It's me against this world and I don't care (Emrys)

† Espèce : Humain † Âge : 20 ans † Date et lieu de naissance : 28-01-1996, Wellington (Nouvelle Zélande) † Nationalité : Néo-Zélandais † Côté coeur : Célibataire † Orientation sexuelle : Bisexuel † Métier : Etudiant † Caractère : Curieux: Que ce soit une qualité ou un défaut, Emrys est irrémédiablement curieux, il veut toujours tout comprendre, tout savoir et dans la mesure où en général il se moque complètement des règles de bienséance, de ce qui se fait ou ne se fait pas, il ne se prive pas pour poser des questions qu'un autre jugerait indiscrètes, il ne s'en excuse même pas
Créatif: Il a toujours eu une imagination débordante, et un certain talent pour les arts, ce qui explique que malgré ses diverses prises de drogues, il continue à réussir ses études sans problème, il est fait pour ça, voilà tout
Honnête: Il est très honnête, probablement trop pour son propre bien, mais bien souvent passer des heures à décoder ce que les gens ont vraiment voulu dire le fatigue, alors il préfère épargner cette peine aux autres quitte à en oublier les formes et à être brusque parfois.
Drogué: Sans être véritablement un défaut ou une qualité, l'usage des drogues et devenu tellement régulier chez lui que c'en est indéniablement un trait de caractère
Procrastinateur:« Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut faire demain », voilà sa devise
Indifférent: Défaut comme qualité, Emrys est quelqu'un de très indifférent, il réagit toujours avec un calme et un pragmatisme affolant, certains se demandent même si il est capable d'émotions, en vérité il a surtout un excellent self control et un très bon sens de l'ironie.  

† Histoire :

«Il a encore passé l'après-midi tout seul, à jouer, parler avec ses amis imaginaires, est-ce que tu crois vraiment que c'est le comportement d'un enfant normal ? Est-ce que tu crois vraiment que ton fils est normal ? Regarde moi bordel ! »

Et comme d'habitude, elle n'avait reçu qu'un long silence en réponse à ses hurlement hystériques qui résonnaient à travers la maison, peut-être avait-il esquissé un haussement d'épaule ou un vague grognement dédaigneux, mais rien de plus, rien que je pouvais voir en tout cas alors que du haut de mes quatre ans caché sous mon lit,j'entendais chaque soir les disputes de mes parents, par ma faute, parce que j'étais incapable de me comporter comme on me le demandait, parce que je n'étais aux yeux des autres que le gamin dérangé du coin, celui qui parlait tout seul et qui jouait avec des ombres.
Ma mère était du genre à s'inquiéter, persuadée depuis ma naissance que quelque chose n'allait pas chez moi alors que mon père ne portait aucun crédit ni à ses paroles, ni à mes fabulations de gamins, refusant d'y voir un signe d'un quelconque problème, persuadé que j'avais juste besoin d'inventer pour qu'on s'intéresse à moi.  
Pourtant d'aussi loin que je me souvienne et alors même que j'avais aujourd'hui un regard adulte sur la question, ces ombres avaient des visages, des corps, des noms et même une histoire, avec elles j'avais traversé l'espace et le temps, appris bien plus qu'aux côtés des autres enfants, les ombres, les fantômes de mon imagination avaient été mes premiers amis, bien avant que le monde ne m'apprenne à arrêter de croire en la magie, dés cet instant, dés qu'on avait tué mes rêves d'avant et mon imaginaire d'enfant les ombres avaient disparues, les voix s'étaient tues et j'avais vécu la vie d'un enfant normal, une vie banale.

Mais après des années à me faire discret, à tout réussir, sans faire la moindre vague, à n'être que le pantin des autres j'avais soudain commencé à fréquenter les mauvaises personnes, pour de mauvaises raisons, je voulais de l'action, je voulais des émotions, cette vie aseptisée et sans saveur ne me convenait plus, j'avais besoin de plus, d'une renaissance, et ils me l'avaient offerte, les mauvais gars du lycée, à coup de cigarettes magiques et de pilules des merveilles, je les avais suivi sans me faire prier, je m'étais laissé couler et j'avais même aimé jusqu'au moment où tout avait recommencé comme avant, les voix que j'entendais, les formes qui se dessinaient sous mon regard halluciné et après quelques nuits à rentrer complètement défoncé et à m'adresser au vide, aux murs, à l'obscurité, j'avais à nouveau surpris une discussion entre mes parents, ou plutôt encore une fois j'avais entendu ma mère qui hurlait à en faire trembler les murs.

« Mais tu vois pas ce qu'il fait, tu vois pas qu'il est malade, tu réalises pas que j'avais raison depuis le début ? Quand il était petit tu accusais son imagination et je t'ai cru, maintenant tu accuses la drogue, quand est-ce que tu comprendras qu'il est juste bon à interner ? »

Mais cette fois au lieu de soupirer, il lui avait répondu, calmement, d'une voix lasse, se demandant probablement qui du fils ou de la mère était celui qui devait vraiment se faire soigner, déclarant que nous allions déménager et que je n'avais plus intérêt à faire quoique ce soit d'anormal ou d'inapproprié,et que si je recommençais, là peut-être songerait-il à me faire consulter
Il n'avait juste pas encore compris qu'à Wellington ou Mystic Falls rien ne changerait.

† Prénom/Pseudo : Lhilwenn/Silver † Âge : 21 ans † Comment as-tu connu le forum? : Je suis une des fondatrices    † Ton personnage est ? : Plus ou moins scénarisé †  Un dernier mot ? : J'vous aime