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 [Flashback] Burned to death | Lorenzo & Maxwell

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MessageSujet: [Flashback] Burned to death | Lorenzo & Maxwell   [Flashback] Burned to death | Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeVen 8 Juil - 16:29

Burned to death

ft. Lorenzo & Maxwell


« At this moment, I knew...My life burned too »

[Flashback]
La journée s'était plutôt bien passée pour Lorenzo. Après une matinée plutôt tranquille dans son appartement, le vampire était sorti voir Damon. Son copain lui avait décidé de rester travailler, il ne comptait pas quitter l'endroit de la journée. Well, ils se verraient au soir et Lorenzo avait même imaginé une sortie au cinéma pour eux deux. La situation avec Maxwell avait-elle changé ? L'avait-il quitté pour se consacrer pleinement à son bébé vampire ? Que nenni. S'il se sentait toujours extrêmement coupable, Enzo avait fini par accepter la situation et dans son esprit, ce n'était plus si grave. Après tout, Tennessee souriait toujours et Maxwell allait mieux. Depuis leur entrevue sur le toit, le Britannique se faisait pas mal de soucis pour lui mais force est de constater qu'il allait mieux. Le lendemain, quand ils s'étaient réveillé dans le même lit, Maxwell n'avait pas du tout assumé sa crise de larmes, le menaçant des pires tourments s'il en parlait. Bon, ça avait beaucoup fait rire Enzo  mais en tous les cas, même s'il ne lui avait pas expliqué la raison de sa crise, la situation était au beau fixe entre les deux. En résumé, Maxwell était plus ou moins bien et Tennessee heureux. Et Lorenzo, lui, avait accepté la chose.

Aujourd'hui justement, après avoir vu Damon, il reçut un SMS de Maxwell, l'invitant dans un hôtel pas loin. Surpris tout d'abord, Enzo accepta. En général, le médecin travaillait en journée. Mais qu'importe. Quelques vingtaines de minutes plus tard, le vampire retrouvait son humain et les deux laissèrent la passion exploser, une fois de plus, dans la chambre. Ces derniers temps, les deux hommes se voyaient de plus en plus, Maxwell demandant de plus en plus souvent. C'était plutôt surprenant mais Lorenzo n'allait pas s'en plaindre. Leurs entrevues étaient intenses, passionnelles et le cœur du vampire battait un peu plus vite à chaque fois, en communion avec celui de Maxwell. Ils avaient trouvé leur équilibre. Leur après-midi se passa donc parfaitement et vers 19h, le vampire prit sa voiture pour rentrer chez lui. Alors qu'il arrivait près de sa rue, son portable sonna, qu'il décrocha (oui en conduisant, pas bien). C'était Maxwell qui lui avait apparemment laissé sa carte bancaire dans la poche de son jean.

Lorenzo – Ouais Max je peux te rappeler une fois garé ? Je regarderais et...Attends...

Un bruit inhabituel venait d'arriver jusqu'à son ouie particulière. Un crépitement. Et une odeur de crâmé. Quelque chose brûlait, près de chez lui. Il acceléra pour arriver et son cœur manqua un battement en voyant la provenance du feu en question alors qu'il se garait à la va-vite sur le trottoir, faisant au passage tomber son portable sur le siège, laissant la portière ouverte. Sûrement que Maxwell allait facilement reconnaître le bruit des flammes, les sirènes de pompiers et le choc d'Enzo. D'ailleurs ce dernier resta un instant sans réaction, les yeux grands ouverts devant l'étendue des dégâts. De grands flammes sortaient des fenêtres de son appartemment, montant jusqu'au ciel. Quelques personnes évacuées étaient à l'extérieur avec les pompiers qui s'affolaient en essayant de cerner l'endroit pour arroser. La scène devant lui était apocalyptique. Beaucoup de gens couraient pour aller voir leurs proches, d'autres demandaient à récupérer leurs affaires...Et Enzo lança un regard circulaire à la foule. Une chose venait d'apparaître dans sa tête avec une violence inouie. Tennessee.

Où était-il ? S'était-il enfui ? Avait-il été évacué ? Les vampires meurent dans les flammes. Ce cheminement de pensées fut extrêmement rapide dans l'esprit du vieux vampire qui hurla son nom, comme si cela pouvait suffir à l'appeler et à le faire apparaître devant ses yeux. Aussi vite que possible, il s'élança dans la foule rassemblée pour le trouver, demandant à chacune des personnes présentes s'ils avaient vu un petit brun. Son cœur accéléra à chaque réponse négative, laissant la panique l'envahir. Il devait être là. Il devait être sorti. Il n'avait pas prévu de sortir mais il s'agissait d'un vampire...Il aurait senti le danger et serait sorti plus rapidement que les humains non ? Et s'il avait été piégé à l'intérieur ? Si une poutre mal retombée l'avait bloqué ? La vision de son homme paniquant dans les flammes, l'appelant en se sentant cerné s'imposa dans son esprit si fort qu'Enzo tituba. Il ne pouvait pas être ailleurs qu'à l'extérieur de ce foutu appartement ! Mais il fallait qu'il se rende à l'évidence. Il ne le trouvait pas.

Une nouvelle fois, le vampire leva les yeux vers son appartement en flammes. Il n'y avait pas d'hésitation à avoir. De sa vitesse de vampire, Lorenzo s'élança vers l'entrée de l'immeuble et arriva très vite dans la cage d'escalier. Il tourna la tête vers le mur à la droite de l'escalier. Leur première rencontre. Son cœur se serra si fort qu'il cru s'écrouler. Mais il ne devait pas. Il devait tenir. Il devait le sortir de cet enfer, comme lui l'avait sorti d'Augustine. Une nouvelle fois, le vampire hurla son prénom, espérant avoir une réponse. La fumée était très épaisse, il ne voyait pas le haut de l'escalier. Seul le crépitement des flammes se faisaient entendre. Il voulu monter, rejoindre son appartement mais une odeur inquiétante parvint à ses narines...Et son instinct de vampire le fit sortir à toute vitesse, plongeant au sol une fois dans la rue....Et l'immeuble tomba sur lui-même dans un bruit horrible, suspendant le temps...Il n'y avait plus d'espoir.


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MessageSujet: Re: [Flashback] Burned to death | Lorenzo & Maxwell   [Flashback] Burned to death | Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeLun 25 Juil - 1:20

Burned to death

ft. Lorenzo & Maxwell


« At this moment, I knew...My life burned too »

Si c’était une belle histoire, elle commencerait sans doute par décrire à quel point le flegmatique Maxwell avait changé, son sourire heureux et l’éclat naissant dans ses yeux. Les phrases suivantes se pâmeraient de romantisme, trouvant les mots idéaux pour illustrer sa belle romance avec le vampire fougueux. Sauf que, ce n’était pas une belle histoire. L’Augustine n’avait pas changé, toujours aussi égoïste, acerbe et cynique. Ses journées étaient les mêmes, les heures de travail s’entremêlaient aux sessions d’études, ponctuées de périodes de sport. Meurtries, ses pensées tournaient toujours autour du mal en lui qui grandissait en silence, l’obsédant, le terrifiant. Plus les jours passaient, plus la folie le guettait. Et, malgré cette situation anxiogène, il lui fallait s’avouer que Lorenzo était comme une bouffée d’air, de précieuses inspirations qu’il prenait en sortant la tête de l’eau avant de couler à nouveau.


I want to stay in love with my sorrow, Oh but God I want to let it go


Toujours incapable de savoir quelles émotions l’habitaient, le médecin ne savait comment gérer cette relation qui s’éternisait de plus en plus. Souvent, il pensait à couper les ponts, ne plus le revoir, le laisser retourner à sa pathétique vie de couple mais, toujours, il cédait et reportait la cassure à la fois prochaine. Il n’appréciait pas le sourire de sa mère lorsqu’ils abordaient le sujet, il n’aimait les termes qu’elle utilisait ni son ton enjoué et complice. Celle-ci, derrière son air protecteur, savait mieux que personne que son fils unique était complètement perdu, oscillant tel un pendule entre l’envie d’un bonheur trop fragile et le confort d’un chagrin trop stérile. Souvent incapable de lier des relations, il se voyait mal à 27 ans se mettre en couple alors qu’il ne savait pas entretenir une amitié. Effrayé, Maxwell préférait se dire qu’il ne pouvait tout simplement pas, à cause de sa maladie, une bonne excuse à ses propres yeux.


I never wanted to be so cold, I Just didn’t drink enough to say I love you


Malgré ses réticences, peurs et angoisses, il ne pouvait s’empêcher de ressentir quelque chose d’assez rare dans son spectre émotionnel, de la jalousie. Son vampire, seul à savoir mettre sur pause le drame qu’était sa vie, était toujours attaché à ce petit avorton que le médecin méprisait au plus haut point. Même s’ils ne s’étaient entretenus que quelques instants à la soirée de la Saint Valentin, Maxwell haïssait tout chez lui. Sans doute pourrait-il écrire un essai intitulé « Pourquoi Tennessee n’est absolument pas fait pour Lorenzo » tant la jalousie lui dévorait les entrailles. Son humeur étant habituellement maussade, personne à part sa mère n’avait remarqué la moindre différence. Cette dernière avait suggéré que le médecin parle de tout ça à son amant. Suggestion bien sûr ignorée. Le seul moment qui s’était rapproché des désirs de sa génitrice, était une soirée où les amants avaient trop bus. Installés dans le canapé de Maxwell, ils regardaient un film attendant qu’une pizza arrive. Le téléphone du vampire avait vibré, affichant comme toujours un message de son véritable copain. Le médecin avait pris le téléphone des mains de Lorenzo avant de le poser sur la table, éteint, pour mieux se caler dans ses bras demandant « occupe-toi de moi … ». Sans doute que si une autre bouteille avait été vidée, il aurait pu avouer une vérité bien plus lourde de conséquences.


I don't want to let it lay me down this time, Drown my will to fly


Cette jalousie profondément ancré fit naître une autre anxiété qui s’ajouta facilement à celles qui empoisonnaient déjà l’esprit malade du médecin. Elle lui susurrait à l’oreille que l’immortel n’allait pas tarder à se lasser de lui, qu’il n’était jamais que le second et que ça ne changerait jamais. Cette angoisse grandissait au fil des jours, des semaines, des mois. Il commençait à ne plus supporter cette situation, il ne voulait plus voir Lorenzo partir en vitesse craignant que Tennessee se doute de quelque chose. Plus son esprit était troublé, plus il avait besoin de la présence rassurante du vampire, plus il refusait de le partager. A bouts de nerfs, il choisit de passer à l’acte, ruiner le couple de son amant pour être le seul à pouvoir disposer de lui. Imaginer un plan ne fut ni difficile, ni long. Ces histoires de couples avaient beau paraître d’une complexité mathématiques, ils étaient en fait d’une simplicité enfantine. Si Tennessee apprenait la vérité sur les sorties de son compagnon, il le quitterait. Simple non ?


Darling, I forgive you after all, Anything is better than to be alone


Tous les détails avaient étés réglés en avance. Le plan du médecin était parfait. Il prévoyait déjà le scandale dans la chambre d’hôtel où il serait avec son amant. Malheureusement, personne ne vint interrompre leur cavalcade. Maxwell commença à rager à peine Lorenzo était-il partit. Ce petit avorton n’avait donc pas le courage de régler la situation. Au final, on était jamais mieux servi que par soi-même. Sans réfléchir, il paya la chambre, pris sa voiture et roula en direction de Mystic Falls, pas son quartier résidentiel mais plutôt le centre-ville où son amant habitait avec le bébé vampire dont il voulait tant se débarrasser. En route, il appela Lorenzo, prétextant une histoire de carte bancaire pour savoir où il en était. Ce qu’il n’avait pas prévu dans son plan de secours, c’était tous ces bruits de fond. Le médecin avait du mal à saisir ce qui se passait, sûr d’une seule chose, son interlocuteur avait laissé tomber son téléphone. Inquiet, le médecin accéléra et mit une dizaine de minutes à arriver. En sortant de sa voiture, il avala difficilement sa salive.


I can't hold on to me, Wonder what's wrong with me


Le spectacle qui s’étendait devant lui n’était que pure désolation. Un immeuble tout entier brûlait comme un fétu de paille. Une partie s’était écroulé tant les flammes avaient attaquées la structure. Immédiatement, il comprit ce qui s’était passé dans cet endroit. Cet imbécile de petit vampire trop sensible n’avait pas su confronter Lorenzo à l’hôtel et était rentré chez lui pour mettre fin à ses jours, par le feu. La culpabilité resserra son étreinte sur lui. Ce carnage était sa faute, les conséquences de sa jalousie inavouée. Rapidement, il chercha Enzo, s’aventurant dans la foule composée de badauds et de victimes sorties de justesse, des gens qui avaient tout perdu, à cause de ses humeurs. Lorsqu’il repéra son vampire, son cœur de pierre se fissura. Le pauvre homme était en pleurs, complètement anéanti de savoir celui qu’il aimait mort dans les flammes. Maxwell n’osa pas s’approcher tout de suite, prenant la mesure de ce qu’il avait fait. Il n’avait pas seulement ruiné un couple, il avait poussé au suicide un gamin qui avait emporté dans ses cendres des innocents. Quant à ceux qui avaient survécus, ils n’avaient plus de foyer. Quant à Lorenzo, il l’avait privé d’un bébé vampire auquel il était terriblement attaché. Tout ça par jalousie. Se sentant coupable, il rebroussa chemin, se disant que le vampire n’avait pas besoin de l’avoir dans sa vie, qu’il n’avait fait que la détruire. Mais, en regardant derrière lui, la culpabilité finit de l’achever. Le vampire était debout devant le bâtiment détruit, en pleurs, seul. Il ne pouvait décemment pas le laisser comme ça. Maxwell revint vers lui et le prit dans ses bras, ce n’était pas un habitué des étreintes mais, il savait que c’était la seule chose à faire. Le médecin serra son amant contre lui, caressa son dos. Malgré son manque légendaire d’empathie, il ressentait toute la détresse de Lorenzo. La voix chevrotante, il lui dit :

« Tu n’imagines pas à quel point je suis désolé ... »

Oh non, il ne pouvait pas imaginer le poids de la culpabilité qui écrasait Maxwell, le mettant dans un état d’anxiété rarement atteint.


And in the end I guess I had to fall, Always find my place among the ashes



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MessageSujet: Re: [Flashback] Burned to death | Lorenzo & Maxwell   [Flashback] Burned to death | Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeMer 27 Juil - 13:27

Burned to death

ft. Lorenzo & Maxwell


« At this moment, I knew...My life burned too »


C'est à l'instant même où l'on perd quelque chose qu'on se rend compte de sa valeur. La phrase a été dite, redite et redite encore et à 143 ans, Lorenzo a eu tout le temps de s'en rendre compte. Dans sa cage d'Augustine il s'était amèrement rendu compte de l'importance de ce qu'il avait perdu. La liberté, la nourriture, le contact humain...Tout lui avait atrocement manqué. Et dans la mort encore, il se rendait compte de l'importance de l'amitié, qu'il avait une nouvelle fois perdue ainsi que de celle de son humanité. Et aujourd'hui, en un soir funeste, debout devant les ruines de ce qui était son appartement, Lorenzo se rendait une nouvelle fois compte de l'importance de ce que l'on perd. Oh bien sûr il y avait les dégats matériels, les souvenirs, son ordinateur, sa montre qu'il avait laissé dans son tiroir...Mais ce n'était pas ce qui lui faisait mal. Les dégats matériels n'étaient rien en comparaison de ce qui lui broyait le cœur, le laissant orphelin, une fois encore. Ce soir, le vampire avait perdu bien plus important. Il avait perdu Tennessee. Tel un robot, debout devant le massacre, il recula et récupéra son portable avant de revenir devant l'appartement détruit. Et c'est toujours comme un robot qu'il chercha son bébé vampire dans le répertoire et l'appela. Son cerveau meurtri ne voulait pas y croire. Il ne l'avait pas perdu. Pas lui. Ce n'était pas possible. Pas envisageable. Il devait être quelque part, à l'abri, Enzo n'avait juste pas été assez attentif et s'était fait une montagne d'un drame qui n'était pas arrivé, voilà tout. Mais quand son ouie de vampire entendit la petite sonnerie du portable de son petit ami, ce fut plus douloureux que tout ce qu'il avait ressenti jusqu'à maintenant.

Héberlué, il s'approcha, de quelques pas, juste histoire d'être sûr...Mais il n'y avait pas de doute possible. La toute petite sonnerie, faible, venait d'en dessous des décombres. Et comme une plainte, un dernier râle, elle se tût, signant la mort du petit portable mais également la mort de l'espoir. Tout coincidait avec la mort de Tennessee et son portable était la dernière confirmation qu'il manquait au puzzle. Alors debout, devant les décombres, réalisant l'horrible vérité qu'il avait tant bien que mal tenté de repousser, Lorenzo laissa les larmes couler sur ses joues. Silencieusement tout d'abord puis plus fort...Jusqu'à ce que les sanglots le secouent, rendant chaque respiration plus douloureuse les unes que les autres. Comment avait-il pu en arriver là ? Chacune de ses pensées lui amenaient un souvenir différent qu'il partageait avec Tennessee et son cœur se brisait à chaque image de celui qu'il avait définitivement perdu. Si la dernière fois il avait pu faire quelque chose, le ramener, cette fois ci il n'y pouvait rien. Il n'avait pas été là, il ne l'avait pas protégé. Après la douleur de la perte venait la culpabilité, mordante. Car si le vampire centenaire n'avait pas été là, c'était pour une raison bien plus douloureuse à accepter. Il était en train de le tromper, ruinant sa mémoire. Quel genre d'immonde connard était-il ?

Seul, debout devant les décombres, Lorenzo avait l'impression de mourir à l'intérieur jusqu'à sentir deux bras l'entourer et un parfum bien connu emplir ses narines. Quelqu'un venait de le prendre dans ses bras et tendrement, lui caressait le dos dans l'espoir de le calmer. Et aussi dingue que cela lui paraissait, Enzo reconnu parfaitement la personne qui était à ses côtés. Maxwell. Il connaissait son parfum sur le bout des doigts, à force. Mais jamais encore le médecin ne l'avait prit dans ses bras avec une telle douceur. Jamais encore il ne l'avait caressé ainsi, tentant de calmer ses sanglots. Il faut dire aussi que Lorenzo n'avait encore jamais pleuré devant lui, ça jouait un rôle. Et alors que la présence de son amant aurait dû l'énerver, lui rappeler son infidélité et donc à quel point il était une enflure finie, ce ne fut pas le cas, bien au contraire. L'étreinte et le parfum de Maxwell l'apaisèrent au moment même où le médecin avait prit le vampire dans ses bras. Ce réconfort, certes un peu étrange, lui montrait qu'il n'était pas tout seul et venant de Maxwell Snyder, c'était surprenant. Pour autant, tout au long de leur histoire, Lorenzo avait déjà eu l'occasion de remarquer que le docteur était l'un des seuls à pouvoir le calmer. Il avait un effet sur son moral assez impressionnant, comme ce fameux jour où le vampire faisait les cent pas, énervé.

[Flashback dans le flashback maggle]

L'après midi même, Lorenzo s'était disputé avec Damon. Au courant de ses infidélités, le frère Salvatore ne supportait plus sa tronche, c'est le cas de le dire et lui avait répété une bonne dizaine de fois l'horreur de ce qu'il faisait dans le dos du bébé vampire. Ils en étaient venus aux mains, pour changer et à présent chez Maxwell, le vampire Augustine ne se calmait pas. Après la colère envers Damon, il y avait sa propre culpabilité qui lui revenait en tête, toujours plus importante. Parce qu'après tout, son meilleur ami n'avait pas tort, ce qu'il lui faisait était digne d'un des plus grands connards existant et du reste, Lorenzo le savait. Patient, pour une fois, le médecin écoutait, tout en mangeant une part de pizza. Les soirées pizza étaient assez nombreuses entre les deux. Enfin bref, il l'écoutait vociférer contre Damon et contre lui même, le regardant d'un air blasé avant de se lever et de venir devant lui, attrapant son visage dans ses mains pour l'embrasser passionnément, faisant déconner directement le cœur d'Enzo qui ne l'avait pas vu venir. Ce contact le calma instantanément et le médecin, satisfait, eut un sourire fier, lui demandant s'il allait arrêter de grogner à présent. Et effectivement, il arrêta. Après tout, il y a tellement plus de choses à faire dans une soirée pizza.

[Fin du flashback, retour au flashback.]

Ce simple contact avec Maxwell avait eu le mérite de le calmer directement, de lui faire oublier ses tourments, sa culpabilité, sa dispute avec Damon...Tout. Il avait ce don de pouvoir lui faire tout oublier, de juste lui donner envie de profiter. Oh il ne faisait pourtant pas grand chose mais ça fonctionnait, allez savoir pourquoi. Et là, dans les bras de Maxwell, le vampire ressentait une nouvelle fois ce contact apaisant, qui réchauffait son cœur et calmait ses larmes. Oh évidemment, la douleur lui tiraillait encore les entrailles mais c'était différent. Il n'était plus seul.

« Tu n’imagines pas à quel point je suis désolé ... »

En entendant les quelques mots de son amant, Lorenzo leva la tête et ses yeux mouillés vers lui. Son regard inspirait toute la peine du monde, il semblait affolé, dévasté, angoissé. Faiblement, Enzo monta sa main jusqu'à son visage et caressa sa joue, étouffant un sanglot qui revenait, impossible à contrôler. De quoi s'excusait-il ? Il n'y était pour rien. Toute cette merde c'était la faute de Lorenzo. C'était lui qui avait trompé Tennessee, lui qui n'avait pas été là pour le sauver et à présent, lui qui en assumait la perte douloureuse. La culpabilité lui rongeait l'estomac.

Lorenzo – Tu...n'y est pour rien...Je...

Et alors qu'il aurait voulu rester fort, tenir le coup devant Maxwell qui n'était pas à classer dans la catégorie « réconfort humain », Lorenzo craqua de nouveau, laissant les sanglots avoir raison de lui, pleurant dans les bras du médecin qui avait l'air désorienté. Lui qui n'était pas un habitué de l'empathie humaine devait faire face à Lorenzo dans son pire état. Rarement n'avait-il ressenti pareille douleur, semblable à un millier de petits couteaux en plein cœur. A chaque sanglot, c'était plus douloureux encore et ce genre de crises de nerfs était plutôt rare. Mais il ne pouvait pas faire autrement. Entre la peine de la mort de Tennessee et sa culpabilité, bien plus importante que jamais,  tout était réuni. Et le vampire avait mal. Tellement mal. Sa peine était palpable. Et du reste, Maxwell le sentait. Aussi restèrent-ils un bon moment, comme ça, dans les bras l'un de l'autre jusqu'à ce que le vampire se calme et que le médecin parvint à le faire reculer des décombres pour reprendre ses esprits. Assis sur le trottoir en face, Lorenzo observait les pompiers qui s'affairaient à éteindre le reste des flammes. Il se sentait vide. Il n'avait plus de larmes. Et le regard dans le vide, il se mit à parler. Puisqu'il n'avait plus que ça.

Lorenzo – Je ne sais pas ce qui est pire. Savoir que je ne l'ai pas aidé ou savoir que pendant qu'il respirait une dernière fois j'étais en train de le tromper. Je me suis perdu en route.

Et il leva les yeux vers Maxwell, qui, le pauvre, avait été un précieux réconfort.

Lorenzo – Qu'est-ce que j'ai fait ?


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Dernière édition par Lorenzo Melanoti le Sam 6 Aoû - 12:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Flashback] Burned to death | Lorenzo & Maxwell   [Flashback] Burned to death | Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeJeu 4 Aoû - 20:51

Burned to death

ft. Lorenzo & Maxwell


« At this moment, I knew...My life burned too »

« If the left brain is the interpreter of reality and the one that tells us the story of who we are, then what is your story? » House M.D.

Malgré le manque de recul évident sur la situation, Maxwell avait une pleine conscience des conséquences de ses actes. Il n’aurait pas du jouer avec les émotions de ce gamin. Désormais, il avait sur la conscience la mort de plusieurs personnes et le deuil que Lorenzo devra porter. Ce dernier restait dans ses bras, inconsolable. Pour la première fois, le médecin au caractère particulier ressentait une réelle empathie. Près des décombres alors que les flammes s’élevaient encore vers le soleil, son corps était serré contre le sien, sentant parfaitement les sanglots qui le secouaient. Alors que pour une première fois, il savait ce qu’il ressentait, il ne savait absolument pas quoi dire pour calmer la peine de son amant. Les mots lui manquaient et la culpabilité lui serrait la gorge.

– Tu...n'y est pour rien...Je...

Sa phrase ne trouva pas de fin, se noyant de nouveau dans ses pleurs, arrachant quelques larmes à Maxwell. Bien sûr qu’il y était pour quelque chose, l’élément déclencheur du cataclysme. Et, alors qu’un pomper les guidait loin des restes de la bâtisse, une question naquit dans son esprit tourner. Bien évidement elle concernait la réaction d’Enzo s’il apprenait que Maxwell était à l’origine de cette catastrophe. Ce fut à cet instant très bref, entre deux pas, qu’il comprit qu’il risquait de le perdre et que, cette perte, serait très difficile à endurer.

Assis sur le rebord du trottoir, Maxwell gardait Lorenzo contre lui. La panique le paralysait, il n’arrivait plus du tout à réfléchir. Les idées s’enchaînaient dans sa tête sans ordre logique. Cet état d’anxiété était assez nouveau pour lui et, particulièrement désagréable.

– Je ne sais pas ce qui est pire. Savoir que je ne l'ai pas été ou savoir que pendant qu'il respirait une dernière fois j'étais en train de le tromper. Je me suis perdu en route.

Immédiatement, le médecin humain s’interrogea. Peut-être que même sans savoir la vérité, son vampire de compagnie allait le juger responsable de ce fiasco. Après tout, c’était lui qui avait insisté pour le voir. Pour une fois, Maxwell avait perdu sa partie d’échec, dans un accès de jalousie nouvelle à ses yeux, il n’avait pas suffisamment mesuré les conséquences de ses actes, ni leur portée. Maintenant, il allait sans doute perdre sa pièce maîtrise, son roi qu’il lui fallait tant protéger et garder.

– Qu'est-ce que j'ai fait ?

La réponse attendue se devait d’être réconfortante, apaisante, douce et chaleureuse. Le médecin savait bien ce qu’il attendait de lui et savait qu’il n’était pas à la hauteur. Quand c’était à son tour de pleuré, Lorenzo avait trouvé les mots justes pour le réconforter, ses gestes tendres et son regard doux l’avaient aidé même s’il ne l’avait jamais avoué. Prenant tout son courage à deux mains, il balaya ses préjugés et mis sa fierté de côté. Hésitant, il prit la main d’Enzo, nouant ses doigts aux siens, geste qu’il n’avait jamais fait pour lui ou pour quiconque. Son regard caramel brillait encore des larmes qui avaient coulé, laissant ses yeux rougis.

« Tu n’as rien fait … », commença-t-il « Ce n’est pas de ta faute »

Les mots lui manquaient toujours, lui donnant la puissante impression d’être totalement inutile. Il choisit donc de prendre de nouveau le vampire contre lui, sentant son cœur battre si vite. Tendrement, il passa sa main dans ses cheveux et sa nuque avant de descendre dans son dos. Il déposa un baiser sur sa tempe et trouva enfin les mots. Comment ? Il pensa à ce que sa mère lui avait dit le jour où il avait découvert son héritage malade.

« Rien de tout ça n’est de ta faute. Tu n’aurais sans doute rien pu faire. Tu n’as rien à te reprocher. Il y a des choses dans la vie contre lesquelles on ne peut pas luter. C’est difficile je sais, difficile à endurer. Mais tu es fort, courageux, tu va survivre. Et puis, tu n’es pas seul. Des gens t’aiment et t’aideront à surmonter tout ça … »

Il hésita un moment avant de prendre le visage de son amant dans ses mains et de fixer son regard dans le sien.

« Et j’en fais partie », ajouta-t-il finalement avant de déposer sur ses lèvres un baiser tendre.


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MessageSujet: Re: [Flashback] Burned to death | Lorenzo & Maxwell   [Flashback] Burned to death | Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeSam 6 Aoû - 13:17

Burned to death

ft. Lorenzo & Maxwell


« At this moment, I knew...My life burned too »


Tout était dingue. Comme un mauvais rêve, le genre de trucs qui ne peut pas vraiment arriver. Blotti dans les bras de Maxwell, il ne réalisait pas ce qui lui arrivait, se contentant de ressentir une douleur intense, plus forte que tout ce qu'il avait pu ressentir dans sa vie. Le feu avait toujours été sa bête noire. Quand il était plus jeune, un incendie avait ravagé son foyer, le poussant à fuir alors qu'il n'avait que 14 ans, le rendant SDF bien trop tôt. Bien plus tard, c'était lors d'un incendie que Damon l'avait abandonné à Augustine, le laissant brûler vif. Encore plus tard, il avait failli tuer Damon et Stefan alors qu'il était censé être mort et encore dans un incendie. Enfin, il y avait eu cet épisode, à Augustine encore une fois, alors qu'il croyait Tennessee mort. Le feu qu'il avait lui-même déclenché emportait techniquement les souvenirs de son petit ami. Finalement, c'est bien le feu qui avait eu raison de lui, quelques mois plus tard et Lorenzo sentait la douleur lui tirailler les entrailles, comme une blessure ouverte. Les secondes semblaient des heures et après sa phrase, il observa Maxwell dans les yeux, épuisé. Il n'avait pas la force de se battre, de pleurer, d'espérer...Il était juste émotionellement épuisé. Et très doucement, le médecin entremêla ses doigts aux siens, geste qu'il n'avait jamais fait auparavant. Le voir aussi attentif, aussi doux, c'était une grande nouveauté mais ça tombait bien, c'était pile poil ce dont il avait besoin.

« Tu n’as rien fait … Ce n’est pas de ta faute

Comment pouvait-il lui dire ça ? Evidemment que c'était sa faute. Depuis des mois il trompait délibérément Tennessee et la punition lui pendait au nez. Cette fois ci, c'était la fois de trop mais il l'avait cherché. Il n'avait pas été là pour l'aider alors qu'il s'était promis de toujours le protéger. Tout était sa faute, personne ne pouvait en prendre la responsabilité à sa place. Tendrement, Max le reprit contre lui et les battements de son cœur apaisèrent un peu celui meurtri de Lorenzo. Ses caresses douces et le baiser qu'il déposa sur sa tempe l'empêchèrent de craquer à nouveau. C'est fou comme un contact tendre peut être salvateur. Toujours très doucement, comme pour ne pas le brusquer, Maxwell lui expliqua qu'il n'aurait rien pu faire, que certaines choses arrivent mais qu'il était fort et qu'il allait réussir à surmonter ça, que des personnes l'aimaient et allaient l'aider. Et tendrement, il leva son visage devant le sien, le regardant encore une fois dans les siens, d'un air décidé. Il semblait tellement convaincu qu'une partie d'Enzo voulait y croire aussi.

« Et j’en fais partie »

Le médecin ponctua sa déclaration d'un baiser très tendre, le plus tendre qu'il n'avait jamais fait en réalité. S'il n'avait pas le cerveau retourné à ce point, Lorenzo aurait certainement compris que Maxwell venait clairement de lui avouer ses sentiments. Il s'était placé tout seul dans la catégorie de ceux qui aimaient Lorenzo. Lui, le médecin sociopathe, ne ressentant rien (ou le faisant plutôt bien croire) et préférant rester loin de tout attachement aimait quelqu'un. Enzo allait sûrement mettre un peu de temps à le comprendre au vu de son état moral actuel mais la phrase avait été dite, il était trop tard pour reculer. Le vampire Augustine répondit du mieux qu'il put au baiser de son amant, son cœur toujours serré se détendant un petit peu. Il n'était effectivement pas seul et même si ses tromperies étaient odieuses, force est de constater qu'il avait besoin de lui. Il s'accrochait à lui comme une bouée de sauvetage, la dernière chose qui l'empêchait de sombrer totalement. Et c'est pour cela qu'il resta dans ses bras et le suivit comme un automate quand il lui proposa de venir chez lui, soulevant l'idée qu'il avait largement besoin de se reposer et que de toute façon, il n'y avait plus rien à faire pour le moment.

Allongé chez Maxwell, dans son lit, Lorenzo sentait son cœur le brûler. Son médecin était juste descendu un instant et la solitude lui rongeait déjà le ventre. C'était douloureux. Et le pauvre vampire s'accrocha à Max quand il revint enfin, se blottissant contre lui dans le lit. Il en avait besoin, comme d'une bouffée d'oxygène. Et c'est ainsi, blotti dans les bras de Maxwell qu'il ne voulait plus lâcher, effrayé par la solitude que Lorenzo s'endormit. La fin d'une très longue journée et le début d'une autre, bien plus longue.


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