Tennessee Williams ♪ I feel it in my blood

† Espèce : Humain † Âge : 22 ans † Date et lieu de naissance : 21 Septembre 1993 à Dallas † Nationalité : Américain † Côté coeur : Célibataire † Orientation sexuelle : Bisexuel † Métier : Etudiant en management† Caractère : Tennesse est un jeune homme en plein changement dû à sa passion dévorante. Ses attitudes peuvent donc se contredire en fonction des jours. Des fois aimable et souriant, des fois froid et méprisant mais toujours imaginatif et ingénieux. Souvent dans la lune, il oublie tout ce qui se passe autour de lui. Lentement, il se renferme sur lui-même et évite les gens comme s’ils cherchaient à lui nuire. Sa première année à l’université il l’avait réussie avec distinction alors que celle qu’il entame actuellement s’annonce particulièrement difficile. Son déménagement n’avait pas aidé, le privant de beaucoup de ses amis proches. Néanmoins, Tennessee est conscient qu’un important réseau de connaissances peut toujours servir surtout dans sa passion particulière, son but est donc de connaître un max de gens sans pour autant se laisser découvrir.
De manière plus banale, il apprécie particulièrement tout ces petits joujoux technologies, la mode, prendre soin de son apparence, le jogging, les consoles et une bonne partie des intérêts d’un jeune homme moyen de 22 ans. Si la lecture l’intéresse, ce n’est rien par rapport aux belles voitures, passion qu’il tient de son père.

† Histoire


Toute la vie de Tennessee changea lorsque cette simple phrase lourde de sens et de conséquences fut inscrite sur son dossier médical et lue à ses parents. Il avait alors un peu plus de 21 ans et ne put s’empêcher de baisser les yeux. Etre ainsi coincé entre une femme rousse d’une quarantaine d’année dans une blouse blanche et son couple de parents, se sentant comme un criminel, avait été un des pires moments de sa vie. Ce qu’il voyait comme une simple distraction, pas plus néfaste que l’alcool ou les cigarettes, les autres le voyait comme un cadavre dans son placard. De longues heures de discussion suivirent cette annonce et tous les conseils qui l’accompagnaient pour régler ce « problème » tout en essayant d’en éviter d’autres. Des termes comme toxico, camé, sale gosse, petit con, prison, drogué, dealer, sevrage et guérisons furent répétés dans un dialogue de sourd entre le couple à problèmes et le fils unique à d’autres problèmes. Il fut jugé que New York était un mauvais milieu, trop de tentations, pas assez de surveillance. Il fallait un endroit plus calme, sans tous ces « réseaux maléfiques » comme disait sa mère. Envoyer leur garçon qui ne connaissait que la ville qui ne dormait jamais chez sa vieille grand-mère à Mystic Falls près d’une petite université leur sembla une bonne idée malgré l’effroi dans les yeux de Tennessee. Si leur but était qu’il meurt d’ennui, aucun doute qu’ils y arrivent. De grands cris et pleurs furent échangés dans cette famille aux nerfs à vifs. Le père, avocat, conclut le débat après trois jours où les portes furent fermées et les clés cachées. Il menaça à contrecœur et contre la volonté de sa future ex-femme. Si Tennessee n’acceptait pas de partir et de guérir, il le forcerait à entrer dans un centre de désintoxication, ce qui le privera de toute vie normale pendant un long moment.

Une semaine plus tard, il était donc en train de repeindre la chambre de Joan, sa tante défunte dans une belle maison à Mystic Falls sous le regard peiné d’une vieille femme. Le jeune homme s’appliqua dans ses travaux en souriant avant de s’isoler dans la salle de bain et de sortir un petit sachet blanc d’un protège-cahier bleu. Comment allait-il faire pour continuer dans ce coin perdu ? Il arriverait bien à trouver un petit dealer à l’université dans deux mois mais en attendant ses semaines allaient puer le tricot et les livres d’Agatha Christie. Pendant ce temps, sa grand-mère le garda bien à l’œil, l’empêchant de sortir seul et, ces trois semaines furent les pires de sa vie. Pour la première fois, il se surprit à péter de vrais câbles pour rien, à trembler et à subir tout un tas d’autres symptômes variés qui s’étaient immiscés lentement dans son quotidien sans même qu’il ne s’en rende compte. Il n’assista pas à ses premiers cours le 14 Septembre, allongé dans le parc, les yeux en tête d’épingle. Le jeune homme ne bougea pas de là de toute l’après-midi, flottant dans ce pur bonheur qui lui avait manqué, auquel il avait goûté pour la première fois sous la pression douce d’un regard bleu féminin. Le soir, il était de nouveau dans un état normal. Heureux d’avoir inspiré ce qu’il appelait son « parfum divin » pour la première fois depuis un mois, de ne plus subir aucun symptôme de sevrage, il prépara un festin de roi et appela lui-même ses parents. Pendant plus d’une heure, il mentit allègrement, expliquant à quel point ils avaient raison et à quel point il allait bien mieux maintenant. Ses mots doux réussirent seulement à augmenter son argent de poche à 60$ par mois. Peu pour un jeune homme de 22 ans, mais assez pour le même homme dont tous les besoins normaux étaient pris en charge par sa grand-mère bien généreuse. A 70$ le gramme, ce n’était pas gagné. Tandis qu’il négociait son parfum divin entre deux cours quelques semaines plus tard, une petite voix dans sa tête lui remémora les semaines désagréables de cet été, précisant que s’il continuait, ces semaines s’intensifierait et se multiplierait lentement, jusqu’à le dévorer. Il hésita un moment avant de confier quelques billets verts volés à sa grand-mère à cette fille. Dans le fond, il savait que c’était une première fille qui l’avait mis sur ce chemin glissant et que celle-ci était en train de lui faire un croche-pied.

 

† Prénom/Pseudo : Lune † Âge : 20 ans † Comment as-tu connu le forum? : DC † Ton personnage est ? : Inventé †  Un dernier mot ? : I walk alone on the Boulevad Of Broken Dreams