Gentil le toutou PV Thomas -Hot-

J’étais arrivée à mon but, du moins, le but que j’avais décidé d’atteindre une fois que notre rencontre était tourné à un certain avantage. L’avantage en nature, rien de mieux pour décompresser ! J’avais réussi à le pousser dans ses retranchements, j’avais réussi à lui faire perdre le contrôle, à ce que cette bête e montre à moi. Je n’avais rien regretté, non rien. C’était dans un râle ultime que j’eu mon dû, qu’il eut le sien.
J’avais apprécié le contact de sa peau brulante contre la mienne, ses caresses qui avaient enflammées mon corps, ses baisers passionnés, ses gestes qui mêlaient force et envies. Pour une première rencontre, c’était presque parfait.
Si j’avais finalement regretté d’avoir tout fait pour qu’il se lâche ? Absolument pas. C’était une victoire pour moi et j’en étais fière. Il n’était qu’un homme, qu’un loup, une bête, un humain. J’étais en tout point supérieur à lui. De par mon immortalité, mais aussi et surtout, parce que je suis une femme. C’est tellement facile de pouvoir sur les hormones masculines, mais aussi sur leurs êtres en général. Je jubilais lorsque je m’écartais de lui pour remettre ma jupe en place, seul lambeau de vêtements restant de cette joute un tant soit peu violente. Avant de m’éloigner, je lui adressais un clin d’œil et je lui lécher langoureusement les lèvres. J’avais gagné à ce jeu, lui aussi. D’ailleurs, c’est l’un des seuls jeux auxquels les deux participants gagnent à tous les coups.
Presque haletantes après des ébats d’ordres surnaturelles, j’étais rassasiés et, j’avais presque eut mon compte. Je tournais la tête vers lui en lui adressant un nouveau clin d’œil.
- Alors. Heureux ?
Un léger sourire passa mes lèvres avant que je pose mon regard sur le ciel.
- Tu as une cigarette pour moi ? Il parait que c’est de mise après tout…ça.
Je n’étais pas dédaigneuse en insistant sur ce mot, j’étais amusée.

Je ne m’attendais pas à ce qu’il tombe follement amoureux de moi, qu’il veuille me décrocher la lune, ce qui dans son cas, serait hilarant. Je m’attendais à ce qu’il bouge, pas qu’il reste prostré de cette manière. C’en était presque vexant. A le voir ainsi, je poussais un léger soupire prouvant que son attitude ne me plaisait réellement pas du tout. Pour qui ce prenait-il ? Il avait voulu ce qu’il s’était passé, autant que moi. Il était ce genre de personne à avoir un combat intérieur, même si lui avait des raisons, je ne voulais pas comprendre. Je refusais de comprendre pourquoi il luttait contre elle. C’était ce qu’il était, c’était un monstre, il n’avait qu’à l’accepter et vivre avec ça. Il n’était pas le premier et ne serait jamais le dernier. J’avais choisi la solution de facilité en acceptant qui j’étais. A vivre avec mes démons sans éteindre mon humanité sans pour autant être quelqu’un qui se rapproche d’un humain. J’avais accepté mes côtés les plus sombres et ça m’allait. J’avais parfois, moi aussi, des combats en mon âme, car l’ancienne Mina ne demander qu’à revenir, mais non. La force est plus forte que l’humain et il devrait le comprendre.  Je lui parlais, mais rien. Un vrai zombie.  Pourtant, il réagit. Je lui demande une cigarette, il me la donne. Ses gestes sont ceux qu’un corps en qui deux être subsistent et qu’aucun n’est le chef. Il est presque vide. Inutile et futile. Il allume ma cigarette, il fait de même avec la sienne, pourtant, c’était comme si rien ne l’animait. La bête qui j’avais aperçu précédemment me manquait déjà. Encore un de ceux qui pleure sur son sort.
Le voir ainsi me met en rage. Je me suis nourrit de lui tout en profitant de son être, je suis forte, lui semble si faible, si agar. La rage. Oubliant le côté vexant de son attitude de perturbé, je suis en colère. En colère parce qu’il refuse de se laisser aller, parce qu’il tente de combattre ce qu’il n’arrivera jamais à combattre. Nous sommes différents mais semblable dans le combat. Nous devons choisir qui prendra le dessus et j’ai choisi. Lui, a beau avoir choisi, il n’arrive à rien. Je tire quelques bouffé sur la cigarette en tentant de me rappeler la dernière fois que j’ai fumé. Ça remonte à loin, je crois. Le problème avec l’immortalité, c’est que même si on se souvient de tout, on oublie. Notre cerveau n’est pas fait pour se souvenir de tout, et pourtant… Certains souvenirs restent et refusent de partir.
Je tourne le regard vers lui, il me tourne le dos. C’en est assez. On aurait pu dire qu’après ce qu’il venait de se passer, ça avait changé, qu’on aurait pu tisser des liens où que l’animosité se serait calmé et bien…Non. Je serre la main avant de le prendre par le col et de le faire voler contre l’autre rambarde, de l’autre côté du pont.
- Tu manques de galanterie, chéri. Mais là, tu m’épuises. Tu n’y arriveras jamais, tu ne le comprends pas ? Tu refuses de comprendre que c’est elle qui va gagner, pas toi ?
Mon visage se vampirise rapidement et je montre les crocs. Pourquoi un tel énervement, tout à coup, sans rien avoir demandé. On aurait pu se quitter bon amis, mais là, je veux qu’il comprenne, il est temps qu’il ouvre les yeux.  

Il n’avait pas l’air d’apprécier ce que je lui avais dit. Son aura changea et sans que je pu vraiment le voir venir, il me prit à la gorge tout en me soulevant. Avais-je pu faire quelque chose de mal ? C’était visiblement un fait, mais je m’en moquais. Je le regardais faire, sans opposer la moindre résistance si ce n’est ce sourire malsain et mauvais.
Il me débita un speech qui ne me fit, ni chaud, ni froid. Seulement, ça m’amusa. Pourquoi ne pas la laisser gagner ? C’était la partie la plus forte de son être. Il n’était qu’un obstacle pour qu’il ne se dévoile comme un être froid, dur et sans cœur. Un de ces types qui vaut le coup en somme.
Je me laisse tomber au sol dans un fracas et le voit ainsi venir vers moi. Je n’avais pas la moindre envie de parler, de couper sa tirade. S’il pensait me faire peur, c’était raté, j’étais amusée et lorsque je l’entendis me menacer, bizarrement, je ressentis une décharge dans mon corps. Intéressant. Sa rage m’intéresse. Son regard de feu m’attire. Il serait presque parfait lorsque la rage le prend. Il me menace, une fois encore et cette fois, je la joue plus intelligente. Je le laisse partir. Je l’aurais un autre jour. Il est clair que ce mec, j’vais le traquer et jouer avec lui. Ca m’a l’air tellement facile et je veux le briser. Pour quelles raisons ? Aucune en particulier, juste l’envie de jouer.
Je me relève, un sourire aux lèvres. Il est parti et je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire emplie de satisfaction. Je me retourne, tranquillement et rentre chez moi. Je n’ai aucune peur qui m’anime, au contraire. Il pense avoir eu le dessus sur moi, mais il se trompe. C’est moi qui ai gagné cette partie, c’est moi qui gagnerais la guerre.