher d'avoir un sourire nerveux en entendant Michael me dire qu'il pense à moi, à la période où nous nous endormions l'un contre l'autre, se murmurant un « je t'aime » très doux avant de dormir, quelque soit l'heure ou la circonstance. Même si je me couchais des heures avant, il n'oubliait jamais de m'embrasser et de me dire qu'il m'aimait en rentrant et je faisais toujours de même...Nous ne pouvions dormir sans ça. Si seulement il savait à quel point j'ai pu y repenser ces dernières années...A quel point chaque soir je le vois, sur l'oreiller d'à côté, me sourire et m'embrasser, me promettant de me protéger contre le monde entier. On était si heureux..

Alors que je cherche un moyen de remettre mes idées en place, je vois Michael s'avancer, baissant suffisamment la tête pour planter ses yeux dans les miens. Il passe une main sur mon visage, séchant les dernières larmes et remettant mes cheveux en place...J'ai tellement envie de l'embrasser ça en devient violent.

« Tu es vraiment magnifique lorsque tu pleures. »

PDV Omniscient

Après un léger baiser sur son front, Michael se recula, au grand désespoir d'Heaven qui aurait voulu le garder, le serrer fort, ne plus le lâcher, jamais. Riley lui aurait sûrement piqué une crise en la voyant comme ça, lui hurlant de foutre une beigne à ce type et de lui faire payer ses années de souffrance mais la petite sorcière en était incapable. Une pauvre fille amoureuse, voilà ce qu'elle était et elle paraissait tellement faible à ce moment là, tellement vulnérable. C'est comme si les plaies qu'elle s'efforcait de refermer depuis des années se rouvraient, une à une.

« J’ai l’air d’arriver un peu en retard, apparemment… J’espère qu’il te rend heureuse. »

PDV Heaven

...Quoi ? Je lève un sourcil, surprise, de quoi est-ce qu'il parle exactement ? Alors que je cherche dans ma tête une explication à ce qu'il vient de dire, je le vois regarder Adam qui est toujours en train d'essayer de comprendre et lui explique qu'il l'a à l'oeil. Une lumière s'allume dans ma tête, je viens de comprendre. Oh bon sang...Adam et moi ? C'est ça qu'il croit ? Vu comment il s'écarte en nous regardant tous les deux, dépité, c'est bien ça. Il rappelle son chien vers lui et commence à s'en aller, un air interdit sur le visage. Alors ça non ! Hors de question ! Je n'arrive toujours pas à savoir si je dois l'aimer ou le détester mais j'ai attendu presque 10 ans pour avoir des explications ! Je ne sais pas ce que Michael fait ici, dans ce parc mais je n'ai aucune idée si je vais le revoir et je ne compte pas laisser passer cette occasion. Alors qu'il s'en va, je me tourne vers Adam qui me demande à demi-mots si je vais bien, sûrement un peu perdu au milieu de tout ça. Le pauvre garçon me connait simplement comme une petite sorcière un peu étrange, je comprends que la situation soit incompréhensible. Je lui prend la main, là, je compte vraiment sur lui.

Heaven – Il faut que tu me fasses confiance d'accord ? Je t'appelle dès que je suis seule mais...J'ai vraiment besoin de lui parler je...Je te promets que je t'expliquerais !

PDV Heaven

Mon ami n'a pas l'air ravi, ça se comprend mais il se contente de soupirer et de prononcer ces fameux mots « Fais attention à toi Heavy. ». J'acquiesce doucement, dire qu'en réalité, je ne sais pas dans quoi je m'embarque. Adam lance un regard à Michael qui sort du parc et me regarde ensuite...Avant de partir avec une dernière phrase. « J'espère que tu sais ce que tu fais ». Mon dieu Adam, non, bien sûr que non que je ne sais pas ce que je fais. Je ne sais même pas pourquoi c'est à toi que je demande de partir et pourquoi c'est lui que je vais suivre alors tu vois, ne me demande pas de savoir ce que je fais. Il finit par partir, grognant et donnant un coup dans un caillou, sûrement frustré de ne pas être au courant mais je me rattraperais. Je lui offrirais un paquet de chamallow, des kinder chokobons ou quelque chose de ce genre. Je soupire un grand coup et essaie de retrouver Michael du regard. Heureusement pour moi je ne vais pas avoir trop à courir, il...Hey !

PDV Omniscient

Le petit Lucky (le Husky de Michael) n'était visiblement pas d'humeur à laisser la jeune femme puisqu'il venait de revenir et de mordiller son jean, pour jouer, évidemment. Michael n'eut pas d'autres choix que de revenir, il n'allait pas laisser son chiot tout seul. Il semblait gêné mais voir qu'Adam n'était plus là avait l'air de lui convenir. Pour autant, Heaven avait pas mal de choses à dire et maintenant que personne ne les écoutait, elle pouvait se faire plaisir, sans lui hurler dessus. C'est vrai que sa première réaction avait été légèrement abusée mais il faut la comprendre, le retour de Michael n'était totalement pas prévu au programme. Pour autant, sa bipolarité la rendait à présent douce comme un agneau. Qu'il en profite le petit, elle n'était pas vraiment toujours comme ça. Une expression posée sur le visage, elle n'avait plus rien à voir avec la Heaven de tout à l'heure, le pauvre Michael n'était pas au bout de ses surprises. Elle l'observa un instant et passa une main sur son visage, comme si elle voulait vérifier qu'il était bien..Lui. Qu'il était présent, en chair et en os, le fixant avec une sorte de fascination étrange comme si elle ne le connaissait pas mais qu'elle le trouvait incroyable. Doucement, comme dans un murmure, elle déclara.

Heaven – Adam est mon meilleur ami, il m'aide à retrouver mon frère, il n'y a rien entre nous.

PDV Omniscient

La petite sorcière ne comprenait pas vraiment pourquoi elle lui précisait ça. Après tout, ils n'étaient plus ensembles depuis un certain nombre d'années, elle n'avait donc aucun compte à lui rendre mais c'était plus fort qu'elle, elle reprenait ses vieilles habitudes. Le regard de Michael sembla briller d'une lueur étrange comme s'il lui demandait par le regard « c'est vrai ?? ». Et bien écoutez, pour savoir si c'est vrai, il n'avait qu'à regarder dans les beaux d'Heaven qui avaient repris leurs teintes habituelles. Ainsi, il pourrait sûrement voir à quel point elle l'aimait encore, passionnément, follement, même si la pauvre petite sorcière avait tenté de se convaincre du contraire ces dernières années. Elle l'avait dans la peau, littéralement et toutes ses tentatives pour l'oublier avait lamentablement échoué, elle s'en rendait compte aujourd'hui, près de lui. L'air totalement ailleurs, plongée dans ses pensées, elle continua néanmoins, laissant sortir quelque chose qu'elle n'avait jamais vraiment accepté.

Heaven – Après ma chute j'ai été internée à l'hôpital psychiatrique de Sainte Geneviève. J'y suis resté deux ans...Trois...Oh je ne sais plus exactement, le temps passe différemment là bas. J'ai été déclarée comme bipolaire à tendances suicidaires.

PDV Omniscient

Allez bim, mange ça Michael, tu voulais savoir de quel hôpital elle parlait, te voilà fixé. Cet asile, en plus d'être placé par très loin de l'ancien appartemment des deux ex amants étaient plutôt réputé pour ses méthodes pas vraiment douces envers ses patients. Michael étant du FBI (même si Heaven ne le savait pas), il devait forcément savoir de quoi elle parlait. Leurs techniques de guérison dataient du moyen-âge, soignant par la torture physique (à base de décharge électrique) les souvenirs difficiles. En lui grillant le cerveau, ils espéraient la calmer à l'extrême, ayant des tendances quelques peu violentes. Maintenant que la jeune femme avait sorti tout ça, elle attendait une réaction, posément. Après tout, comment rester insensible quand la femme qu'on aime (visiblement) nous sort qu'elle a passé quelques année dans un asile ? Elle avait sorti ça d'une traite, sans émotion, comme si elle s'y était faite. Au final, peut être qu'il y avait de ça. Elle s'y était faite.


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Ft.

Michael Ryan Bishop
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When ex lovers meet eachothers..
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And...


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Jane Plumer
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MessageSujet: Re: "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael   "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael I_icon_minitimeSam 2 Jan - 3:51

" How can you be so heartless ? " × ft. Michael & Heaven
Enchaînement de réactions contradictoires et complètement incohérentes qui se suivaient et se suivaient et se défaisaient. Drôles de retrouvailles… Pas vraiment ce à quoi Michael s’attendait. Il voyait la demoiselle se mettre à pleurer, à hurler, à crier, à pester, pour au final l’embrasser. Il avait déclenché tout ça ; il y a encore quelques instants, elle était heureuse, elle sautait au cou de son ami, elle était dans ses bras. Aussi douloureux soit-il pour Michael, il devait admettre qu’elle était certainement mieux avec le gamin qu’avec lui. Elle sembla être prise de surprise lorsqu’il lui avoua qu’il connaissait pas cet hôpital, et qu’il n’avait absolument aucune idée de ce qui s’était passé, de ce qui lui était arrivée. Elle devait penser qu’il le faisait exprès, qu’il se moquait d’elle. Mais c’était la stricte vérité. Aussi attaché il était à elle, il n’avait jamais recherché ce qu’elle était devenue. Il était sûr de l’avoir perdue pour toujours, jusqu’à ce qu’on le transfère ici. Il ne s’était pas renseigné. Il voulait apprendre de vive voix ce qu’elle avait fait. Si elle avait trouvé quelqu’un, si elle s’était mariée. Ca n’aurait pas été étonnant, finalement ; elle était une fille tellement parfaite et idéale. Il l’avait aimé, il l’aimait, et il l’aimerait toujours ; il en était sûr. Plus il parlait, plus il revoyait le passé, lui aussi. Le surnom, Vyvy’, il aimait l’embêter avec ça. Elle ne l’aimait pas vraiment. En fait, elle devait même probablement le détester. C’était ridicule. Mais pourtant, elle l’acceptait, et avait finir par l’apprécier. Parce que ça venait de lui, ça venait de Michael. Et maintenant ?
Tout ce qu’il venait de lui, c’était de la haine et une tristesse indicibles. Il l’avait complètement détruite. Son cœur se brisa en mille morceau lorsqu’il comprit enfin tout ce qu’elle avait enduré. Il s’en voulait tellement ; il se haïssait. Il n’aurait peut-être jamais du revenir, il aurait du refuser. Toutes coïncides ne sont pas des signes de Dieu, parfois, ce sont juste des pièges qui nous invitent à sombrer, des pièges qu’il faut éviter.

Il s’était éloigné après avoir mis en garde Adam. Ce gamin… Quelque chose dans sa tête lui donnait envie de sourire. Il était certainement dépassé par tout ça. Il avait le regard de celui qui était dépassé et perdu par les événements. Le pauvre. Dans d’autres circonstances, les deux auraient pu s’entendre, certainement. Mais tant qu’il rendait Heaven heureuse, Michael se fichait bien du reste. Il aimait assez  Heaven pour ne désirer que son bonheur, et non pour la garder jalousement pour lui. Avec un sourire mélancolique, il les quitta, et commença à fuir, accompagné du petit Lucky. Le petit n’avait absolument rien suivi à la situation, certainement, mais les petits couinements qu’il lâchait à chaque pas semblait montrer que la tristesse de son maître était palpable. Il tenta de se mettre dans ses jambes, l’empêchant de partir. Il voulait qu’il reste – le chien avait envie de voir Michael avec la demoiselle. Et, surtout, il avait envie d’aller lécher le visage du gaillard aux côtés d’Heaven. Il avait l’air gentil.
Il n’avait pas vu qu’Heaven l’avait suivie, et qu’Adam avait eu un regard très contrarié avant de partir de l’autre côté, l’air rageur. Lucky eut une idée de génie, et se retourna, partant jouer avec Heaven. Michael allait crier lorsqu’il vit qu’elle aussi, le suivait. C’était elle, après ce qui venait de se passer, qui voulait lui parler. Elle venait de sa propre impulsion, et non parce que le chien l’ennuyait. Sérieusement ? Mais… Pourquoi ? Ne l’avait-il pas blessée à un point que nul être humain n’aurait pu supporter ? Comble de la surprise atteint lorsqu’elle posa encore une fois sa main sur son visage, et lui caressa la joue. Si Michael ne se plaignait pas de ce traitement ma foi très agréable, il était complètement perdu. Il fronça des sourcils, et la regarda d’un air qui semblait signifier ‘’pourquoi ?’’. Elle lui expliqua la vérité : Adam était simplement son meilleur ami.
Là, Michael perdit le contrôle. Il prit Heaven dans ses bras. Avec force. Comme si elle devait être morte, mais qu’il la voyait, sous ses yeux, bien vivante. Il allait pleurer.
Puis vint la suite, alors qu’il la lâcha, s’excusant au passage d’avoir été si… brute. Elle lui expliqua enfin la suite de l’histoire ; l’internement à l’hôpital psychiatrique. Il savait qu’il l’avait marquée, il savait qu’il l’avait détruite, et il savait qu’il lui avait fait du mal : mais jamais il n’aurait imaginé tout ce qu’elle avait vécu. Il connaissait cet hôpital, il avait mené des criminels là-bas alors qu’il travaillait encore à New York. Sa bouche s’ouvrit, mais aucun son ne sortit. Il n’arrivait pas à parler, imaginant ce qu’elle avait vécu là-bas. Il avait déjà assisté à une de leur ‘’séance de guérison’’, une fois. Plus jamais. Même pour lui, pour l’agent, pour le Héros, c’était trop.


« Qu’est-ce-qu’ils t’ont faits… ? »

Bipolaire à tendances suicidaires… sa Heaven ? Celle qui souriait, celle qui était son rayon de soleil, celle qui faisait semblant, le matin, de dormir paisiblement pour qu’il ne bouge pas et qu’elle puisse rester dans ses bras ? Son petit paradis à elle – suicidaire et bipolaire ? C’était inconcevable. Elle était l’incarnation de la joie de vivre même. Elle ne pouvait être perdue. Elle ne pouvait pas être ce qu’elle disait. Elle était bien mieux ; elle était la plus humaine des humaines. Elle était sa femme. Celle qu’il aimait plus que tout. Celle qu’il voyait dans les miroirs tous les matins. Chaque chose qu’il faisait le ramener à elle. Lorsqu’il allait dormir, il s’attendait à la voir devant elle, à lui faire un baiser, à la prendre dans ses bras. Lorsqu’il se réveillait, elle devait être dans ses bras. Quand il se levait, il devait lui ramener un café au lit, avec un croissant ou un petit pain. Quand il se lavait, elle venait le taquiner. Quand il partait, elle l’embrassait.
Tout ça, changé ? Disparu ? Impossible à retrouver ?
Il n’en croyait pas un mot. Et il se fit une promesse. Celle de ramener sa Heaven, coûte que coûte. Il lui ferait oublier tout ce qu’elle a subi, il la ferait avancer. Il la protégerait. Il l’aimerait. Même si ça devait le tuer, elle retrouverait le sourire. Pas celui qui venait après une blague d’Adam. Pas celui qu’elle se forçait à avoir. Non.
Le sourire qu’elle avait le matin, lorsque Michael se rendait compte qu’elle était en réalité réveillée, qu’il allait la chatouiller. Le sourire qu’elle avait lorsqu’ils prenaient un café dans leur lit. Le sourire qu’elle avait quand elle le voyait rentrer, le soir.
Ce sourire là.
Son sourire.


« Je suis tellement désolé. J’ai tout causé. Tout est de ma faute. Absolument tout. J’ai pris peur et j’ai couru. Je t’ai abandonnée. Je regrette… Tout ce que j’ai fait. »

C’étaient des mots lourds de sens, pour Michael. Elle le savait : il ne regrettait jamais rien. Il était bien trop fier et têtu pour admettre qu’il avait fait une erreur. Mais quand il parlait d’Heaven, il était… Sincère. Il était moins puissant, moins fier, moins sûr. Avec elle, il n’avait pas à se cacher devant une attitude de macho. Il pouvait être aussi faible qu’il le souhaitait – un seul de ses sourires le rendait aussi fort qu’Ulysse. Il se rapprocha d’elle, alors qu’il avait reculé il y a une dizaine de secondes. Que devait-il dire ? Que lui aussi, il était hanté, tourmenté ? Qu’il avait failli ne pas être capable de reprendre le travail ? Que son psychologue voulait qu’il prenne des antidépresseurs ? C’était tellement peu face à ce qu’elle avait vécu. Elle n’avait pas besoin de le savoir. Tout ce dont elle avait besoin, c’est que la chaleur des bras de Michael fasse fondre la glace d’hiver qui enveloppait désormais son cœur.

« Tu sais… Sans toi… Je n’ai pas réussi à vivre. J’ai simplement existé. J’ai essayé de t’oublier. Essayé de tomber amoureux, à nouveau. Mais je n’ai pas réussi. Je ne pourrais jamais aimer quelqu’un comme je t’ai aimé. C’est dur, d’aimer. Il faut se préparer à sauter pour tomber amoureux. Et… A chaque fois, lors du saut final, je te reverrai. Je verrai ton visage, et je ne sauterai pas. »

Il déglutit. Devait-il vraiment tout confesser ?

« Après que je sois parti… J’ai… J’ai tout essayé. Tout essayé pour virer ces voix de mon crâne. Pour ne plus te voir dans absolument tout ce que je faisais. Mais peu importe ce que je fais… J’entends ta voix dans tous les bruits du monde. Je sais que je ne mérite pas ton amour, pas après tout ce que je t’ai fait. »


Continue, Michael. Tu es venu pour ça, après tout. Tu dois avoir le courage de tout lui dire, de tout lui avouer.

« Je ne suis pas revenu pour te reconquérir, ou pour essayer de faire en sorte que tu me pardonnes. Il n’y a pas de pardon pour ça, pour ce que j’ai fait. Je suis un meurtrier. J’ai pris la vie de trois personnes cette nuit-là. Ce que je veux… C’est tout faire… Tout faire pour te rendre la tienne. »

Il sourit faiblement.


« Ce n’est rien comparé à ce que tu as vécu, mais j’ai été marqué par ce que j’ai fait. Et si j’en ai souffert, je n’ose pas imaginé ce que toi tu as pu ressentir… Je n’aurais pas tenu le choc. Tu as toujours été la plus forte de nous deux, après tout ! C’est pour ça que je t’aime. Parce que je suis plus fort que tout le monde, excepté toi. »

Il lui saisit la main.

« J’ai tellement de choses à te dire Heaven… J’ai eu peur, et je t’ai perdue. Je ne veux plus jamais avoir peur. Plus jamais douter de moi, de toi, de nous. Et même si ce ‘’nous’’ n’existe plus, je veux que tu saches que je t’aimerai à jamais. C’est terrible… Sans toi, je me sentais si vide, et pourtant… C’était si lourd à endurer. »


Comment le vide pouvait-il être si lourd ?
Le jour agonise, et les choses changent. Apprenez que parmi toutes les raisons d’haïr l’autre, la meilleure vient de nous-mêmes. L’amour, au fond des choses, n’est qu’un privilège égoïste.
Au loin, Lucky fit plusieurs bonds pour rejoindre une petite fille qui s’amusait.


« Mais je ne veux plus jamais ressentir ce vide. Plus jamais. Je devais tout te dire… Pour me sentir plus léger. Me sentir mieux. Et pouvoir te le redire, même après toutes ces années.

Je t'aime. »


Il l'embrasse. Il voulut rire.

* C’est drôle, la vie. Dérisoire. Tu te demandes si tout ce que tu fais à un sens, s’il ne vaudrait pas mieux l’abandonner ce soir. J’ai toujours aimé la vie. Les étoiles. J’essaie de me le répéter. De l’accepter. On court après le même rêve à nos âges brisés. J’ai toujours aimé la vie. Et toi ? Je veux offrir un sens à ton désarroi. *

Vous êtes les étoiles des astres. Des étoiles filantes qui craignent de tomber. La nuit tombe. La nuit sera douce. Il l’espère, de toute son âme pleine de toi, Heaven.
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MessageSujet: Re: "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael   "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael I_icon_minitimeSam 2 Jan - 13:19


"How can you be so heartless ?"
Heaven & Michael


Les mots étaient sortis de ma bouche tout seul, presque naturellement. Pourtant, du plus loin dont je peux me souvenir, Riley est la seule personne à qui j'ai parlé de mon internement. Elle avait grogné, très fort et m'avait proposé un joyeux massacre mais j'étais trop faible pour penser à ce genre de choses, noyant mon chagrin dans les chamallows qu'elle avait ramené. Au fil des années, les blessures se sont atténuées et peu à peu, devant mon mirroir, j'arrivait à le dire. « Je m'appelle Heaven Weather, j'ai été internée. ». Je n'arrivais parfois pas à me croire moi-même, comment avais-je pu en arriver là ? Je n'ai jamais vraiment été le plus parfait des caractère mais j'avais au moins les pieds sur terre, comment ai-je pu finir bipolaire à tendances suicidaire comme ils aimaient me le rappeler ? Il est vrai que parfois, je ne me rendais pas compte de mes changements d'humeur. Pour moi c'était normal. Mais regarde toi Heaven, est-ce normal d'avoir voulu tuer Michael pour ensuite l'embrasser jusqu'à manquer d'air ? Michael...

« Qu’est-ce-qu’ils t’ont faits… ? »

J'aurais voulu le lui dire. J'aurais voulu lui parler de l'isolement, des cris dans les couloirs, des séances de guérison, des longs discours, des médicaments...De la solitude, lancinante, criante, puissante, cette solitude qui contrôle chacun de tes gestes et qui s'infiltre dans tes muscles jusqu'à la souffrance la plus sourde. J'aurais voulu lui parler des nuits froides, des jours pas plus chauds, des mauvais repas, du regard vide des gens autour de moi, de mes propres regards vides. J'aurais voulu lui parler de mes ongles âbimés à force de gratter les murs, de tout ce que j'ai pu écrire sur les murs, sur mes mains, partout. J'aurais voulu lui parler de mes compagnons que je ne voyais pas, de ceux qu'on attachait dehors quand ils étaient trop agités. J'aurais voulu lui parler de Petra, cette pauvre fille que j'avais griffé à sang quand elle me disait que personne ne m'aimerait jamais. Elle était skyzophrène la pauvre fille et sa partie la plus sombre ne m'aimait pas. J'aurais voulu lui parler de tout ça, d'Angel,de mon ventre qui me semblait si plat, de mon cœur si déchiré et de ces années où j'aurais voulu mourir pour le rejoindre mais pas un seul mot ne semblait vouloir sortir de ma bouche. Ils avaient fait le maximum pour mon bien. Ils avaient fait le maximum pour mon bien..Bon sang mais qu'est-ce que je suis en train de raconter ?!

En face de moi, Michael semblait habité par une détresse puissante, se rendant enfin compte de ce qu'il s'était passé en son absence. Quand nous avons pris la décision de vivre ensemble, ma famille m'a tourné le dos, tous autant qu'ils sont. Même si aujourd'hui je sais qu'ils ne sont pas vraiment ma famille, à ce moment là, je n'avais qu'eux. Mais je m'en fichais, j'avais mon homme, nous allions être heureux, rien ne pourrait jamais nous séparer. Le destin s'est foutu de nous et seule, livrée à moi-même, sans mon fils, sans mon homme, sans ma famille, que me restait-il ? Rien. J'avais tout eu, je n'avais plus rien et lentement, ce cheminement de pensée faisait son petit bout de chemin dans l'esprit de Michael, je pouvais le voir dans ses yeux. Ses yeux d'un bleu si intense...

« Je suis tellement désolé. J’ai tout causé. Tout est de ma faute. Absolument tout. J’ai pris peur et j’ai couru. Je t’ai abandonnée. Je regrette… Tout ce que j’ai fait. »

Je ne peux m'empêcher d'ouvrir de grands yeux, surprise, a-t-il bien dit ce que je viens d'entendre ? Michael Bishop, l'homme le plus fier, le plus têtu, le plus orgeuilleux et borné que je connaisse venait-il d'avouer avoir eu tort, avoir fait une erreur ? Je sais qu'avec moi c'était différent, il me le disait souvent, quand nous étions encore ensemble et même là, il restait têtu comme une mûle. Je me souviens d'avoir parlé à certains de ses amis, pendant notre année de fac. Ils riaient, me mettant en garde contre le caractère de Michael. Un dragueur, un homme borné qui ne s'excuse jamais, un macho bien trop fier. Je peux le dire et l'affirmer aujourd'hui, Michael Bishop n'a jamais été comme ça avec moi. Oui il était fier, oui il était un peu macho, oui il aimait plaire mais il n'aurait jamais fait quoi que ce soit qui puisse me rendre malheureuse. Je ne peux m'empêcher de sourire en repensant à ça. Mais notre amour ne changeait pas le fait que cet homme ne s'excusait pas. Je l'acceptais plutôt bien, il ne faisait jamais rien qui nécessite des regrets. Mais là...Aujourd'hui..Alors que je ne suis plus sa femme, que je ne suis, en quelques sortes, plus rien pour lui, il s'excusait. Il accepte ses erreurs et les regrette...Bon sang d'autres paieraient tellement cher pour entendre ça.

« Tu sais… Sans toi… Je n’ai pas réussi à vivre. J’ai simplement existé. J’ai essayé de t’oublier. Essayé de tomber amoureux, à nouveau. Mais je n’ai pas réussi. Je ne pourrais jamais aimer quelqu’un comme je t’ai aimé. C’est dur, d’aimer. Il faut se préparer à sauter pour tomber amoureux. Et… A chaque fois, lors du saut final, je te reverrai. Je verrai ton visage, et je ne sauterai pas. »

Ses mots résonnent dans ma tête tandis que je ressens une certaine similitude avec ma situation. Je ne pourrais jamais aimer quelqu'un comme j'ai aimé Michael, j'ai répété cette phrase tellement de fois que j'ai l'impression qu'elle a été faite pour moi. Il était toute ma vie, il était parfait, me plaisait à tous les points et je l'aimais tellement. J'ai essayé pourtant. J'ai essayé de l'oublier, de passer à autre chose, de tomber amoureuse, d'aimer à nouveau. Mais rien. Rien ne pouvait séparer mon esprit du visage de Michael, de ses yeux, de son corps. A chaque fois que je regardais un homme, je le voyais lui, ne pouvant m'empêcher de faire la comparaison. Sommes-nous vraiment si stupides, l'un comme l'autre ? Sommes-nous vraiment perdu dans une vie où nous ne pouvons pas reprendre le goût de l'amour ?

« Comment aimer à nouveau quand la passion qui t'habitait surpassait tout sentiment humain ? »


Je le regarde sans bouger un seul cil, attentive à la moindre de ses mini-expressions, vérifiant par là la véracité de ses paroles. Mon Michael, l'homme fier qui n'aime pas particulièrement parler de ses sentiments et s'exposer était en train de s'ouvrir comme jamais, je pouvais le sentir. Il m'explique qu'il a tout essayé pour supprimer ma voix, mon visage mais que quoi qu'il fasse, j'étais là. Oh mon dieu Michael, si tu pouvais savoir à quel point je te comprends je pense que tu pourrais en rire. Je l'entends ensuite me dire qu'il ne mérite pas mon amour et je suis bien d'accord avec lui. Après tant d'années, de souffrance et de larmes, Michael est le dernier à mériter mon cœur mais je suis perdue depuis bien longtemps. Je suis condamnée à l'aimer pour le restant de mes jours. Et dire que toute notre histoire n'a commencé que de la plus banale des manières, dans une cafétéria où je prenais un petit déjeuner, l'air ailleurs, comme d'habitude. Je mélangeais mon café, une main sur mon portable pour envoyer un message à ma mère et l'autre sur mes cours pour relire ce que j'avais griffonné une heure avant. Je me souviens en détail de ce qu'il s'est passé, j'ai vu deux pieds s'arrêter devant ma table et une voix grave me demander s'il peut s'asseoir. J'ai relevé les yeux et suis tombé nez à nez avec Michael Bishop, le fantasme absolu des filles de la fac. Deux ans de plus que moi, un physique de rêve, des yeux magnifiques, un visage de Dieu grec, je pouvais aisément comprendre la fascination des autres mais le style beau gosse dragueur, très peu pour moi.

Pour autant, j'étais plutôt flattée de l'avoir en face de moi et j'ai accepté avec plaisir, virant mes affaires pour lui faire de la place. Je n'étais pas particulièrement sûre de moi à l'époque, préférant les copines aux garçons. J'avais 20 ans, je pensais avoir le temps pour ça et même si je m'habillais déjà convenablement, pour moi, personne ne le remarquait. Il s'était assis, café à la main et m'avait dévisagé un instant, souriant, m'intimidant plus qu'autre chose avant de me dire à quel point il me trouvait belle. J'avais rougit, évidemment, ce qui l'avait fait rire. En quelques mots, il s'était présenté, très à l'aise et m'avait proposé de le revoir, le soir suivant, voulant en découvrir plus sur moi. Comment aurais-je pu refuser une telle opportunité ? Mes parents étaient méfiants mais j'avais 20 ans. Ils n'étaient plus en mesure de me refuser ce genre de choses et c'est ainsi que je suis retourné voir Michael dans un bar où nous avons passer la soirée à parler, découvrant de nombreux points communs et rigolant comme si nous nous connaissions depuis toujours. Derrière le beau gosse un peu craneur je découvrais un homme blagueur et sensible qui aimait la musique et les chiens. Inutile de se leurer, j'étais déjà dingue de lui. Il m'a raccompagné, en voiture, jusque sur le pas de la porte. Je me suis éternisé devant lui..Je ne voulais pas le quitter, pas si vite et alors que je ne le voyais pas réagir, souriant juste, j'ai sorti mes clés, prête à rentrer. Sa main s'est refermé sur la mienne et son autre main est passé sur ma joue, lentement avant que ses lèvres ne se posent sur les miennes. Un simple « Bonne nuit Heaven », un sourire à faire fondre, il était déjà reparti. Nous étions le stéréotype d'une série pour ados mais bon sang, je n'en ai pas dormi de la nuit, regardant mon portable pour guetter le moindre de ses SMS. J'étais folle de lui. En deux jours.

« Je ne suis pas revenu pour te reconquérir, ou pour essayer de faire en sorte que tu me pardonnes. Il n’y a pas de pardon pour ça, pour ce que j’ai fait. Je suis un meurtrier. J’ai pris la vie de trois personnes cette nuit-là. Ce que je veux… C’est tout faire… Tout faire pour te rendre la tienne. »

Un meurtrier...Cette pensée me fait grimacer. C'est vraiment ce qu'il pense ? Qu'il a tué notre bébé ? Il est vrai que c'est à cause de son ultimatum que j'ai voulu partir de l'appartemment, me prenant ensuite les pieds dans ma valise mais au milieu de toute ma haine, je n'arrive pas à l'accuser pour autant. J'ai trébuché parce qu'il voulait s'excuser, reconnaître ses torts et ne pas me laisser partir. J'ai trébuché parce que Michael m'aimait et que comme une idiote, je n'ai pas voulu l'écouter. J'ai eu le temps de retourner la situation dans tous les sens et je sais aujourd'hui que nous sommes simplement deux crétins. Nous avons détruit nos vies respectives mais je ne laisserais pas Michael en prendre toute la responsabilités. Oh mon dieu Riley me tuerait. J'entends Michael m'expliquer qu'il a souffert mais que ce n'est rien comparé à ce que j'ai vécu. Je l'entends me dire que s'il m'aime c'est parce qu'il est plus fort que tout le monde sauf moi. Je reste bouche bée un instant, je connais son égo, cette volonté d'être le héros, d'être le plus fort. Il me disait souvent qu'il me défendrait toujours, il était l'homme, c'était à lui de le faire. Alors aujourd'hui, il reconnaissait que j'étais plus forte que lui ? Je n'en revenais pas.

« J’ai tellement de choses à te dire Heaven… J’ai eu peur, et je t’ai perdue. Je ne veux plus jamais avoir peur. Plus jamais douter de moi, de toi, de nous. Et même si ce ‘’nous’’ n’existe plus, je veux que tu saches que je t’aimerai à jamais. C’est terrible… Sans toi, je me sentais si vide, et pourtant… C’était si lourd à endurer. »

Bordel je sens les larmes me monter aux yeux, une fois de plus. L'entendre reconnaître ses torts était déjà difficile à croire. L'entendre dire que je suis plus forte que lui tient carrément du miracle mais là...L'entendre dire qu'il m'aimera à jamais est un vieux rêve que je ne croyais plus possible. Ma main dans la sienne, j'ai l'impression que je vais me réveiller. J'ai imaginé cette scène tellement de fois mais à chaque fois je me disais que c'était impossible. Je voyais Michael ayant refait sa vie, heureux au bras d'une autre, un chien, une grande maison, un enfant...Son idéal. Je le voyais heureux et parfois je nous voyais nous revoir. Il m'expliquait qu'il était désolé de ce qu'il s'était passé et qu'il me souhaitait de trouver le bonheur, moi aussi. Oui vraiment, cette théorie était la plus probable. Jamais je n'aurais pu imaginer qu'il m'aimerait encore. S'il m'aimait...Il serait venu me chercher. Mais s'il n'était pas au courant, comment aurait-il pu ?

« Je t'aime. »

Mon cœur loupe un battement alors que ses lèvres se reposent sur les miennes, c'est la première fois qu'il fait le premier pas depuis son arrivée et...Ces mots...Ces trois petits mots que je n'espérais plus...Une larme coule sur ma joue mais elle ne représente aucune tristesse. Je me sens transportée des années en arrière et l'espace d'un instant, je me prend à rêver que ces années horribles n'ont jamais existés, que nous sommes juste là, amoureux. Mais alors que je descend le regard vers nos mains, la réalité me revient en pleine face. Nous ne sommes plus ce que nous étions, trop de choses nous séparent et...Oh et puis merde, même si ça ne doit durer qu'un instant, que toutes ces souffrances aillent se faire voir. Je le regarde, les yeux brillants, souriante comme je ne l'ai plus été depuis bien longtemps.

Heaven – Tu es le plus gros crétin que je n'ai jamais rencontré Michael Ryan Bishop mais putain de merde qu'est-ce que je peux t'aimer...

PDV Omniscient

La voix d'Heaven semblait bien plus claire que quelques instants auparavant, sans sanglots ni colère. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle sentait son cœur chauffé par une énergie nouvelle. Michael était le seul à avoir cet effet sur elle, à pouvoir la calmer avec un regard. Elle le désirait plus que de raison et sa main toujours dans la sienne, elle était quasiment sûre de pouvoir tout affonter. Evidemment, cet état de grâce n'allait pas durer et bientôt, la partie la plus haineuse d'elle-même reviendrait à la charge si elle ne prenait pas ses médicaments mais pour l'instant, rien ne comptait plus que son ancien amant, si lumineux. Elle avait tenté de le hair si longtemps mais autant se rendre à l'évidence, il n'y avait rien à faire, un seul de ses regards brisait la glace qu'elle s'était construite autour du cœur. Doucement, très lentement, la jeune femme reposa ses lèvres sur celles de Michael dans un baiser d'une douceur qu'elle n'avait plus connu depuis longtemps. Cette fois ci, il ne mit pas longtemps à réagir et à la serrer contre lui. Heaven pouvait sentir son cœur battre contre elle alors qu'elle entourait ses bras autour de son cou, prolongeant un baiser d'une douceur et d'une tendresse que lui seul pouvait déclenché en elle. Son propre cœur battait furieusement et si elle s'écoutait et qu'il n'y avait personne autour, elle laisserait la passion exploser au sens propre du terme mais ce n'était ni le lieu ni le moment. Pourtant, qu'est-ce qu'elle pouvait le désirer à ce moment précis, c'était violent. De longues secondes passèrent durent lesquelles la jeune femme retrouvait de vieilles sensations qu'elle croyait perdues à jamais. Elle le relâcha enfin, ça, c'était des retrouvailles dignes de ce nom.

Heaven – J'ai voulu te détester Michael, j'ai voulu te haïr, ne penser à toi qu'en te détestant mais j'ai jamais pu faire autrement. Tu étais tout ce que j'avais et tu l'es toujours et...Bordel de merde qu'est-ce que j'ai envie de toi là maintenant...

PDV Omniscient

Woups ! La pauvre Heaven posa ses deux mains sur sa propre bouche, prenant conscience de ce qu'elle venait de dire. Bon ben comme ça, les choses étaient claires. La haine et la peine s'étaient reculé pour la laisser amoureuse, tendre, désireuse et profondément fragile. Avec Thomas elle s'était montré sous son jour la plus agressive, plantant des pieux dans le cœur des vampires et leur arrachant le cœur sans pitié mais face à Michael, elle n'était plus rien d'autre qu'une petite fille perdue, folle amoureuse. Au moins, maintenant, Michael pouvait parfaitement s'en rendre compte, son ex petite amie étant maintenant rouge de gêne, ce qui ne lui était plus arrivé depuis bien longtemps.

« Comme pour faire se refermer ces traces au fond de toi, comme pouvoir te regarder, bien plus belle que tu crois, comme je peux te désirer, lorsque je te vois...Je veux être là... »



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MessageSujet: Re: "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael   "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael I_icon_minitimeMer 13 Jan - 23:24

/!\ [HOT] /!\

" How can you be so heartless ? " × ft. Michael & Heaven
Tout était si improbable. Les deux amoureux se souriaient, s’embrassaient, s’ouvraient l’un à l’autre : une scène qui n’aurait pas pu être imaginée il y a encore quelques jours pour l’un comme pour l’autre. Oscar Wilde disait qu’il fallait toujours être un peu improbable, mais, pour le coup, la situation paraissait complètement improbable. Les cœurs étaient lourds mais légers à la fois : lorsqu’ils étaient avec l’autre, ils papillonnaient gaiement, et pouvaient s’abandonner. Un peu de légèreté et de bien-être, de douceur, de plaisir et d’amour. Tous ces sentiments repoussaient la douleur qu’ils avaient ressenti durant tout ce temps. A cet instant bien précis, ils étaient heureux, dans les bras l’un de l’autre. Le silence était de mise. Heaven avait avoué à quel point elle l’aimait – et à quel point elle le désirait, aussi. Il avait souri, avant de la prendre dans ses bras, doucement. Il ne voulait pas qu’elle quitte ses bras. Il ne voulait pas aller si loin, pas si vite. Mais il voulait la conserver avec lui. Près de lui. Il la serrait tellement fort qu’il aurait pu l’étouffer, mais à cet instant, il ne se contrôlait pas. Il se souvenait de toutes ces nuits à dormir avec elle, à sentir sa présence, son corps, et sa chaleur sur son torse, sur son corps, autour de ses bras, ou ses bras enveloppant tout son corps. Il se voyait des années en arrière, et il se souvenait de ce qu’était l’amour. Le véritable amour.

Il ne répondit pas à ce que lui avait dit Heaven. Oh, oui, il était un crétin. Un véritable crétin. Mais tant qu’elle l’aimait, il pouvait être absolument tout ce qu’elle souhaitait. Il ferait tout pour elle, il irait jusqu’à mourir pour elle. C’était bien ce que devait faire un héros, non ? Il s’éloigna enfin d’elle, la laissant respirer. Et maintenant ? Oui, et maintenant ? Qu’allaient-ils faire ? Allait-il l’inviter chez elle ? Devaient-ils parler ? Devait-il lui dire la raison de sa présence ? Devait-il lui demander une deuxième chance ? Devait-il l’embrasser, encore ? Cela paraissait être la meilleure des choses à faire, assurément. Il ne voulait pas briser cet instant qu’ils venaient tous deux de créer. Il se sentait comme dans un cocon paisible, doux. Après s’être reculé, il se rapprocha pour l’embrasser. Définitivement, il ne pouvait plus se passer de ce contact ; que cela soit ses lèvres sur les siennes, ou ses mains dans les siennes, ou ses bras autour de son corps. Il était accroc à elle, tout simplement. Elle était sa drogue ; et il allait lui montrer. Le baiser était plus passionné, puissant, et bientôt, il se sentit des pulsions lui revenir – comme lorsqu’ils étaient ensemble. Tout devint plus érotique, et un peu moins adapté à l’endroit où ils se trouvaient – un parc tout mignon où les enfants venaient jouer avec leurs chiens. Ils allaient bientôt attirer les regards, et aussi les remontrances des parents aux alentours. Michael se contrôla et cessa son baiser, murmurant suavement à ses oreilles :


« Ce n’est ni le lieu ni le moment… »

Il allait éviter de lui montrer à quel point il l’aimait et à quel point elle lui avait manqué devant tout le monde, et surtout devant son meilleur ami, apparemment. Il la lâcha, mais garda sa main dans la sienne. Ses yeux et son regard, si doux, si perdus, firent craquer Michael, ou plutôt, le firent encore plus craquer. Déjà qu’il avait du mal à résister, le moindre geste d’Heaven lui donnait envie de sauter dessus. Des souvenirs lui revenaient à l’esprit. Elle s’était abandonnée à lui par le passé, et elle le refaisait à nouveau.


‘’Baby when we’re touching in the dark,
Can you feel it ?’’

Tout avait été très vite. Sans même qu’ils ne puissent s’en rendre compte, ils étaient chez lui. L’atmosphère s’était réchauffée – pas la chaleur du cocon, non, mais celle de l’érotisme, celle du plaisir. Celle de deux amants qui s’abandonnaient à leur passion, celle de deux amants qui se témoignaient leur amour. Après leurs retrouvailles de toute à l’heure, après les mots échangés, ils revenaient à leur premier et principal moyen de discussion – ils laissaient leurs corps faire comprendre à l’autre ce qu’ils voulaient. Michael redécouvrait son corps après tout ce temps. Avec ses mains, avec sa bouche, avec ses lèvres, avec sa langue. Elle lui appartenait – elle lui avait toujours appartenu. Il pouvait faire ce qu’il voulait d’elle. Elle n’était plus que gémissements et cris.

‘’When you take my body to the stars,
I believe it’’

Il aurait cru un rêve. Mais tout ceci était bien réel : toutes ces sensations étaient bel et bien réelles. Quand il jouait avec les mamelons, c’était réel. Quand il la mordillait et laissait sa trace partout sur son corps, c’était réel. Et quand il entra en elle, c’était bien réel.

‘’Boy our love is supernatural,
Can you feel it ?’’

La pièce était remplie de leurs cris, de leur joie et de leur amour. Même après tout ce temps, les deux étaient encore si complémentaires et pouvaient se comprendre l’un l’autre. Le corps de Michael savait exactement ce que voulait celui d’Heaven. Et il lui donnait. Encore et encore. Il n’avait pas besoin de ses cris de plaisir pour savoir que c’était ce qu’elle voulait – il le savait. Elle pouvait avoir changé, elle pouvait ne plus être tout à fait la même après tout ce qui s’était passé, elle ne pouvait pas changer cette facette d’elle-même. Peu importe ce qui lui arrivait, elle resterait son humaine, sa petite créature à lui : celle qui lui appartenait. Et dans un dernier geste, dans un dernier cri, les deux furent submergés par le plaisir. Le corps encore tremblant, Michael se laissa choir, doucement, sur Heaven, qui était dans le même état. Cela faisait si longtemps, et cette sensation redécouverte l’amenait plus proche encore du paradis. Ses souvenirs ne faisaient que pâle figure comparé à ce qu’il venait de vivre à l’instant. Il lui adresse un baiser, tendre et doux, mais sulfureux et passionné en même temps. Entre eux tout n’était qu’ambivalence et contraires ; il devait la protéger, lui qui était le héros, mais elle était la plus forte ; pourtant, elle le laissait la dominer, elle le laissait faire ; il l’aimait purement, sans artifice, mais faisait tout sans douceur ; car il savait bien que l’ange qu’était Heaven aimait sa brutalité, sa domination.

Leurs points communs les avaient rapprochés, leurs différences les avaient unis.


‘’Say my name say my name
If no one is around you say baby i love you
If you ain’t runnin’
Say my name say my name
You actin’ kinda shady, ain’t calling me baby
Why the sudden change’’

« Je t’aime, Heaven. »

Dit comme ça, la fatigue se lisant dans ses yeux, aussi doux et bien installé qu’il l’était sur le ventre d’Heaven, c’était presque mignon. Voire complètement adorable, en réalité…

Perdu dans le bonheur.

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MessageSujet: Re: "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael   "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael I_icon_minitimeMer 20 Jan - 0:46

/!\ Hot (un petit peu) /!\

"How can you be so heartless ?"
Heaven & Michael


PDV Omniscient

La réaction de Michael ne se fit pas attendre après la déclaration (oh combien tendancieuse) d'Heaven qui l'attrapa contre lui pour l'embrasser, une fois de plus. La seule différence avec les autres baisers c'est que celui ci grimpa très vite en température et que la jeune femme laissa son corps s'exprimer pour elle, passant ses mains sous le Tshirt de son « ex » petit ami. Sentir sa peau sous ses dos eut un effet dingue sur Heaven, son cerveau ne lui indiquant même plus la moindre chose. Tout ce qu'elle pouvait discerner à ce moment précis c'était Michael, ses lèvres, sa peau, son corps tout entier. Au moment où l'homme qu'elle avait contre elle s'éloigna, la jeune femme ne put s'empêcher d'avoir un pincement au cœur avant de se rendre compte de la réalité. Michael avait parfaitement raison, ce n'était ni le lieu ni le moment mais pendant un instant, elle avait perdu pied avec ce qu'il se passait autour. Ainsi, quand il lui prit la main, lui indiquant d'un regard qu'elle pouvait le suivre sans avoir peur, elle n'eut aucune réaction. Pour l'instant elle était perdue, partagée et totalement à côté de ses pompes. Elle entendit à peine Michael rappeler son chiot et le chemin jusqu'à chez lui fut très court. Heaven ne se sentait même pas marcher, tout ce qu'elle pouvait discerner c'est sa main dans la sienne et une étrange chaleur fait vibrer son cœur. Cette chaleur elle ne l'avait pas connu depuis tant d'années qu'elle ne la reconnaissait plus.

Enfin la porte de chez Michael apparu. Le jeune homme laissa Heaven entrer la première mais il eut à peine le temps de refermer la porte qu'elle était déjà pendue à son cou de nouveau, plongeant sur ses lèvres avec la même passion que celle qui l'avait habité quelques minutes auparavant, au parc. Ses mains passèrent rapidement sous son Tshirt et cette fois, Michael ne l'arrêta pas. Ils étaient seuls, dans la chaleur de son domicile, personne ne les voyait, ils pouvaient enfin se laisser aller à leurs retrouvailles. Le Tshirt de Michael vola rapidement à l'autre bout de la pièce et alors que la jeune femme s'attaquait déjà à sa ceinture, visiblement pressée, son « ex » voulu l'égalité et lui enleva son débardeur avec la même passion et la même vitesse, ne lâchant ses lèvres que pour faire passer le vêtement. Leurs corps brûlaient d'envie et alors que la température grimpait, Michael plaqua sa douce Heaven contre le mur, collant son corps entier contre le sien. Réflexe, Heaven enroula ses jambes autour du buste de son amant, le laissant la tenir dans ses bras. Il adorait ça, être celui qui domine. Le corps d'Heaven le savait alors il réagissait en conséquence, retrouvant des réflexes qu'elle avait lorsqu'ils étaient encore ensemble. Elle se laissait faire, littéralement, s'abandonnant à lui, passant ses bras autour de son cou tandis que Michael passait ses mains sur son corps tout entier, terminant par aller retirer sa ceinture.

Evidemment, les derniers vêtements n'eurent pas besoin d'énormément de temps pour être retirés et Heaven se laissa complètement faire quand son ex petit ami la porta jusqu'au lit et la déposa sur celui-ci, bien installée. Il voulait visiblement faire les choses biens, Heaven le sentait et le remercia bien correctement, de baisers bouillants dans son cou au moment où il remonta jusqu'à son visage. Les secondes qui suivirent se firent encore plus chaudes, Michael dévorant totalement le cou d'Heaven qui se laissait volontiers faire, ondulant son corps au rythme de ses pulsions. Elle était totalement à la merci de Michael qui, collant son corps au sien, s'amusait à mordiller son cou, le haut de son corps, ses seins et le reste de son corps tout entier. Bientôt, les gémissements d'excitations d'Heaven se firent plus puissants et Michael y fut très attentifs. Un regard suffit pour lui faire comprendre qu'elle n'allait pas attendre plus longtemps et en un coup de rein puissant, il pénétra la jeune femme, tenant ses poignets sur l'oreiller au dessus de sa tête pour plus d'impact. La réaction d'Heaven ne se fit pas attendre et au fil des coups de reins, la jeune femme laissa ses gémissements se faire plus fort et suivre le rythme de son amant. Accrochée à lui, elle laissa bientôt ses ongles se planter dans son dos, animée par un plaisir à la limite du supportable. Son corps s'arqua bientôt au moment où les coups de reins de Michael se firent plus intenses et plus fort, leurs bassins claquant sans interruption pendant plusieurs minutes jusqu'à atteindre le point le plus fort, l'orgasme. Un dernier coup, bien plus puissant que les autres permit aux deux amants d'atteindre le point culminant en même temps et Heaven lâcha un cri, surprise d'une telle intensité et laissant son corps réagir pour elle.

Tremblante, Heaven serra pourtant son « ex » (il ne va plus falloir utiliser ce mot) dans ses bras lorsqu'il s'écroula sur elle, épuisé. Le cœur de la jeune femme battait à tout rompre, elle se croyait dans un rêve. Jamais, oh grand jamais, elle n'aurait cru ressentir des sensations et des émotions comme celles ci. Elle avait totalement oublié ce que ça faisait d'être avec Michael au fil des années et ses souvenirs semblaient dérisoires par rapport à ce qu'elle venait de vivre. Allongée dans un lit chaud, tenant dans ses bras l'homme qu'elle aimait à en crever, la jeune femme avait l'impression que son cœur allait exploser. Quand il déposa ses lèvres sur les siennes, passionnémment, Heaven se rendit vraiment compte que c'était réel. Elle ne rêvait pas, de toute façon, c'était bien plus beau et plus intense que le plus beau de ses rêves. Il l'observa un instant, les yeux dans les siens avant de lui sortir la plus belle des phrases.

« Je t’aime, Heaven. »

PDV Heaven

Le souffle coupé, une main passant dans les cheveux de Michael, je reprend doucement contact avec la réalité. Je sens encore mon cœur battre comme il n'a jamais battu dans ma poitrine et je peux facilement dire, sans aucun doute, que je n'ai jamais été aussi heureuse. Les quelques mots qu'il vient de me dire me donneraient presque envie de pleurer. J'ai l'impression que des dizaines de sentiments tous plus étranges les uns que les autres se bousculent dans ma tête...J'aimerais que cet instant dure toujours.

Heaven – Je t'aime aussi Michael...

Les yeux plantés dans les siens, je me sens transporté dans un autre monde où les peines n'ont plus leurs places et l'espace d'un moment, je me prend à rêver que ces quelques années sans lui n'ont pas existé. Tous mes réflexes, mes sentiments, tout ce que je ressens, tous les mouvements que je fais...Rien n'a changé. Je passe une main douce sur le dos de Michael, me rappelant, avec délices de chacune de ses courbes et de chaque parcelles de son corps comme si toutes ces années, elles avaient été à moi, encore et toujours.  Je passe ensuite une main sur son visage...Son si beau visage. Le voir d'aussi près me réchauffe le cœur. Ses lèvres se posent sur les miennes une fois encore et je le prend dans mes bras, le serrant contre moi. Doucement, il descend de mon ventre et s'allonge sur le dos, tout près de moi. Je roule sur le côté pour me blottir contre lui et tendrement, il m'entoure de ses bras. Je me sens totalement apaisée, écoutant les battements de son cœur. Je n'arrive pas à croire que j'en suis là, blottie contre un corps que je ne pensais plus jamais toucher de nouveau. Peut être que finalement, tout va mieux ?

Deux heures plus tard...

La nuit est largement tombée à présent. Nous sommes restés tellement longtemps, serrés l'un contre l'autre que j'ai failli m'endormir dans ses bras. J'aurais vraiment voulu...Mais mon portable a vibré me ramenant directement à la réalité, je n'ai pas pris mes médicaments aujourd'hui. Je me sens levé du lit à une vitesse que je ne soupçonnais pas, je crois que Michael en a été quelque peu troublé puisqu'il m'a suivi jusque dans la salle de bain où je m'habillais. Je ne peux pas tout lui expliquer...Si je ne prends pas mes médicaments je vais devenir dangeureuse et avec mes pouvoirs je risquerais de lui faire du mal. Mais au final, sûrement qu'il le mérite, il m'a abandonné et...Oh bon sang ça commence. Il faut que je parte d'ici.


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MessageSujet: Re: "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael   "How can you be so heartless ?" > Heaven & Michael I_icon_minitimeMer 17 Fév - 20:09

" How can you be so heartless ? " × ft. Michael & Heaven


Si on lui avait dit qu’il aurait revécu ça, et aussi vite… Il aurait crû à une mauvaise blague, à une personne jouant avec ses sentiments. Et pourtant, le voilà, là, dans les bras de Heaven, dans son lit, leurs cœurs battant encore à l’unisson de l’effort d’il y a à peine quelques minutes... C’était irréel, mais pourtant, il pouvait tout sentir, sentir son corps contre le sien, ses lèvres se baladant dans son cou, ses mains caressant son torse, sa chaleur, tout. Il ressentait tout, absolument tout. C’était magnifique, la pureté même de leur amour lui était revenu, et même si l’impact avait été violent, il savait à quel point toute cette attente et cette douleur avaient valu le coup. Il resserra son étreinte sur Heaven ; il avait peur qu’elle parte. Quelle pensée stupide, pourtant, à cet instant : pourquoi serait-elle partie ? Elle se collait d’elle-même à Mika, qui en profitait, bien sûr. Elle était tellement magnifique. Son petit nez mignon, ses yeux et son regard d’une douceur et pourtant d’une profondeur inégalable, son sourire si craquant, et plus que ça encore, cette façon qu’elle avait de le fixer tout en se mordant la lèvre inférieure. Elle était si belle. Pas seulement physiquement, non, bien sûr : elle était si adorable, aimante, avenante, mignonne, sûre d’elle et si timide à la fois, on ne pouvait que l’aimer. Même lui qui n’était connu que pour être le playboy macho viril et dominateur s’était plié à ses règles et soumis à sa volonté.

Bon Dieu, qu’il l’aimait. Il aurait été captable de tout pour elle, il aurait renoncé à tous ses rêves juste pour la garder dans ses bras. Il était si bien… Et il ferma les yeux. Il n’aurait pas dû. Mais il ne pouvait pas savoir ce qui allait se passer.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Et son rêve ne trahissait pas ces quelques vers de la poésie française. Il les avait étudiés il y a bien longtemps, alors qu’il n’était encore qu’au lycée. Mais il se souvenait de ces deux vers dès lors qu’il se trouvait avec Heaven. Sa présence les lui inspirait, et une présence telle que la sienne avait dû inspirer Baudelaire lui aussi. Pour écrire une telle beauté, il avait certainement dû voir une beauté semblable. Il sourit en pensant au fait que cela était certainement impensable, improbable. Voire impossible. Une beauté semblable à celle d’Heaven, vraiment ? Elle était la plus belle de toutes, malmenant même les plus belles des roses, flétrissant leur beauté d’un simple regard. Elle était ainsi, aussi belle et forte que la plus puissante des gladiatrices.
Et puis, en tant que gladiatrice, elle savait faire rugir Michael comme un lion. Et parfois aussi comme un lionceau, lorsqu’elle décidait de prendre les devants. Aussi dur à admettre que cela était, il aimait tout particulièrement le traitement qu’elle lui réservait lorsqu’elle était d’humeur coquine et dominatrice. Ce qui arrivait assez peu souvent – mais il priait pour que cela soit plus courant…

Lorsqu’il rouvrit les yeux, ce ne fut que pour voir Heaven s’éloigner très rapidement de lui, de son étreinte, se dégageant avec violence de ses bras. Que s’était-il passé ? Il n’avait pas entendu de bruit, et avec son entraînement et ses réflexes, il avait l’ouïe bien plus fine et développée que n’importe quel être humain. La voyant se diriger vers sa salle de bain, emportant avec elle quelques vêtements, semblant affolée et enragée en même temps de ne pas retrouver l’intégralité de sa tenue – oui, son haut était encore à l’étage d’en dessous – elle se saisit de la chemise de Mika. Il enfila son caleçon rapidement – un peu de pudeur, tout de même – et la rejoint rapidement, tout en se battant contre son jean un peu trop moulant qui avait décidé de ne pas lui aller. Il la trouva devant le miroir, se regardant avec peur. C’était ce qu’il pouvait lire dans son regard, oui. De la peur. De qui ? De quoi ? De lui ? Avait-il fait quelque chose de mal ? Ah, oui, c’est vrai. Il l’avait abandonnée durant tant d’années, et quand il se revoyait enfin, il l’avait attiré chez elle et l’avait baisé dans son lit. Pourtant… Il sentait que ce n’était pas ça. Non. C’était autre chose. Elle enfila tout ce qu’elle avait à mettre, et regarda la chemise. D’un regard presque implorant, elle avait fixé le regard de Mika. Il acquiesça, et elle l’enfila.

Sans aucun autre mot, elle quitta la salle de bain, Mika toujours aussi perplexe. Il essaya de l’arrêter à la porte de sa chambre, mais elle força le passage. Non pas qu’elle avait de la force, enfin, si, mais bien moins que l’homme, mais elle semblait… Apeurée. Et elle ne devait pas être forcée à faire quoique ce soit. Elle avait ses raisons. Il repensa à ce qu’elle lui avait dit, l’hôpital qu’elle avait mentionné lorsqu’ils s’étaient revus. Il savait qu’il lui faudrait du temps. Et qu’elle aurait besoin d’aide, mais aussi d’être seule, parfois. Mais là… Devait-il vraiment la laisser filer, alors qu’elle semblait si perdue ? Si innocente… et si faible ?
Heaven, faible ? Si la tigresse qu’elle était paraissait faible, c’est qu’elle n’allait véritablement pas bien.

Arrivée à la porte d’entrée, Mika décida tout de même de l’arrêter et de prendre la parole.


« Heaven, attends ! Qu’est-ce-qui se passe, qu’est-ce-qui t’arrive ? Est-ce-que… tout va bien ? Est-ce-que j’ai fait quelque chose de mal ? »

Elle s’arrêta un instant de bouger. Mais elle avait toujours aussi l’air perdue. Heaven ? Heavy ? Vyvy’ ?

« Une autre fois. Je… t’expliquerai tout. Mais là, je dois partir. Vraiment. Tout de suite, Michael. »

Son ton avait presque été violent. Elle semblait… en colère ? Comme lorsqu’elle l’avait presque agressé au parc. Il lui porta une main au visage, sur sa joue, et la caressa doucement, avant de lui ouvrir la porte, et de la laisser passer.

« Tu ne veux pas que je te raccompagne ? Il fait nuit, il fait froid, et ce n’est pas sûr de sortir comme-»

« Ca va aller. »

Trois mots, et une froideur qui le fit frissonner. Etait-ce sa Heaven ?

« Je n’ai pas changé de numéro. Si tu veux m’appeler, dès que tu iras mieux… »

Et elle partit, sans plus un mot.
Il se retourna, et ferma la porte. Il s’approcha doucement de la première chose qu’il vit, sa table basse… Et la renversa, dans un accès de fureur. Et il continua pendant une dizaine de minutes, détruisant tout ce qui se trouvait sur son chemin. Sa maison était presque en ruines. Il s’arrêta, à bout de souffle, tentant de calmer sa respiration. Son chiot était venu se poser à côte de lui, et pausa sa tête sur son genou, tout en poussant des petits cris attristés. Il n’avait pas peur de la réaction de son maître, non. Il le comprenait.

Il venait de la retrouver, et la perdait à nouveau.

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