Il pleure dans mon coeur ; Comme il pleut sur la ville [Adam ft. Calix]
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Stiles Stilinski Neutre
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Sujet: Il pleure dans mon coeur ; Comme il pleut sur la ville [Adam ft. Calix] Dim 15 Nov - 1:04
Il pleure dans mon coeurs ; Comme il pleut sur la ville × ft. Adam & Calix
Quelques jours avant le bal du Whitmore College…
Un cri, un hurlement. Un corps qui se relève, en un bond, des yeux exorbités, une bouche entrouverte, des gouttes de sueurs qui coulaient sur son corps. Adam venait de se réveiller et tentait de retrouver son souffle. Un cauchemar, encore. Comme tous les autres jours depuis son arrivée à Mystic Falls. Toujours le même cauchemar. Il avait du mal à définir ce qu’il voyait… Ténèbres, mort, chaos, terreur indescriptible, horreur indicible. Il marcha péniblement, les jambes encore tremblantes, jusqu’à sa douche, laissant l’eau gelée le réveiller et faire disparaître les images qui lui apparaissaient encore en flash. Les larmes coulaient sur ses joues. Il était presque sûr… Qu’il était responsable du carnage qu’il voyait. Comme s’il était celui qui l’avait causé. Les yeux encore rouges, il décida de tourner vers l’eau chaude, et se lava. S’habillant avec les premières affaires qu’il trouvait dans son armoire, il quitta son appartement. Ne prenant pas sa voiture, il décida de marcher, de prendre un peu l’air frais. Comme tous les matins, il n’y avait qu’un seul lieu qui l’intéressait : la bibliothèque de la ville.
Quelle ne fut pas sa surprise en constatant l’écriteau « Fermé exceptionnellement aujourd’hui ; désolés ! » sur la porte. Les yeux couverts par la surprise – et la tristesse d’être si lâchement abandonné par ses bibliothécaires préférées – il décida de tourner les talons, et de revenir d’où il venait. De rentrer à la maison. Quoique… Il n’avait rien à faire, de toute façon. S’il rentrait maintenant, il était sûr de s’ennuyer. Alors, que faire ? Il alluma son baladeur, et s’organisa un petit parcours de marche à travers la ville. S’ennuyer et n’avoir rien à faire était la pire des choses pour un hyperactif, et il ne voulait certainement pas devoir prendre des calmants pour éviter tous débordements. Les musiques s’enchainaient, et il marchait à leur rythme.
[…] Quelques heures plus tard…
La pluie tombait sur la ville de Mystic Falls, et une légère brume naissante se profilait tout autour de ce lieu, comme attirée par tout le mysticisme de cette ville. Un homme, vêtu très simplement et classiquement – un sweat à capuche, un T-shirt, un jean bleu-gris – marchait à travers les rues interminables. Il déambulait, ça et là, sa capuche protégeant difficilement son doux visage de l’averse qui s’abattait sur la ville. Les personnes qu’il croisait courraient pour la plupart, sous leur parapluie, ou leur manteau sur la tête. Tous semblaient si pressés… Adam, lui, marchait. Il réfléchissait à la nuit qu’il venait de passer, à ses cauchemars répétés, depuis quelques jours. Un peu comme si Mystic Falls avait déclenché en lui cette terreur sourde, cette peur d’aller dormir, de se retrouver seul face à son inconscient. Que devait-il penser de tout cela ? Il n’eut pas plus le temps d’y penser, puisqu’il se heurta contre un obstacle qui le ramena très vite à la réalité : il venait d’heurter une personne. Un homme, apparemment, la trentaine. Il s’excusa, distraitement, et partit. Il continua son petit bonhomme de chemin, ne remarquant même pas que l’autre était toujours abasourdi par… l’absence, pure et simple, d’Adam. Le jeune sorcier ne voyait les hommes et femmes autour de lui que de manière très floue, et ils apparaissaient au ralenti : on aurait presque pu croire à une scène d’un film Hollywoodien. L’atmosphère était poétique, et rappela à Adam quelques vers, alors qu’il s’approchait de son objectif de la journée. Verlaine, pensa-t-il, un de ses auteurs Français préféré.
« Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville… »
Il franchit la porte du café dont on lui avait tant parlé – Tennessee le premier, pensa-t-il. Il sentit l’amertume remonter en lui à l’énonciation de ce nom si particulier. Ils ne s’étaient pas encore revus ni parlés depuis l’erreur qu’avait commis Adam. Il se sentait stupide, et faible. Et il détestait ça. Il chassa ces pensées noires en s’installant à sa place. Il ne connaissait aucune des serveuses ici, et il se sentait un peu… intrus. Venir seul, ici, était peut-être malvenu. Il était le seul à ne pas être attablé avec des amis. Il soupira tout en tremblant un peu, toujours pas remis de la fraîcheur des rues. Il était encore tout mouillé, et enleva son sweat humide, pour le faire sécher sur sa chaise. Il n’était plus qu’en T-shirt, révélant – chose qu’il faisait rarement, n’étant pas la personne la plus sûre d’elle – ses bras et en partie les formes assez fines de son corps.
Sur la carte, il vit deux mots qui marquèrent à jamais sa journée d’une note plus lumineuse, plus légère ; plus belle. Chocolat chaud. Amen. Si rares étaient les cafés à proposer encore des chocolats chauds, « boisson d’enfants ». Il sourit en imaginant sa mère lui dire : « Mais enfin, Adam, il n’y a que les enfants qui boivent du chocolat chaud… ».
Il vit une demoiselle s’approcher de lui. Evidemment, il ne l’avait jamais vue. Elle semblait très jeune – plus encore que lui. Elle semblait à peine majeure… Il déduit, en voyant son uniforme, qu’il s’agissait d’une serveuse. Il lui adresse un large sourire, et lui dit :
« Bonjour, Mademoiselle. Ce sera un chocolat chaud, pour moi ! »
Sujet: Re: Il pleure dans mon coeur ; Comme il pleut sur la ville [Adam ft. Calix] Sam 21 Nov - 15:09
Une rencontre inattendue
On ne sait jamais sur qui on va tomber !
Voilà que je travaille depuis un bon bail dans ce bar. Et je commence franchement à être fatigué de toutes ces tâches répétitives ! Et allons-y qu'on va à la plonge et allons-y qu'on sert presque tous les jours les mêmes cocktails, je commence à avoir la tête qui bourdonne. Ce travail m'horripile de plus en plus ! Je me demande franchement pourquoi j'ai postuler pour ce poste pfft. Bref je commence à servir une cliente qui s'impatiente puis-je m'excuse : - Tenez madame voilà votre Diabolo Fraise, excusez-moi de l'attente, bonne journée. Puis c'est là que je vois arriver un très beau jeune homme assez grand, muscler, yeux marrons vert gris et qui me demande un chocolat chaud. Je suis tellement subjuguée par ses yeux que je n'arrive pas à me réveiller de mon petit nuage, mais la réalité me ramène à l'instant présent. - Bien sûr Monsieur tout de suite. - Cinq minutes plus tard - - Tenez voilà votre chocolat chaud Monsieur, bonne journée.
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Sujet: Re: Il pleure dans mon coeur ; Comme il pleut sur la ville [Adam ft. Calix] Lun 23 Nov - 0:19
Il pleure dans mon coeurs ; Comme il pleut sur la ville × ft. Adam & Calix
La serveuse semble complètement perdue dans ses pensées. Adam se retient de claquer des doigts devant elle, pour la réveiller. Elle se ressaisit, d’un coup, et ne prend pas la peine de répondre à sa question. Elle s’en va, et ne reparaît que cinq petites minutes plus tard, déposant le chocolat chaud – qui a l’air tout à fait délicieux, soit-dit en passant – sur la table d’Adam, avant de magiquement disparaître aussi vite qu’elle n’était apparue. Curieux et tenace, voulant obtenir la réponse à sa question, Adam se racla la gorge, puis dit :
« Hey, hey, mademoiselle, attendez, restez un peu… »
Elle se retourna, et il la fixe dans les yeux. Des yeux marrons, plus foncés que les siens. Elle est plutôt jolie, mais paraît un peu jeune, même comparé à Adam, qui, clairement, disons-le, n’a pas l’apparence la plus virile ou la plus imposante au monde.
« Vous n’avez pas répondu à ma question de toute à l’heure… Comment vous appelez-vous ? »
Il regarda son uniforme, mais n’y trouva pas de badge à son nom. Dommage ; il allait devoir l’inviter à sa table, pensa-t-il, un doux sourire naissant sur son visage.
« Je sais que votre job peut-être difficile parfois ; vous voulez que je vous paie quelque chose ? Pour le service rapide. Et puis, vous avez un visage qui m’est familier, j’aimerais bien plus vous connaître. »
C’était une approche un peu directe pour Adam, lui qui était d’habitude plus réservé. Mais elle avait l’air gentille, et il avait bien besoin de connaissances dans cette ville… Parce qu’à part Tennessee qui ne lui avait jamais répondu, il n’avait rencontré qu’Emma… Et, certes, s’il l’appréciait beaucoup – trop –, on n’était jamais trop entouré.
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