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 We all make mistakes and we all pay a price - Ludwig & Tennessee

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MessageSujet: We all make mistakes and we all pay a price - Ludwig & Tennessee   We all make mistakes and we all pay a price - Ludwig & Tennessee I_icon_minitimeLun 4 Jan - 22:46


We all make mistakes ...
  ft. LUDWIG & TENNESSEE



« ...  and we all pay a price »
I choose to believe that the white light people sometimes see … they’re all just chemical reactions that take place when the brain shuts down … There’s no conclusive science. My choice has no practical relevance to my life, I choose the outcome I find more comforting … I find it more comforting to believe that this isn’t simply a test “ Dr House



Jeudi 7 Janvier 2016

Voilà presque un mois que Tennessee était mort dans une cave sordide entouré d’autres cadavres. La providence aurait voulu que son corps soit vu par un médecin qui aurait griffonné quelques chiffres sur un bout de papier histoire que le système administratif retire une personne de ses bases de données. On aurait ensuite confié le corps à ces gens qui s’occupent d’offrir aux morts la chance d’être une dernière fois présentable avant que le couvercle du cercueil ne se referme et que la terre s’amasse au-dessus juste devant une pierre tombale où de jolies petites inscriptions donneraient l’impression qu’on ne l’oublierait pas.

Ces évènements terminaient la suite logique dictée par la providence. Sauf que, des fois, la main du Destin devait être forcée. Lorenzo l’avait fait, il avait tourné la fatalité en ridicule pour donner à son amant la chance d’ouvrir de nouveau les yeux, lui laissant ensuite le choix. Dans le fond, il lui avait posé le dilemme de l’éternité au prix du sang et le repos au prix ultime. Ses avertissements avaient été clairs et Tennessee ne pouvait pas lui en vouloir, dans sa naïveté presque enfantine, le prix du sang lui avait semblé le moins lourd. Maintenant, il n’y avait pas un jour qui passait sans qu’il ne regrette.

Il avait été établi que le temps n’était pas un construit rigide, voilà qu’il expérimentait l’idée. Chaque seconde lui semblait une année comme si tout s’était arrêté. Sauf que, le monde n’était pas figé, il tournait sans lui. Comme prisonnier de ses pensées, il restait assis au bord de la fenêtre à observer la rue vide cette nuit. La lune ne brillait pas, les nuages étaient épais, le vent portait quelques goutes de pluie et aucune trace de vie ne venait perturber ce calme. Cette rue, il l’observait quasi toutes les nuits, la dessinant de temps à autres avant d’abandonner, déprimé par la monotonie de ses croquis. Les journées habituellement d’une longueur atroce étaient maintenant presque douloureuses depuis que la culpabilité s’était imposée dans son esprit. Voilà qu’il avait tué deux personnes et que, son crime restait impuni. Après tout, la loi était faite par les humains pour les humains, il était à part.

Tennessee avait toujours cru que l’univers était un endroit juste où, tout compte fait, chacun avait ce qu’il méritait. Il avait toujours trouvé bon de penser que dans chaque chose, on pouvait trouver un peu de lumière. Aujourd’hui, il se rendait compte qu’il était complètement dans le faux, dans une innocence pathétique. L’univers n’avait rien de juste, il était fait d’horreurs et d’atrocités comme causes et conséquences des êtres vivants. La lumière, il n’y croyait plus, incapable de s’adapter à son nouvel état. Lorsqu’il pensait à Enzo, Damon ou Caroline, les seuls vampires qu’il connaissait, il se disait qu’il était le seul à se retrouver dans une telle situation. Visiblement, le vampirisme n’était pas un don supportable par tous. Dans ses nuits de réflexion, il avait trouvé presque amusant d’établir une comparaison entre lui et le genre animal. Transformer Tennessee en vampire et espérer que tout se passe bien c’était comme jeter un poisson rouge d’une montagne et espérer qu’il vole. La seule chose sur la quelle on pouvait parier, c’était sur la question de la mort de notre petit poisson rouge. Pendant la chute ou survivra-t-il jusqu’au choc final ? Quoiqu’il en soit, Tennessee en était arrivé à attendre avec envie le choc final.

Même Lorenzo ne semblait plus savoir quoi faire. Depuis qu’il était venu chercher son cadet dans le squat des camés où les cadavres étaient restés, leur relation était passée de catastrophique à inexistante. Quoiqu’il dise, rien n’éloignait Tennessee de son mal être ne serait-ce qu’un instant. La culpabilité le faisait cauchemarder chaque nuit, l’obligeant à redouter et éviter les heures de sommeil. Etrangement, son instinct semblait avoir été apaisé par ce massacre. Depuis qu’il avait goûté au sang frais, aucune crise ne l’avait saisit, le laissant dans une torpeur absolument morbide. Sans doute que la culpabilité pris le dessus.

Le jeune vampire était arrivé à un tel état d’inactivité qu’Enzo pouvait sortir en sachant que Tennessee serait là à son retour comme un meuble. Au mieux, il aurait changé de place. Ce qui devait être le pire, c’était qu’il était absolument conscient de son état Il en venait même à se dire que s’il était encore humain, le bon sens aurait voulu qu’on le mette dans un hôpital psychiatrique à le goinfrer de médicaments jusqu’à ce que son cerveau se liquéfie et qu’il sourit sans comprendre. Les médicaments, il y avait songé plusieurs fois. Puisque l’héroïne arrivait à le calmer quelques instants, pourquoi pas d’autres drogues, plus ou moins légales cette fois ? Tout simplement parce que c’était une solution à très court terme. L’héroïne l’apaisait uniquement parce qu’il était sevré. S’il recommençait à prendre régulièrement, elle n’aurait plus l’effet recherché. Ce serait pareil pour les médicaments qui, en plus, à causes des fortes doses nécessaires à son état de vampire, auraient des effets secondaires particulièrement déplaisants. Et puis, méritait-il réellement d’aller mieux ? Non, pas après avoir pris deux vies. Puisque aucun avocat adverse dans un quelconque tribunal ne pouvait demander de peine très lourde voire la peine capitale, a providence semblait se venger de l’affront qui lui avait été fait en l’emmurant vivant. On fait tous des fautes et, on en paye le prix.

Ce soir, Enzo était sortit après avoir prévenu Tennessee qui ne lui avait même pas répondu. Quel intérêt ? Il n’avait aucunement besoin de son avis ou de son approbation alors autant économiser sa salive. Il s’en voulait de faire subir ça à Enzo mais n’arrivait pas à faire autrement. Chaque fois que naissait l’idée de faire un effort, elle mourrait à peine quelques secondes plus tard. A la culpabilité et l’anxiété s’était ajoutée la peur de le perdre. Mais, c’était normal, Enzo n’avait pas besoin de lui, c’était même tout le contraire. Alors, pouvait-il vraiment lui en vouloir ou même être simplement surpris si un jour son aîné lui disait que ça ne pouvait plus durer et qu’il devait quitter cet appartement ? Absolument pas. Quand la porte claqua, Tennessee s’en alla traîner sa carcasse jusqu’à la fenêtre où il s’assit pour regarder Enzo partir. Une larme coula à l’idée qu’il ne reviendrait peut-être pas ou qu’il allait tout simplement chercher son bonheur ailleurs.

Une étincelle de lumière naquit dans son esprit une dizaine de minutes plus tard. Il devait faire quelque chose pour son amant, ou au moins essayer. A Noël, il avait reçut d’Enzo un album photo et, étrangement, de ses parents, de l’argent. Visiblement, ils avaient trouvé pertinent d’endormir leur conscience en envoyant un virement de 300$ sur son compte avec l’inscription « Joyeux Noël, Papa et Maman ». Une alerte sur son téléphone l’en avait informé. Il n’avait rien pu offrir à Enzo, peut-être valait-il mieux tard que jamais. Sauf que, cette idée impliquait de sortir et de se rendre dans des magasins avec des gens. Impossible. Ses larmes coulèrent un peu plus à cette constatation. Puis soudain, l’idée lui vint. Internet ! C’était la magie du 21ème siècle qui permettait aux asociaux et autres exilés géographiques d’avoir accès à tout ce qui existait dans ce monde, du luxe aux objets les plus bizarres venus du Japon. Pour la livraison, au pire il laisserait Enzo ouvrir au livreur. Fier de son plan, et étrangement satisfait une fois que le site lui confirma la livraison de son cadeau pour la semaine prochaine, il s’endormit paisiblement, sans cauchemarder. Comme quoi, des fois, il fallait savoir faire soi-même le premier pas pour guérir.

Les jours qui suivirent furent un peu moins mornes. Tennessee pensait à la surprise qu’il préparait et réussissait à être plus agréable aux côtés de son amant. Efforts que le principal concerné ne manqua pas et, encouragea même, réussissant à obtenir quelques sourires, baisers et câlins. Voilà que les choses semblaient prendre un chemin positif. D’un autre côté, une fois qu’on est au fond du trou, tout ce qu’on peut faire c’est remonter non ? Restait à voir combien de temps ça allait durer.


Vendredi 15 janvier 2016

Mauvaise nouvelle reçue par mail. Suite à un problème quelconque avec la poste de la ville, Tennessee devait aller retirer son colis au bureau de poste. C’était peut-être trois rues plus loin mais, pour quelqu’un qui tremblait à l’idée de sortir, c’était tout un calvaire. Enzo était sorti et le bébé vampire ne savait absolument pas quoi faire. Il eut l’idée folle d’y aller. Après tout, l’hiver le soleil se couchait tôt et la poste était encore ouverte. Enzo n’avait fait que lui répéter que tout irait mieux, qu’il faisait des progrès, que bientôt tout serait comme avant. Peut-être qu’il avait raison et qu’il était capable d’y aller et revenir sans succomber à l’appel du sang.

Quelle folie, quel doux espoir qui s’était complètement brisé en des fragments si infimes qu’il n’en restait absolument rien. Une dizaine de minutes après la sortie de l’appartement, sortie qui lui avait demandé de rassembler tellement de courage, il était assis à terre dans une ruelle, les yeux pleins de larmes, le corps tâché de sang secoué par des sanglots. A peine avait-il posé un pied dans la rue que son instinct de vampire avait repris le pouvoir, laissant derrière lui un cadavre ensanglanté et un jeune vampire de nouveau conscient aussi paniqué que désespéré qui s’était enfuit aussi loin que possible de cette horreur.

C’était la deuxième fois qu’il était assis sur le sol, n’arrivant pas à assumer les conséquences de ses actes, d’assumer que c’était lui et pas un autre qui avait été capable d’une telle bestialité. La première fois, une sorcière l’avait trouvé et, dès qu’elle avait compris qu’il était coupable avait voulu le tuer. Quelle folie de s’être échappé. Maintenant, il était de nouveau dans la même situation, soumis à la même anxiété atroce. Un instant, Tennessee espéra que la sorcière le trouve de nouveau et que, cette fois, elle ne le laisse pas s’échapper, mettant enfin fin à tout ça.

Des bruits de pas le sortirent de ses pensées macabres sans pour autant réussir à calmer ses sanglots. Il tourna la tête vers l’inconnu, c’était un homme d’une certaine carrure dont il ne distinguait pas les traits, pas la sorcière. Tennessee lâcha d’une voix monocorde quelques phrases d’avertissement difficilement distinguables de la supplication.

« Vous ne devriez pas approcher mais, si vous avez aussi envie de me tuer, faites-le, je ne bougerai pas »

C’était vrai. Si cet homme pouvait l’achever maintenant, il mettrait fin à ce calvaire et ramènerait un peu de justice dans cet univers. Lorenzo n’aurait pas son cadeau, tant pis. Au moins il serait débarrassé et enfin tranquille.

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MessageSujet: Re: We all make mistakes and we all pay a price - Ludwig & Tennessee   We all make mistakes and we all pay a price - Ludwig & Tennessee I_icon_minitimeMar 5 Jan - 21:03

We all make mistakes and we all pay a price
“Tennessee & Ludwig.”

"P
apa...papa pourquoi tu m'as fait ça ? Pourquoi tu m'as laissé derrière toi...papa" Je me réveille en sursaut, de la sueur coulant sur mon visage. Saleté de cauchemar, toujours le même depuis quelques années, celui d'un homme, sans visage, accompagné d'une voix, celle d'un jeune homme, qui m'appelle à l'aide. Oui j'ai eu un fils, mais je ne l'ai jamais connu, sa mère et moi l'avons placé à l'orphelinat quelques jours après sa naissance. Nous ne voulions pas d'une vie de chasseur pour lui, nous voulions le protéger, nous voulions qu'il grandisse paisiblement. A peine étions-nous ressorti de l'orphelinat que je quittais celle qui était la mère de mon fils. Je n'avais jamais eu le moindre amour pour elle, ce que j'avais pris pour de l'amour n'était que de la simple  affection, je voulais me convaincre que je l'aimais, mais ce n'était pas vrai. Quelques jours plus tard, j'oubliais mon chagrin dans les bras d'un homme et cela me fit comprendre que j'avais toujours été tourné vers les hommes, mais que je n'avais jamais osé m'assumer. Dès ce jour, tout fut différent pour moi. Une seule chose ne changea jamais, j'étais fier à l'idée d'avoir un fils quelque part. D'ailleurs, j'avais régulièrement pris de ses nouvelles, jusqu'à ce qu'un jour on me dise qu'il avait été adopté.

J
e ne pourrais plus avoir de ses nouvelles, alors, j'avais demandé le nom de ses parents adoptifs, l'employé fit quelques difficultés pour me le donner, mais lorsque je veux quelque chose, je sais me montrer persuasif et il avait donc accédé à me requête. J'étais allé me cacher dans les fourrés situés juste devant la maison des parents adoptifs de mon fils. Cela faisait déjà un an qu'il était avec eux lorsque j'ai fait cette "planque", j'étais prêt à le prendre avec moi si jamais il n'avait pas été heureux, oui, si j'avais vu la moindre trace de tristesse dans ses yeux, alors je l'aurai pris avec moi et peu importe ce que j'aurai dû faire pour le protéger, j'étais prêt à tout. Seulement, ce ne fut pas de la tristesse que je vis dans son regard, bien au contraire, je me souviens même qu'il riait aux éclats. Je devais donc définitivement renoncer à lui. Je lui dis au revoir silencieusement et parti sans un regard en arrière. Je poursuivi ensuite ma route, mon expédition punitive contre celui qui avait tué mes parents. Bien souvent je me suis demandé ce qu'avait bien pu devenir mon enfant, était-il toujours heureux ? Savait-il qu'il était adopté ? Si c'était le cas, en voulait-il à ses parents biologiques ? Tant de questions qui resteraient probablement à jamais sans réponse. Aujourd'hui il devrait avoir environ vingt-deux ans.

J
e soupirais et me levais de mon lit. Je sais que ce n'était pas encore la nuit...enfin si elle était tombée, mais j'avais passé toute la journée à dormir pour récupérer d'une chasse demandée par Adrian, cette fois-ci, j'avais failli y laisser plus que ma chemise, heureusement, j'avais réussi et j'avais tué ma cible, néanmoins, j'avais eu besoin de repos, voilà pourquoi je me levais à l'heure où les gens sortaient de leur travail et s'apprêtaient à rentrer chez eux. Je filais sous la douche, laissant l'eau couler sur mon corps, lavant ainsi ce cauchemar qui ne cessait de me poursuivre et dont j'aimerai connaître la signification, mais plutôt crever que d'aller consulter un psy pour qu'il fouille dans ma tête, il pourrait être surpris de ce qu'il y trouverait.

M
a douche étant terminé, j'enfilais une tenue confortable, j'avais besoin de faire un peu de sport, j'avais besoin de me défouler. Je sorti donc faire mon jogging, emportant également avec moi mon  poignard...on est jamais trop prudent. Alors que je reprenais mon souffle, un bruit attira mon attention. Je m'approchais doucement de l'être qui pleurait. C'était un vampire, plus j'avançais vers lui  et plus je reconnaissais son espèce. Je suis habitué à reconnaître les vampires, même si celui-ci pouvait aisément passer pour un humain banal puisqu'il venait de se nourrir.

I
l lâcha quelques mots et dans ses paroles je pouvais percevoir comme une pointe de souffrance. Je sorti de l'obscurité et pu voir son visage. Seigneur, ce n'était qu'un gosse. Je rentrais mon poignard dans son étui et m'approchais toujours.

- Pourquoi te tuerais-je alors que ce qui semble te faire le plus souffrir c'est de vivre ?

J
e restais debout, le regardant. J'avais pitié de ce gosse, il pourrait être le mien. Oh oui, ce vampire ne devait pas avoir plus de vingt-deux ans quand il a été crée, Tennessee devrait avoir à peu près cet âge-là. Quoi ? Oui, Tennessee, c'est ainsi que s'appelle mon fils, j'avais insisté sur ce point, j'avais demandé à l'orphelinat qu'ils lui laissent ce prénom. Ils avaient accepté. Ce vampire m'intriguait, vraiment.  Je penchais la tête sur le côté, comme pour tenter de comprendre quelque chose de difficile.

- J'en ai vu des vampires au cours de mon existence...de toutes sortes, il y en avait des végétariens, assez rares, mais ça existe, j'ai même vu un Originel une fois, mais alors un vampire qui éprouve du remord lorsqu'il tue...non, ça jamais. Tu sais, je ne pense pas que je pourrai te tuer. Non pas parce que tu m'intrigues, mais parce que tu me rappelle quelqu'un que j'aurai bien aimé connaître.

J
e m'adossais à un mur, pour être un peu plus...confortable.

- Tu me fais penser à mon fils. C'est étonnant d'ailleurs, considérant le fait que je ne le connais même pas. Avec sa mère on l'a placé à l'orphelinat quelques jours après sa naissance. Pourtant...pourtant j'étais heureux d'avoir un fils...j'étais fier, mais c'est justement pour ça que je ne voulais pas d'une vie de chasseur pour lui, je voulais qu'il puisse grandir paisiblement, loin de toute cette violence, mais...mais cela ne m'empêchait pas de prendre de ses nouvelles régulièrement...

J
e me laissais glisser le long du mur, m'asseyant par terre.

- ...jusqu'au jour où on m'appris qu'il avait été adopté. Je voulais alors le voir une dernière fois. J'ai donc tout fait pour obtenir le nom de ses parents adoptifs, et je me suis rendu chez eux un an après qu'ils aient adopté mon fils. J'avais l'intention de le prendre avec moi si jamais il n'était pas heureux, mais...mais il était heureux, alors je l'ai laissé à sa vie de famille, je l'ai laissé chez ces gens et j'ai dit au revoir à Tennessee pour toujours. Oui, Tennessee c'est son prénom. Et j'ai repris le cours de ma vie.

U
n éclat de douleur et de tristesse passa dans mes yeux, mais je me repris et esquissais un sourire en direction du vampire.

- Désolé, je ne sais pas pourquoi je t'ai raconté tout ça, enfin quoi qu'il en soit, voilà pourquoi je ne te tuerais pas, désolé gamin, mais il faudra que tu te trouves quelqu'un d'autre.
© Starseed
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MessageSujet: Re: We all make mistakes and we all pay a price - Ludwig & Tennessee   We all make mistakes and we all pay a price - Ludwig & Tennessee I_icon_minitimeSam 9 Jan - 22:32


We all make mistakes ...
  ft. LUDWIG & TENNESSEE



« ...  and we all pay a price »
I choose to believe that the white light people sometimes see … they’re all just chemical reactions that take place when the brain shuts down … There’s no conclusive science. My choice has no practical relevance to my life, I choose the outcome I find more comforting … I find it more comforting to believe that this isn’t simply a test “ Dr House
Tennessee s’était un peu reculé lorsque l’étranger s’approcha. Ce n’était qu’un réflexe peureux. La peur d’être blessé aussi forte que la peur de blesser. Malgré ses mots, le bébé vampire craignait plus que tout de souffrir.

« Pourquoi te tuerais-je alors que ce qui semble te faire le plus souffrir c'est de vivre ? »

Il ne répondit pas, visiblement, l’inconnu avait compris. D’un autre côté, n’importe quel abruti aurait lu dans les traits de son visage la plus grande perdition.

« J'en ai vu des vampires au cours de mon existence...de toutes sortes, il y en avait des végétariens, assez rares, mais ça existe, j'ai même vu un Originel une fois, mais alors un vampire qui éprouve du remord lorsqu'il tue...non, ça jamais. Tu sais, je ne pense pas que je pourrai te tuer. Non pas parce que tu m'intrigues, mais parce que tu me rappelle quelqu'un que j'aurai bien aimé connaître. »

Est-ce qu’il avait à ce point une tête de vampire ? Pas forcément, sans doute que cet homme devait en connaître un rayon sur les surnaturels buveurs de sang et être assez fort pour ne pas craindre de finir comme le cadavre quelques rue plus loin. Visiblement, il souhaitait discuter. Qu’il fasse, Tennessee n’avait rien d’autre à faire et, son ton calme et serein l’apaisait un peu.

« Tu me fais penser à mon fils. C'est étonnant d'ailleurs, considérant le fait que je ne le connais même pas. Avec sa mère on l'a placé à l'orphelinat quelques jours après sa naissance. Pourtant...pourtant j'étais heureux d'avoir un fils...j'étais fier, mais c'est justement pour ça que je ne voulais pas d'une vie de chasseur pour lui, je voulais qu'il puisse grandir paisiblement, loin de toute cette violence, mais...mais cela ne m'empêchait pas de prendre de ses nouvelles régulièrement... »

Cet homme se présentait clairement comme un chasseur. Enzo lui en avait parlé et, pas qu’en bien. Mais, celui qui s’était appuyé sur le mur ne correspondait pas trop à l’idée qu’il s’en faisait. D’un autre côté, Tennessee ne ressemblait pas non plus à l’idée qu’on se faisait d’un vampire. Quant à son histoire pour son fils, il comprenait ce choix. Le bébé vampire avait été adopté et l’avait compris seul, vers l’âge de 14 ans, après avoir comparé certains traits génétiques qui ne correspondaient pas. En fait, il n’en voulait ni à ses parents biologiques, partant de l’idée que lorsqu’on avait pas les capacités d’élever un enfant, il valait mieux le laisser à d’autres plutôt que de faire n’importe quoi avec, ni à ses parents adoptifs, comprenant que ça pouvait être difficile de trouver les mots pour dire ce genre de vérité à un enfant. Tennessee n’avait donc aucun problème avec cet aspect de son histoire et n’avait jamais cherché à connaître ses véritables parents, partant du principe qu’il ne devait quoique ce soit qu’à ceux qui avaient passé des années à l’élever. Et, même maintenant malgré l’abandon, il ne les détestait pas, se répétant qu’ils avaient jouer un coup de bluff pour mettre la pression à un gosse héroïnomanes, persuadés qu’il allait revenir pleurnicher au bout de deux jours à la recherche de son confort, paniqués en voyant que ce n’était pas le cas, sans doute terrifiés à l’idée de n’avoir aucune nouvelle d’un enfant en colère et perdu quelque part dans ce monde froid, bien loin des jupes de sa mère.

« Jusqu'au jour où on m'appris qu'il avait été adopté. Je voulais alors le voir une dernière fois. J'ai donc tout fait pour obtenir le nom de ses parents adoptifs, et je me suis rendu chez eux un an après qu'ils aient adopté mon fils. J'avais l'intention de le prendre avec moi si jamais il n'était pas heureux, mais...mais il était heureux, alors je l'ai laissé à sa vie de famille, je l'ai laissé chez ces gens et j'ai dit au revoir à Tennessee pour toujours. Oui, Tennessee c'est son prénom. Et j'ai repris le cours de ma vie. »

Tiens, il y a un autre gamin qui a un prénom pourri ou c’était une sorte de mauvaise blague ? Les probabilités que cet homme soit son père biologique étaient inférieures à n’importe quelles autres, si c’était une farce, elle était de très mauvais goût.

« Désolé, je ne sais pas pourquoi je t'ai raconté tout ça, enfin quoi qu'il en soit, voilà pourquoi je ne te tuerais pas, désolé gamin, mais il faudra que tu te trouves quelqu'un d'autre. »

Il avait dit ça avec un sourire après avoir vidé son sac auprès d’un inconnu. Tennessee n’était pas particulièrement parano mais tout ça lui semblait trop improbable pour être vrai. Puis, il se rappela qu’il était un héroïnomane en sevrage, nouveau vampire, en couple avec un vampire de 120 ans son aîné qu’il avait rencontré en l’accusant de viol et avec qui il s’était lié par la junk food et autres conneries. Ca non plus ne devait pas figurer sur la liste des évènements extrêmement probables.

Il tourna donc son visage où les larmes avaient cessées de couler vers celui dont il ne connaissait pas le nom, cherchant dans son visage le moindre signe de parenté. Il n’était pas vraiment en état de réfléchir mais, se disait que ce n’était pas vraiment impossible. Encore dubitatif face au hasard, il se dit que si ce type avait un quelconque lien de parenté avec lui, il devait le savoir, et ne pas être là par hasard. Tennessee choisit d’être honnête dans sa réponse :

« Je ne sais pas si c’est une mauvaise blague ou si vous savez ce que vous faites mais, je ne suis pas vraiment d’humeur à ça. Un mec est mort à cause de moi juste parce que j’ai sous-estimé ma dangerosité et je suis sorti de chez moi. J’ai pas envie de discuter paternité après ce que j’ai fait. Et si jamais tout ça était réellement le fruit du hasard, vous ne voulez pas d’un fils comme moi »

Son interlocuteur ne semblait pas tout à fait saisir ses propos et le bébé vampire choisit de jouer cartes sur table.

« Je m’appelle Tennessee, j’ai été adopté au centre d’adoption de Dallas le 11 juin 1994 par Gregory et Cynthia Williams. Je suis né le 22 septembre 1993. Si ça vous dit quelque chose je suis désolé pour vous, sinon, salut »

Maintenant Tennessee n'espérait que ce type annonce qu'il s'était trompé et s'en aille. Avec tous les problèmes qu'il avait, il n'avait ni l'envie ni les capacités de gérer un père biologique mystérieux.


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