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 "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell

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MessageSujet: "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell   "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeLun 8 Fév - 1:54


    ♦ I'd better kill you
    « You're just the worst part of me I wish I forgot, you drivin' me totally insane. »
    « Feat. Maxwell Snyder »


    La soirée de la Saint Valentin venait de se terminer et Lorenzo, passablement agacé, avait prévenu Tennessee qu'il partait chasser avant de sortir en ville. A cette heure là, généralement, il ne croisait personne et il avait vraiment besoin d'être seul. Tennessee n'avait rien dit, persuadé qu'Enzo avait été énervé par les insinuations de Maxwell Snyder sans vraiment savoir d'où elle venait. Alors oui, Lorenzo avait été agacé par la présence de Maxwell mais il ignorait absolument tout de leur nuit passée ensemble. Et il ignorait aussi le baiser échangé dans les toilettes de la fête. En bref, Enzo était plus perdu et tendu qu'énervé et il avait vraiment besoin de faire le point avec lui-même. Sa tromperie lui revenait en plein visage à chaque fois qu'il croisait le regard de Tennessee et la culpabilité l'étouffait. Ses sentiments pour Tennessee n'avaient pas changé, il l'aimait, voulait le protéger et avait totalement déconné avec Maxwell. Déprimé et totalement bourré il avait fini par coucher avec sans réfléchir et il avait l'impression d'être le pire connard sur terre. Parfois, en regardant Tennessee, il tentait de le lui dire, de se forcer à parler mais rien à faire, les mots ne venaient pas. Il savait qu'il allait le décevoir, le blesser voir même le faire pleurer et cette simple idée lui donnait envie de retirer sa bague. Il voulait rendre heureux Tennessee et là il faisait tout l'inverse, son bébé vampire ne le lui pardonnerait jamais. La situation était anxiogène et il s'en voulait tellement que sa tristesse se transformait en haine contre lui-même.

    Le pire de toute cette histoire était que Maxwell ne l'aidait pas. Alors qu'Enzo s'était convaincu que tout ça, ce n'était l'affaire que d'une nuit et d'un trop-plein d'alcool, le baiser qu'ils avaient échangés dans la soirée montrait qu'il y avait véritablement un problème. Lorenzo avait envie de s'arracher les cheveux, littéralement. Bon sang, depuis quand était-il attiré par un autre que Tennessee ? Tout allait trop vite, son corps réagissait trop vite, il aurait presque préféré retourner à Augustine que d'affronter ses propre sentiments et sensations tiens. Il avait besoin de se retrouver. Damon dormait, sûrement avec Elena, il était bien seul, d'où cette envie d'aller chasser. Alors qu'il tapait dans les cailloux, un objet inattendu passa sous son pied. Enzo leva un sourcil et se baissa pour le ramasser..Aucun doute c'était une seringue. Cet objet banal n'aurait pas eu la moindre importance s'il n'était pas marqué d'une inscription spéciale. « Augustine ».

    Enzo – Bloody Hell...

    Le vieux vampire grogna un instant, il passait souvent par ici et cette seringue n'y était pas il y a quelques heures quand il était sorti avec Tennessee. Elle n'y était d'ailleurs pas non plus quand ils étaient rentrés. Alors certes, Enzo aurait peut être pu la louper mais il ne croyait pas aux coincidences, aussi, se concentra-t-il sur les bruits autour. S'il y avait un mec d'Augustine, il ne devait pas être loin. Trois rues plus tard, une silhouette apparu, au dessus du corps d'un mec. Une odeur bien particulière vint aux narines du vampire...Il y avait de la verveine par ici. Dans la main de l'homme debout, une seringue identique à celle qu'Enzo avait retrouvé...Voilà donc sa cible. Il emporta le vampire inconscient et Lorenzo le suivit jusqu'à une maison plutôt sympa, sobre et classe. Sans prendre le temps de lire le nom, le vampire entra par la porte de derrière, arrivant bientôt dans une espèce de laboratoire, pas étonnant. Le scientifique avait le dos tourné et le vampire était sur une espèce de table d'auscultation. Table de torture ouais...Lorenzo hésita. Devait-il libérer le vampire ou tuer le scientifique ? Finalement il n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps, le scientifique se retourna vers lui et n'eut aucun mal à le voir, même si le labo n'était pas vraiment éclairé pour ne pas attirer l'attention. Et décidément, le destin se foutait de la gueule d'Enzo.

    Enzo – MAXWELL ?!

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MessageSujet: Re: "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell   "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeMer 10 Fév - 18:59

I'd better kill you

ft. Lorenzo & Maxwell


« Everywhere I Look I Fall »
La journée de Maxwell n’avait pas été très intéressante. Sa matinée il l’avait passée le nez dans des bouquins et l’après-midi dans sa consultation privée. Ses pensées étaient principalement axées vers ses recherches qui avançaient doucement, ses dossiers se remplissant de plus en plus d’hypothèses et de théories qui venaient contredire ou affirmer celles de son grand-père. A part l’incident du loup-garou, le médecin n’avait pas commis d’erreur et avait pu récolter ses échantillons précieux sans éveiller trop de soupçons. Ce n’était jamais facile et sans risque de repérer un vampire, de le neutraliser et de le relâcher dans la nature après les prélèvements sans qu’il ne se souvienne trop de sa tête. Plus les jours passaient, plus il avait l’impression que son espérance de vie se réduisait. Les choses devaient être beaucoup plus faciles à l’époque de son grand-père quand ils étaient plusieurs pour chopper des vampires itinérants. Heureusement pour ces derniers, le petit-fils n’était pas aussi cruel que ses prédécesseurs.

Cette nuit, après la soirée de la Saint-Valentin, il n’était pas rentré tout de suite. Son labo manquait cruellement d’échantillons et il avait repéré au Mystic Grills un vampire inconnu au bataillon qui n’était là que pour trouver une distraction féminine et la vider de son sang. Comment le savait-il ? C’était dingue ce que trois goutes de verveine dans une bouteille de bière pouvait faire. Malgré la distraction en la personne de Lorenzo, il n’avait pas perdu sa cible des yeux et avait réussi à la suivre une fois la soirée finie. D’ailleurs, sa petite distraction l’avait bien fait rire avec son air innocent face son chéri. Comment les gens osaient croire en l’amour éternel ? Il s’était d’ailleurs bien amusé à prouver à l’ancien vampire augustine sa théorie comme quoi un couple n’était pas bien plus solide que du papier mouillé. S’il n’était pas cruel dans ses expériences, il savait faire preuve d’un certain cynisme dans tout ce qui concernait l’être humain et ses productions autres que scientifiques.

Etonnement, il n’éprouva pas de réelles difficultés à capturer sa proie. Son sang était empli de verveine, le vampire avait mordu avant de se reculer, titubant, une dose d’un puissant sédatif avait fait le reste. Si seulement tous les buveurs de sang pouvaient être si faciles à maîtriser. Le seul souci était la morsure dans son cou, assez douloureuse et qui allait laisser une trace pendant des semaines. Mais bon, c’était le prix à payer et il fallait être honnête, il n’était pas vraiment très élevé. Il chargea la créature dans sa voiture et retourna à son labo, assez éloigné de sa maison.

Dans le petit quartier, il avait retrouvé sur les indications de son grand-père un de ses anciens collègues, quasiment sénile. C’était parfait, le vieil homme vivait à l’étage et le sous-sol disposant quand même de quelques petites fenêtres était une véritable salle d’expérience. Une autre pièce sous terre avait carrément servit de prison à vampire. Les gens pensaient que Maxwell venaient rendre visite à un vieillard qui avait besoin d’aide et le médecin pourrait travailler sans qu’on ne l’embête. Quant à l’ancien scientifique, il avait accepté, content de voir une nouvelle tête qui en plus pouvait prendre soin de lui s’il fallait et poursuivre son travail. Quand il était arrivé la première fois, il avait passé une semaine à tout réaménager. Le nettoyage avait pris une journée entière, du nouveau carrelage installé, la peinture changée, les meubles également, les outils médicaux de l’ancien temps jetés et remplacés par du matériel neuf, un ordinateur performant, deux microscopes et d’autres objets bien utiles. Si Maxwell était un bordélique finit dans sa propre maison, il ne pouvait pas se permettre de l’être dans son lieu de travail. Au bout d’une semaine, tout était nickel et personne n’aurait pu se douter des horreurs qui avaient eu lieu avant. Le labo désormais rutilant avait même un accès arrière. Parfait. La pièce qui avait servie de cage à vampires avait également été complètement réaménagée. Si jamais il devait garder un des représentants de l’espèce pour une raison quelconque, celui-ci aurait quand même droit à des toilettes, un lavabo et un lit. Non, Maxwell n’était pas cruel, il ne voulait juste par subir le même destin que sa mère et sa grand-mère avant elle. Mais, il était prêt à tout pour arriver à son but même si cela entraînait la mort d’humains ou de surnaturels.

Il installa son cobaye encore endormi sur la table d’auscultation et lui réinjectai une dose de sédatif pour être sûr de ne pas être dérangé. Ne connaissant pas l’âge de la bête, mieux valait éviter les mauvaises surprises. Méticuleux, il enfila une de ces blouses blanches qui faisaient fantasmer les fans de séries médicales et se lava les mains avant de réunir le matériel dont il avait besoin. Ni scalpel ou autre objet tranchant, juste de quoi remplir des échantillons de sang et des frottis. Oui, définitivement, la vivisection, ce n’était pas son truc. Lorsqu’il se retourna, il eut la mauvaise surprise de voir dans l’embrassure de sa porte le vampire qui lui avait servi d’amant un soir. Si celui-ci semblait juste choqué de voir Maxwell dans le rôle du méchant scientifique, l’esprit du médecin tournait à toute vitesse, enchaînant les questions et les réponses les unes à la suite des autres dans le parfait silence. Sa présence remettait en doute plusieurs choses, la sécurité de l’endroit, sa discrétion, ainsi que celle de Maxwell. Plus important, qu’est-ce que le vampire allait penser ? Que le médecin était un Augustine comme ceux qui l’avaient lui-même torturé ? Glorieux.

Pour éviter de se faire violemment arracher la tête, le cœur ou toute autre partie du corps, le médecin posa sur la table ce qu’il avait en main, à savoir une aiguille et un tube pour récolter du sang. Il leva les mains à hauteur de son visage pour montrer qu’il n’était pas armé et encore moins dangereux. Il valait mieux éviter de provoquer ces créatures, surtout quelqu’un qui avait subi les pires horreurs et dont tous les souvenirs devaient revenir, brûlants et horribles. Lorsqu’il parla, ce fut d’une voix calme et posée, choisissant ses mots avec précautions.

« Rien d’horrible ne se passe ici Lorenzo. J’ai une idée de ce que tu dois penser. Nous ne sommes pas dans les anciens laboratoires, il n’y a pas de cage, ni de salle de vivisection. Regarde autour de toi »

Quand le vampire le fit presque naturellement, il prit soin de lui décrire la salle, comme pour apaiser ses craintes et le calmer, sachant très bien qu’un animal blessé était encore plus dangereux.

« Ce n’est pas une salle de torture. Tout est propre, il n’y a pas la moindre trace de sang, ni même la moindre odeur. Il n’y a que deux microscopes, des accessoires, du matériel de chimie, un petit frigo, un four qui garde les échantillons à 37° Celsius, des bouquins, un ordinateur, un carnet et du matériel de médecine dont je ne vais pas te faire la description. »

Maxwell ne mentait pas. Rien n’était prévu ici pour la torture ou quoique ce soit de glauque. Pour lui montrer qu’il n’avait pas de cadavre dans les placards, littéralement parlant, il ouvrit le frigo qui ne contenait que des échantillons mis au frais et des produits chimiques. Les armoires en hauteurs étaient toutes transparentes et on ne voyait que des flacons étiquetés ou du matériel basique.

« Ce n’est pas un musée des horreurs ni le frigo de Jeffrey Dahmer d’accord ? Ce vampire est simplement inconscient à cause du mélange de la verveine dans mon sang et du sédatif. Je ne vais pas le tuer ou le mutiler, je veux simplement récupérer des échantillons de sang. Une fois que c’est fait, il pourra retourner à sa vie inutile. Il n’y a personne d’autre dans cette maison que nous et un vieux croulant à l’étage qui bave dans son lit, à peine conscient de la réalité. En conclusion, si tu pouvais éviter de me tuer, je t’avoue que ça m’arrangerais vraiment. »

Que pouvait-il dire d’autre ? Qu’il faisait ses recherches dans le but de soigner une maladie horrible qui sévissait dans sa famille et n’allait plus tarder à le posséder lui aussi ? Il préférait garder ça en dernière option, détestant que les gens le sachent condamné ou le prennent en pitié. Il eut soudain l'angoisse que son manque de discrétion lui fasse tout perdre. Si Enzo ne croyait pas à ses paroles, il n'hésiterait pas à la tuer et sans doute à détruire cet endroit. Maxwell aurait alors complètement échoué. De plus, il avait encore à son cou la morsure du type allongé qui ne s'était pas complètement refermée sans doute que l'odeur du sang ne devait pas aider le vampire conscient à prendre une décision raisonnable. Histoire de mettre les dernières chances de son côté, il choisit de dire la vérité, ou du moins une partie.

« Mon grand-père était un Augustine classique. Comme ceux que tu as connus. Si on s’est rencontré quand j’avais treize ans c’est parce qu’il voulait me montrer comment ça fonctionnait. Ma mère est vite venue me récupérer et m’a tenu loin de lui toute mon adolescence. Si lui était un tortionnaire et un monstre, ma mère fait partie des femmes les plus gentilles de ce pays. Elle n’a jamais fait de mal à personne et était violoncelliste au conservatoire, la vue du sang l’horrifiait. Elle est malade, comme ma grand-mère. Elles vivent toutes les deux dans un centre et meurent à petit feu. Je veux juste trouver un traitement. Je ne suis pas un tortionnaire, je veux juste leur redonner une vie normale. »

Il n’était pas un tortionnaire mais bien un meurtrier. Même s’il n’était pas très doué pour tout ce qui touchait à l’empathie, sa conscience le réveillait souvent en pleine nuit lui rappelant ce loup dans la forêt. Le reste de sa tirade était vrai et sincère, on pouvait voir dans ses yeux qu’il ne mentait pas même s’il avait omis de dire que ses propres jours étaient comptés avant qu’il ne rejoigne sa génitrice.


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MessageSujet: Re: "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell   "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeJeu 11 Fév - 23:03


    ♦ I'd better kill you
    « You're just the worst part of me I wish I forgot, you drivin' me totally insane. »
    « Feat. Maxwell Snyder »


    Ahuris, les yeux grands ouverts, Enzo resta con un long moment, ne croyant pas ce qu'il avait devant lui. Sérieusement ? De TOUS les scientifiques un peu barges sur lesquels il pouvait tomber, il fallait que ce soit celui avec qui il avait couché il y a quelques jours de ça ? Le destin le détestait, ça ne pouvait être que ça. Lui qui avait voulu se vider la tête et chasser comme si rien ne s'était passé, voulant surtout oublier l'existence de Maxwell Snyder, il se retrouvait désormais nez à nez avec lui, dans un laboratoire Augustine. Je vous le donne en mille, ses pires cauchemars étaient réunis dans la même pièce, n'était-ce pas glorieux ? Un instant, il eut envie de lui balancer l'extincteur à la face, au moins, plus de tromperie à assumer et plus de problème avec Augustine. Mais il se reprit dans la seconde et en voyant Maxwell lever les mains à hauteur de tête. Il ne pouvait décemment pas le tuer comme ça, il avait droit à un minimum d'explication. Enzo n'était après tout pas un sauvage. Comment ça « si » ?

    « Rien d’horrible ne se passe ici Lorenzo. J’ai une idée de ce que tu dois penser. Nous ne sommes pas dans les anciens laboratoires, il n’y a pas de cage, ni de salle de vivisection. Regarde autour de toi »

    Salle de quoi ?... Vivisection ? Lorenzo connait le mot dissection et c'était largement suffisant. Ayant grandi dans un orphelinat, le vampire n'avait pas vraiment eu d'éducation au sens scolaire du terme et ce qu'il avait pu apprendre ces 143 dernières années se concentraient sur les choses qui le passionnait, la musique, la poésie, les jeux...Et puis il faut bien le dire, ses 70 années dans les laboratoires Augustine n'avait pas aidé à son éducation. Evidemment, il les avait entendu parler mais il n'avait strictement rien retenu, souffrant dans son propre sang sur le sol froid de sa cage. D'ailleurs les mots de Maxwell faisaient remonter pas mal de souvenirs et un frisson d'horreur passa le long de son dos. Il se souvenait de tout en détail, de chaque odeurs, chaque douleur, chaque sons. Les hurlements, les craquements d'os, les scapels qui déchiraient la peau et même les battements de son propre cœur qui lui prouvaient qu'il était encore en vie. Et pourtant il avait du mal à y croire, se croyant parfois parti. Force est de constater qu'il revenait toujours.

    Il reconcentra son attention sur Maxwell qui lui expliquait ce qui se trouvait par ici. Il parla de microscopes, de matériel de chimie, d'un four...Bon en réalité Enzo n'avait pas tout écouté. Ses yeux parcourait la pièce, il n'avait pas besoin de la description du petit scientifique pour comprendre que l'endroit était différent. Il connaissait par cœur les laboratoires où il avait enfermé, les cages, la saleté, la poussière, les odeurs. Il savait parfaitement que cet endroit n'était pas le même. Les étagères étaient propres, tout était bien rangé. Le vieux vampire voulu rajouter quelque chose, sans vraiment savoir quoi mais Maxwell fut plus rapide, expliquant que le vampire n'était pas mort et qu'il n'allait pas le torturer. Il aurait voulu le croire, vraiment, mais comment en être sûr ? N'importe quel scientifique aurait pu lui mentir pour éviter de mourir, réflexe de survie basique. D'ailleurs il expliqua, à la fin de son monologue sur un vieux croulant dans un lit à l'étage, qu'il aurait bien aimé éviter de mourir. Le vampire ne pouvait que comprendre ça. Tandis qu'il sondait son visage dans le but de déceler un mensonge, il observa une marque étrange dans son cou. Une morsure. D'où le sang coulait encore. Pourtant Lorenzo ne réagissait pas particulièrement, bien trop occupé à se demander s'il devait le tuer d'abord ou brûler le labo.


    « Mon grand-père était un Augustine classique. Comme ceux que tu as connus. Si on s’est rencontré quand j’avais treize ans c’est parce qu’il voulait me montrer comment ça fonctionnait. Ma mère est vite venue me récupérer et m’a tenu loin de lui toute mon adolescence. Si lui était un tortionnaire et un monstre, ma mère fait partie des femmes les plus gentilles de ce pays. Elle n’a jamais fait de mal à personne et était violoncelliste au conservatoire, la vue du sang l’horrifiait. Elle est malade, comme ma grand-mère. Elles vivent toutes les deux dans un centre et meurent à petit feu. Je veux juste trouver un traitement. Je ne suis pas un tortionnaire, je veux juste leur redonner une vie normale. »


    Essayait-il de l'apitoyer tout comme Svetlana l'autre nuit ? Qu'est-ce qu'ils ont tous à voir Enzo comme un vampire avec des remords ? Non mais sérieusement, ils lui racontaient leurs vies, soit, c'était souvent triste mais que pouvait-il y faire hein ? Et puis surtout, qu'est-ce qu'il en avait à foutre des malheurs de leur oncle Roger hein ? Enfin pour le coup, l'histoire de Maxwell lui en avait apprit un peu sur les conditions de leur rencontre. Il n'était pas exactement un Augustine pure souche et n'avait pas passé son adolescence à torturer des vampires dans le but de devenir un tortionnaire. Enfin ça, c'est ce qu'il disait, encore une fois. Le pauvre Lorenzo était perdu. Les yeux de Maxwell exprimait toute la peur de la mort et la sincérité du monde mais il avait fini par se dire qu'il n'était pas si doué pour repérer le mensonge. Bref, il conclua en se disant qu'il valait mieux le tuer. Au moins, il serait débarassé. Oui vraiment, c'était le mieux à faire. (tout est relatif). Il enclencha sa vitesse de vampire pour arriver devant Maxwell et l'attraper par la gorge, bras tendu. Les vampires ont une passion pour les étranglements que voulez-vous. Pourtant il ne serra pas fort le maintenant juste, se méfiant des seringues prêt de lui. Les yeux dans les yeux avec Maxwell, il voulu le tuer...Mais rien à faire, il ne pouvait pas s'y résoudre. De sa voix grave, il prononca :

    Enzo – Je viens de trouver le mec avec qui j'ai trompé mon copain en flagrant délit d'expérimentation sur vampire dans les labos où j'ai passé 70 putains d'années de ma vie, excuse moi d'être légèrement suspicieux et sur les nerfs.

    Dit comme ça, la situation paraissait effectivement tendue. Le destin était clairement contre Lorenzo, lui remettant en pleine face ses cauchemars. Et au bout de son bras, son cauchemar en la personne de Maxwell le fixait, visiblement pas rassuré et on comprends pourquoi. La voix du vampire avait pourtant été très calme, cachant une colère pourtant puissante. Nul doute que Max le savait et donc qu'il savait également qu'il pouvait se faire arracher les cordes vocales en seulement quelques secondes. Il ne bougeait pas, de toute façon, il ne pouvait pas faire grand chose. Tout dépendait d'Enzo à présent et les secondes paraissaient être des heures avant que finalement le vieux vampire ne le lâche. Il n'avait pas eu le cœur à tuer Maxwell. Urgh, cette simple pensée méritait des claques, il se sentait faible. Des ses yeux sombres, il fixa le docteur.

    Enzo – Montre moi.

    Il parlait évidemment des échantillonages de sang et autre expérimentation banales que le docteur devait apparemment faire. S'il voulait qu'Enzo le croit, il fallait qu'Enzo le voit. Après tout, maintenant, Maxwell savait la durée de son internement à Augustine et pouvait donc parfaitement comprendre les raisons de son traumatisme et de sa colère contre l'organisation toute entière. De plus, il pouvait également comprendre qu'il était privilégié de ne pas mourir ce soir et d'avoir une chance. Le pauvre Aaron n'en avait pas eu autant. Mais là c'était Maxwell, ce n'était pas exactement pareil. Le corps de Lorenzo ne l'avait pas suivi alors même qu'il voulait le tuer. Il ne pouvait pas, voilà tout. Et ça, ça lui cassait littéralement les bonbons, c'est le cas de le dire.

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MessageSujet: Re: "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell   "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeVen 12 Fév - 23:35

I'd better kill you

ft. Lorenzo & Maxwell


« Everywhere I Look I Fall »
Maxwell avait un mauvais pressentiment. Si on se basait sur l’expression du vampire, les choses risquaient de très mal se passer. Les précisions au sujet de sa famille et de ses recherches n’avaient pas comme but de provoquer de l’apitoiement ou une quelconque tristesse chez Lorenzo, le médecin n’avait pas le quotient émotionnel suffisant pour ce genre de manipulation. Il voulait simplement justifier ses actes et en appeler au bon sens du surnaturel. Ses chances de survies augmentaient si le buveur de sang voyait face à lui un médecin menant des recherches presque innocentes plutôt qu’un scientifique fou tentant de créer un monstre.

Ses tentatives de rester en vie semblèrent tout à coup très vaines lorsqu’en une fraction de seconde, le vampire était face à lui, le tenant par la gorge. Maxwell sentait très bien qu’il ne plaisantait pas même si sa prise ne l’empêchait pas de respirer. C’était sans doute un avertissement. Par contre, la plaie dans son cou le lança, les tissus étaient de nouveau déchirés et le sang coula un peu. C’était peut-être sa chance, si Lorenzo faisait l’erreur de mordre, la verveine lui permettrait peut-être de s’enfuir. Trop approximatif. Sage, il choisit de ne rien dire, soutenant le regard sombre de la créature face à lui qui n’avait plus rien de l’homme qui l’avait séduit au bar.

Le vampire précisa qu’il avait passé soixante-dix ans dans des labos semblables. Le chiffre était impressionnant et Maxwell qui pourtant n’était pas toujours très empathique, eut pitié. Quant à la donnée comme quoi il avait trompé son copain avec lui ça, il s’en foutait un peu. Il ne l’avait pas cherché, c’était même l’inverse. Qu’il assume ses connneries. Après quelques secondes, il fut libre, prenant une profonde inspiration. Ses mots l’avaient peut-être convaincu au final. Pas tant que ça puisque Lorenzo lui demanda de lui montrer. Bien sûr, il voulait des preuves. C’était normal, le docteur en aurait demandé autant. Bon, comment lui prouver qu’il ne faisait rien de bien méchant ? Du moins, pour l’instant, personne ne savait encore où ses recherches allaient le mener. Mais, pour l’instant il avait visiblement un cours de biologie à donner.

« Je travaille actuellement sur la mitose, la réplication des cellules si tu veux. Pour garder votre immortalité, votre corps doit tout le temps se régénérer, sans parler de votre grande vitesse de guérison. J’essaye de voir si vos cellules se divisent de la même manière, ou si certains facteurs peuvent améliorer la réplication de l’ADN lors de la mitose et ainsi éviter les néo mutations d’accord ? »

Le vampire ne semblait pas tout suivre. Maxwell se rendit alors compte que s’il avait passé les dernières soixante-dix années derrière des barreaux, il ne devait même pas savoir ce que c’est de l’ADN. Au final, ça allait être un cours de biologie junior.

« Laisse-moi te montrer, ça sera plus clair »

En allant fouiller dans ses étagères, il donna quelques explications :

« Tout organisme est composé de cellules. Ce sont de toutes petites unités qu’on ne peut pas voir à l’œil nu. Il y a plein de cellules différentes, certaines te permettent de goûter les aliments, d’autre forment tes os, d’autres te permettent de penser, d’autres forment tes muscles, etc. Chaque cellule est une petite usine où des trucs encore plus petits ont des rôles différents. L’un d’eux c’est l’ADN. C’est un genre de programme qui va définir tous les détails de ton être. Chaque détail est géré par un gène, une partie d’ADN. C’est un gène qui fait que tu as les yeux bruns et un autre qui a les cheveux noirs. »

Il s’interrompit en installant son matériel et allumant son microscope, laissant son apprenti assimiler toutes ces informations. Sans doute que le vampire ne s’attendait pas à tout ça. En réglant ses outils, il lui donna une lame de verre et lui dit de regarder à la lumière.

« C’est un tout fin morceau de peau, on le voit à peine à l’œil nu. »

Il récupéra la lame et l’installa sous son microscope, réglant correctement la résolution et afficha l’image sur l’ordinateur.

« Voilà les fameuses cellules dont je te parlais. A chaque fois que tu te blesse, elles se multiplient pour combler la lésion. Mais, des cellules meurent tout le temps, donc elles se multiplient tout le temps aussi. Chez nous, quand une seule cellule plante sa multiplication, ça donne un cancer. Alors que chez vous, ça ne plante jamais. C’est ce que je veux comprendre. »

Il lui décrit à peu près tout ce qu’il y avait à l’écran, essayant d’utiliser des mots simples et des comparaisons. Maxwell aurait sans doute fait un excellent professeur mais, il n’avait pas le temps pour ça même si cette dizaine de minutes réussit à le détendre un peu. Si Lorenzo semblait des fois assez perdu, il restait relativement intéressé et le médecin se disait qu’il allait peut-être garder sa tête.

« La réponse se trouve peut-être dans votre ADN mais je n’ai pas le moyen de l’analyser entièrement. Du coup je me suis dit qu’il y avait peut-être dans votre sang une bactérie ou un micro-organisme qui s’occuperait de tout ça. Donc, je m’amuse actuellement à faire des hémocultures et des culture microbiennes. »

Il ouvrit son four censé gardé ses échantillons à trente-sept degré et en sortit plusieurs boîtes rondes en plastique transparent contenant de la gélose et ses petites trouvailles. Il les montra à son vampire conscient.

« Tu vois toutes les petites traces blanches ? Ce sont des bactéries, je les aie trouvé dans le sang de tes semblables. Et je vais pouvoir passer des après-midi entière à essayer de les identifier et à en cultiver d’autre. Je pense que j’ai assez résumé mes travaux et t’ai donné les moyens de comprendre »

Oui, au moins Maxwell n’avait pas essayé de l’embrouiller. S’il avait appris une chose au cours de sa vie, c’était que la sincérité pouvait des fois être plus puissante que le mensonge. Il avait aussi appris que quelqu’un d’un iota plus intelligent était un iota moins chiant. Il laissa les boîtes au vampire, lui interdisant d’ouvrir et lui dit.

« Voilà ce que je fais. C’est important pour moi et on est bien loin des dissections et expériences horribles. Ce que tu as vécu, ce n’était pas de la science. Ce que tu as dans les mains, ça en est. Si tu estimes que je mérite quand même de mourir, vas-y. J’imagine que je n’ai pas mon mot à dire »


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MessageSujet: Re: "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell   "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeDim 14 Fév - 22:03


    ♦ I'd better kill you
    « You're just the worst part of me I wish I forgot, you drivin' me totally insane. »
    « Feat. Maxwell Snyder »


    Revoir Maxwell ne remplissait pas vraiment Lorenzo de joie. En réalité, il le vivait plutôt mal, revoyant en lui toutes ses erreurs et surtout sa plus grosse, avoir trompé Tennessee. Pour autant il n'avait pas eu le cœur à le tuer. Lui qui n'hésitait absolument pas à balancer des poignards dans le cou de certaines personnes ou à leur envoyer des poignées de portes à la tronche n'avait pas pu tuer Max. Il grimaca à cette pensée, se sentant faible et même carrément pathétique. Quelque chose l'intriguait chez ce garçon..Ou plutôt l'attirait, disons le clairement, après tout il lui avait littéralement sauté dessus au Mystic Grill. L'alcool, après tout, ne sert qu'à nous aider à faire ce que nous n'oserions jamais. Enzo étant un grand buveur, il connaissait parfaitement les effets de l'alcool, d'où sa migraine actuelle pour se raisonner et se dire que seul Tennessee l'intéressait. Et dire que quelques mois auparavant il était un hétéro convaincu...

    « Je travaille actuellement sur la mitose, la réplication des cellules si tu veux. Pour garder votre immortalité, votre corps doit tout le temps se régénérer, sans parler de votre grande vitesse de guérison. J’essaye de voir si vos cellules se divisent de la même manière, ou si certains facteurs peuvent améliorer la réplication de l’ADN lors de la mitose et ainsi éviter les néo mutations d’accord ? »

    ..Ooook. Le pauvre vampire leva un sourcil, essayant de comprendre ce que le médecin lui racontait sans capter la moindre chose. Enfin si, le corps d'un vampire se régénère rapidementt grâce à la réplication de certaines cellules.  Jusque là, il avait suivi. ADN ? Mitose ? Néo mutations ? Du Chinois aurait été plus clair. Et pourtant Enzo n'y mettait aucune mauvaise volonté. D'un naturel curieux, il s'intéressait à tout même s'il le disait rarement. Il avait tendance à profondément regretter son manque d'éducation et ses 70 années où tout ce qu'il avait appris était la vitesse de découpe d'une peau au scalpel. Ecoeurant. En bref, Enzo écoutait attentivement ce que disait Maxwell surtout qu'il trouvait ça intéressant. Personne ne lui avait jamais expliqué pourquoi il guérisait aussi vite, au mieux, on lui sortait un « Ta gueule, c'est magique » et voilà quoi. Alors connaître les raisons scientifiques du fonctionnement de son propre corps était un sujet qui parlait à Lorenzo. Dommage qu'il n'y comprenne rien...

    Le médecin s'en rendit vite compte puisque son interlocuteur avait des yeux ronds d'interrogations. Il allait devoir baisser le niveau de son cours de biologie où il risquait de perdre Enzo qui avait vraiment envie de comprendre. Un petit « Laisse moi te montrer » rassura le vampire qui semblait ravi. Il écouta avec intérêt Maxwell lui parler de l'ADN et de la génêtique et il faut bien le dire, le médecin connaissait son sujet et avait une manière d'expliquer les choses qui convenait parfaitement à un auditoire comme Enzo. Alors comme ça, il avait des gênes qui lui donnaient les cheveux noirs ? Fascinant...

    « C’est un tout fin morceau de peau, on le voit à peine à l’œil nu. »

    Suivant les indications du médecin à la lettre, il observa un morceau de peau au microscope, semblant aussi excité qu'un gamin à utiliser ses ustensiles dont il n'avait pas l'habitude. Ainsi, il put comprendre la régénération de ses cellules, leur multiplication et la présence probable d'une bactérie. Lorenzo resta attentif, véritablement intéressé par ce qu'il entendait. Maxwell était vraiment un bon professeur en plus de ce côté attirant qu'Enzo avait réussi à avouer à lui-même. Enfin pour l'instant les pensées du vampire étaient plus tournées vers les petites boîtes contenant visiblement des bactéries. S'il avait été cruel et au final complètement crétin, Enzo les aurait balancé au sol avant de tuer Maxwell, ruinant son travail et sa vie. Mais une telle pensée ne l'effleura même pas, prenant grand soin du travail du médecin. Entre vous et moi, Lorenzo avait rarement été aussi méticuleux qu'avec ces petites boîtes, ne les ouvrant pas, comme l'avait demandé Maxwell. A ce moment précis, Enzo ressemblait vraiment à un gamin, écoutant attentivement son professeur. C'est fou comme en quelques heures, Maxwell avait pu le voir dans des états différents. Alcoolique, sexy, effrayant puis intéressé et au final, vulnérable, on peut le dire.

    « Voilà ce que je fais. C’est important pour moi et on est bien loin des dissections et expériences horribles. Ce que tu as vécu, ce n’était pas de la science. Ce que tu as dans les mains, ça en est. Si tu estimes que je mérite quand même de mourir, vas-y. J’imagine que je n’ai pas mon mot à dire »

    Le vampire reposa méticuleusement les petites boîtes à leurs emplacements initiales avant de se concentrer sur Maxwell qui le fixait de son regard si particulier. Les yeux du jeune médecin avaient toujours un effet dingue sur Lorenzo, à chaque fois qu'il l'avait vu, il le sentait...Cette envie de lui dévorer les lèvres et de lui faire sauvagement l'amour, tout ça grâce à un seul regard. Mais que voulez-vous, les yeux de Maxwell Snyder sont une incitation claire à la luxure sans même le vouloir. Enzo, néanmoins, ne lui sauta pas dessus (du moins pas encore, you know what I mean) et eut un instant de réflexion par rapport à ce qu'il venait de lui dire. Non, ses 70 années n'étaient pas de la science, il était bien d'accord avec lui. A l'époque, il avait été clairement dégouté par tout ce qu'il se passait à Augustine alors que ce soit, il trouvait ça fascinant, incroyable, intéressant et pertinant.

    "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell 1455483210-tumblr-n2umqwm7zc1t5a6zbo1-250

    Enzo – En réalité Maxwell...Je trouve ça fascinant.

    Breaking News, il ne mentait pas ! Cette dizaine de minutes avec Maxwell avait été totalement intéressante pour lui. Il n'était ni sauvage ni stupide et aimait s'instruire. Ce qu'il n'avait pas pu avoir ces 142 dernières années, il voulait les rattraper et maintenant qu'il y pensait, jamais il ne s'était vraiment penché sur le cas de la science. Ce soir, il avait appris énormément de choses et n'avait plus vraiment l'air d'un psychopathe prêt à tuer Maxwell. D'ailleurs le dit Maxwell se rendait progressivement compte qu'il n'allait pas mourir, sûrement était-il un peu soulagé.

    Enzo – Je n'ai pas spécialement une bonne image de la science mais j'ai trouvé ça passionnant. Je ne vois aucune raison pour que tu meurs ce soir.

    Et puis après tout, il y avait des choses plus intéressantes à faire que de mourir n'est-ce pas ? Alors même qu'il se concentrait sur la multiplication des cellules, Lorenzo trouvait ça Maxwell beau à en crever. Son effet sur lui était dingue, simplement, sans besoin de plus d'explication. Aussi, quand il eut un petit sourire en coin, heureux d'avoir été convaincant dans sa plaidoirie, Enzo ne put retenir son corps plus longtemps. Il fit alors ce que lui hurlait son instinct. Il attrapa le visage de Maxwell dans ses mains et l'embrassa à pleine bouche, sentant instantanément le désir naître en lui. Brr...Maxwell était beaucoup trop attirant. Et à cet instant, collé à ses lèvres, il comprit qu'il n'était  VRAIMENT pas sorti d'affaire.
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MessageSujet: Re: "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell   "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeLun 15 Fév - 0:26

I'd better kill you

ft. Lorenzo & Maxwell


« Everywhere I Look I Fall »
Dire que ses chances de survie se résumaient à une explication rapide d’un cours de bio pour des gamins de 14 ans. Ses connaissances étaient tellement plus grandes mais restaient non dites dans cette situation. Bien sûr, il n’avait pas parlé de ce loup-garou dont le cadavre reposait en différents endroits de la forêt à cause d’une de ses erreurs. S’il se retrouvait désormais avec un vampire centenaire qui surveillait ses travaux, les choses risquaient de se compliquer. Sauf s’il arrivait à le convaincre de l’aider. Cette idée méritait d’être approfondie.

« En réalité Maxwell...Je trouve ça fascinant. »

Là, il le désarçonnait. Bien qu’il ne le connaissait pas vraiment, il s’attendait à quelque chose du genre « euh oui d’accord ». Bon, s’il avait réussi à allumer une étincelle de curiosité dans son esprit c’était déjà ça. Si généralement le doc en voulait aux gens qui n’étaient pas instruit, c’était parce qu’il estimait qu’à l’époque actuelle, toute la connaissance du monde était sur internet. Ou du moins, de quoi se cultiver un peu. Mais, pour un vampire qui était né plus d’un siècle auparavant et qui avait passé soixante-dix ans enfermé, c’était autre chose. Il n’avait pas vraiment dans ses projets la formation médicale d’un vampire mais, si ça pouvait être bénéfique tous comptes faits, il pouvait bien lui accorder quelques heures de son temps. Le vampire en question avait l’air tout à fait sincère, ses traits s’étaient adoucis et ses yeux éclaircis. Maxwell n’allait pas mourir, parfait.

« Je n'ai pas spécialement une bonne image de la science mais j'ai trouvé ça passionnant. Je ne vois aucune raison pour que tu meurs ce soir. »

Maxwell eut un demi sourire, assez soulagé d’entendre ça mais, craignant particulièrement pour l’avenir de ses recherches. Peu de chances qu’il apprenne pour le loup garou mort mais, énormément qu’il lui interdise d’être plus invasif dans ses recherches. Le médecin réfléchissait, il devait bien y avoir un moyen pour avoir Lorenzo dans sa poche et continuer en paix ses recherches. La solution lui tomba dessus sans qu’il ne le voie venir. En une seconde, le buveur de sang avait attrapé son visage pour l’embrasser langoureusement. D’abord surpris d’être de nouveau l’objet de ses convoitises, il se détendit ensuite pour mieux lui rendre. Il n’y avait que deux explications possibles à cette attaque sournoise. La première était que le vampire sautait de cette façon sur tout être vivant passant à sa portée. La deuxième était que le médecin avait une sacré touche. Son égo le poussa à choisir la seconde.

Lorsqu’il se recula, il fixa son regard dans le sien mais arborait un sourire dont le Diable lui-même s’inspirait. La voilà sa solution. Pourquoi chercher compliquer quand on pouvait faire simple. De tout temps, les hommes étaient devenus cons pour des sentiments. S’il arrivait à provoquer chez lui un phénomène d’attachement, à sens unique bien sûr, il aurait un vampire centenaire dans son camp. Le jeu était risqué mais, ça valait le coup d’essayer. Malheureusement, il n’y connaissait absolument rien en relations sociales. Les quelques infos qu’il avait étaient des conclusions d’études scientifiques mettant en cause un neurotransmetteur dans le phénomène d’attachement ou quelques expériences sociologiques. Sa mère, avec son sens de l’humour très fin, lui avait offert pour ses 25 ans le livre « Les relations amoureuses pour les nuls », désespérant de voir son fils dans sa solitude pourtant si confortable. Bon, il avait un bouquin à lire. Mais en attendant, il fallait bien trouver quelque chose d’intéressant à dire. Même s’il désirait ardemment avoir un vampire de compagnie, Maxwell ne comptait pas s’abaisser à sortir des phrases toutes faites ou d’autres conneries du genre. Du coup, il se remémora leur première rencontre où, au départ de Maxwell, ils avaient presque pariés sur une éventuelle sensation de manque.

« Un baiser à la soirée puis un autre maintenant … Dois-je en conclure que je t’ai manqué ? »

Il avait posé sa question dans un souffle au creux de son oreille. En temps normal, il aurait sans doute taquiné le vampire en lui faisait remarquer que son couple n’était pas très solide, confirmant ainsi ses théories. Mais bon, il paraît que pour se faire bien voir de quelqu’un il fallait éviter de l’insulter et de lui rappeler ses défauts. Dommage Maxwell était très doué à ce jeu. Bon, peut-être que pour lui faire plaisir il lui fallait dire quelque chose de positif. Quelque chose sur son physique. S’il voulait éviter les phrases banales et être original, il devrait faire appel à ses propres capacités de poésie. Ce n’était pas une bonne idée puisque ça risquait de tourner à « J’aime les hommes comme toi qui ont … des yeux … puis des cheveux aussi ». Non, c’était définitivement une mauvaise idée. Le complimenter sur sa façon d’embrasser était plus faisable mais il n’avait de nouveau pas les mots. Bon, lire ce bouquin était au sommet de sa liste de priorités s’il voulait apprivoiser le buveur de sang. A défaut de trouver des mots, il laissa traîner ses mains sur son visage, dans son cou et sur son torse, avant de l’embrasser de nouveau, sentant la chaleur monter. Un instant, il se dit qu’à défaut de trouver quoi dire, il allait se contenter des actes. Puis, le vieil adage « suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis » lui revint en tête. De ce qu’il avait pu observer au cours de sa vie, c’était vrai. Plus on essayait de fuir quelqu’un, plus cette personne prenait un malin plaisir à nous suivre et nous étouffer dans son ennui mortel. Avec un sourire, il se recula, ayant plus de difficultés à se défaire de son étreinte.

« Je préfère soigner ma morsure, je n’ai pas vraiment envie que quelques gouttes de sang te rende plus fou que ce qu’on pourrait faire »

Il se leva pour aller chercher dans une armoire de quoi se soigner, profitant de ses quelques instants pour réfléchir. Cette nuit devait être dédié aux recherches, pas à la séduction. Mais bon, s’il menait ses plans à bien et réussissait à avoir un vampire domestiqué, ses recherches auraient sans doute une bonne accélération. Alors qu’il désinfectait la plaie se servant d’un miroir pour appliquer une compresse, il vit grâce au reflet le vampire arriver dans son dos et le sentit bien vite un peu trop proche, ne sachant plus vraiment ce qu’il voulait. Il sourit et le fixa grâce au miroir.

« C’est le sang qui t’excite ? »

La question disposait bien sûr d’un sous-entendu gros comme un paquebot. Un petit gémissement ne venant ni de lui ni d’Enzo se fit entendre. Il se retourna pour voir le vampire plus si inconscient que ça se réveiller difficilement. Et merde, il l’avait oublié celui-là. A force de jouer au joli cœur, voilà ce qui arrivait.


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MessageSujet: Re: "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell   "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeMar 16 Fév - 3:36


    ♦ I'd better kill you
    « You're just the worst part of me I wish I forgot, you drivin' me totally insane. »
    « Feat. Maxwell Snyder »


    Si au début Maxwell n'avait eu aucune réaction, surpris par la fougue d'Enzo qui n'était absolument pas saoul cette fois ci, il répondit bien vite à son baiser, se détendant au fil des secondes. Le vieux vampire sentit son cœur s'emballer durant tout le temps du baiser et quand enfin il le lâcha, il observa Max dans les yeux..Réalisant, à contre-coups, ce qu'il venait de faire. Le sourire du médecin n'augurait rien de bon et Enzo avala sa salive en se rappelant de sa théorie comme quoi les couples ne sont pas plus solides que du verre. Ce qu'il était en train de faire, n'étais-ce pas la preuve claire de la fragilité de son couple ? Un long frisson lui parcouru l'échine. Sa tromperie était clairement monstrueuse. Mais après tout, n'est-ce pas ce qu'il était ? Un monstre ? Cette pensée lui fit un mal de chien, Tennessee avait réussi à faire de lui un homme meilleur et le naturel revenait au galop d'une telle force que le vampire facilla. Il n'était pas un homme bien. Il était de ceux qui réagissent à l'instinct. Il était un gamin. Un éternel insatisfait. Même quand le bonheur lui tendait les bras et l'accueillait de bonne grâce, il cherchait déjà autre chose, se mettant tout seul dans une galère pas possible.

    « Un baiser à la soirée puis un autre maintenant … Dois-je en conclure que je t’ai manqué ? »

    La question, soufflée au creux de l'oreille du vieux vampire le fit frissonner une fois de plus. Franchement, il ne savait pas la réponse. En quelques mois de relation avec Tennessee, aucun autre homme ne l'avait intéressé. Evidemment, quelques filles plutôt bien foutue avaient réveillés de vieux réflexes mais il ne s'était rien passé. Enzo était resté fidèle à son homme et plutôt fier de l'être. Mais après quelques semaines de presque solitude pendant la dépression de Tennessee et sa rechute dans l'héroine qui lui avait donné l'impression de s'être donné comme un forcené pour rien pendant si longtemps, la résistance de Lorenzo avait vacillé. Il n'était qu'un gamin malgré ses 142 années, il avait besoin d'attention et voir Tennessee reprendre de l'héroine l'avait achevé. C'est comme si ses efforts n'avaient servit à rien. Evidemment, ce n'était pas une excuse pour le tromper, alcool aidant mais à ce moment là, encore, on aurait pu lui trouver des circonstances atténuantes. Mais ce soir, dans ce petit labo, sans alcool et après avoir retrouvé son homme, qu'en était-il ? Maxwell ne lui avait rien demandé, ne l'avait pas chauffé, n'avait même pas eu le moindre regard particuliers. Et pourtant Enzo venait de l'embrasser. Son attirance pour cet homme n'avait plus la moindre circonstance atténuante, voilà un GROS problème.

    Devant lui, Maxwell le regardait avec un sourire malicieux et passa ses mains sur son visage, son cou, son torse, son ventre...Enzo avala sa salive, conscient que son corps avait littéralement envie de plus. Il commençait à le connaître au bout de tant d'années et là, il comprenait vite le problème. Maxwell ne faisait rien de très particulier, se contentant de répondre à ses propres avances qu'il n'était pas censé faire mais il lui faisait un effet dingue. Et ce fut encore pire quand le médecin posa ses lèvres sur les siennes, l'embrassant bientôt passionnément. La dernière fois qu'ils avaient eu ce genre de baiser c'était lors de leur nuit ensemble mais Enzo s'en souvenait très peu, alcool aidant. Là, il n'y avait aucun alcool, ainsi le vampire pouvait parfaitement se rendre compte du potentiel d'un baiser de Maxwell et la chaleur grimpa très rapidement, lui faisant oublier tout ce qui pouvait se trouver autour. S'il s'était écouté il lui aurait déjà arraché les vêtements mais restons raisonnable tout de même. D'ailleurs Max le relâcha et s'éloigna...Déjà ?

    « Je préfère soigner ma morsure, je n’ai pas vraiment envie que quelques gouttes de sang te rende plus fou que ce qu’on pourrait faire »

    Allons bon. Visiblement, leurs baisers n'avaient pas fait d'effet qu'à Lorenzo. Le vampire laissa le petit humain aller s'occuper de sa blessure et se passa une main sur le visage, revenant à la réalité. Le dilemme était clair, s'il restait ici, il allait sûrement coucher avec Maxwell, ou du moins, il en avait très envie. Par contre, s'il partait maintenant, il pourrait sûrement encore faire une croix sur ce qu'il venait de se passer, contrôler son attirance pour le jeune homme et trouver un moyen d'avouer à Tennessee qu'il l'avait trompé sous effet de l'alcool ce qui était beaucoup moins honteux que de l'avoir fait de son plein gré. Il pouvait encore s'en sortir. Ses pensées s'emmêlaient, son cœur battait à une vitesse folle et il vit Maxwell, devant un miroir à soigner sa blessure. Sans vraiment comprendre, il s'approcha. Allez Enzo, tu peux encore sauver ta vie et ton histoire avec Tennessee tu...Mais non crétin, t'approche pas encore plus !

    « C’est le sang qui t’excite ? »

    Ben voyons, comme si Enzo avait besoin du sang pour être excité par Maxwell. A tous les sens du terme d'ailleurs, le jeune homme provoquant tout un tas de réactions contradictoires dans le cerveau du vampire. De plus, le sang n'était présent qu'en petite quantité et vu l'odeur, mélangé à la verveine. Alors non, ce n'était pas vraiment le sang qui l'excitait. Le vieux vampire voulu répondre mais un gémissement qui ne venait ni de lui ni de Maxwell se fit entendre et les deux hommes se retournèrent pour apercevoir le vampire qui était resté inconscient jusque là. Sérieusement ? C'était vraiment pas le moment de les déranger. Avant qu'il ne puisse voir Maxwell et donc retenir son visage, Enzo était déjà passé derrière lui et lui craqua la nuque sans ménagement et sans la moindre gêne. Non, le vieux vampire n'était pas vraiment empli de compassion, ni pour ses semblables ni pour les autres. Et puis en plus, là, il ne l'avait pas vraiment tuer. Il aurait pu lui planter un microscope dans le cœur, là, ça aurait eu de la gueule. Mais bon, il ne voulait pas abîmer le matériel et le labo de Maxwell. D'ailleurs, le médecin le regardait, plutôt surpris de la rapidité de l'action mais pas choqué pour un sous. Haussant les épaules, il se reconcentra sur sa blessure qui fut bientôt recouverte, juste le temps pour Lorenzo de revenir près de lui.

    Enzo – Honnêtement ? J'ai pas besoin de sang pour ça.

    On ne pouvait pas faire plus honnête ! Le médecin eut un sourire en coin digne des plus grands serial killeurs et se retourna vers lui, voulant rajouter quelque chose mais le vampire ne lui en laissa pas le temps. Il avait déjà coupé leur élan une fois, il n'allait pas le refaire une deuxième fois. Enzo attrapa son visage encore une fois dans ses mains avant de poser (sans vraiment de douceur) ses lèvres sur les siennes, passant très rapidement à un baiser langoureux et sentant immédiatement le désir grandir en lui. Profitant des boutons pressions sur sa blouse, Enzo arracha littéralement la dite-blouse (pour l'ouvrir en d'autre termes) et lui enleva, voilà qui était déjà bien plus acceptable. Bientôt, la température grimpa à un tel niveau qu'Enzo se sentait à l'étroit dans son jean et attirant Max près de la table d'auscultation, il passa ses mains sous son Tshirt, caressant son torse et bientôt le bas de son ventre sans cesser de l'embrasser. La passion avait prit possession de tout son être, laissant sa conscience bien loin. Dans sa tête seul Maxwell avait place. Très vite, il ouvrit son jean, déplaçant ses lèvres dans son cou, déposant une multitudes de baisers bouillants sur celui ci sans toucher à la plaie, bien plus intéressé par le corps entier du jeune homme que par le sang. Inévitablement, la température grimpa, les vêtements volèrent et leurs corps fusionnèrent, ne faisant rapidement plus qu'un. C'était passionnel, sauvage...Ils s'attiraient d'une telle force que ça en devenait incontrôlable. Et plus d'alcool pour expliquer tout ça...

    I definitely lose myself...

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MessageSujet: Re: "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell   "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeMer 17 Fév - 18:22

I'd better kill you

ft. Lorenzo & Maxwell


« Everywhere I Look I Fall »
C’était décidé. Comme les gamines pourries-gâtées voulaient un cheval, Maxwell voulait un vampire. Vu ses travaux, il en tirerait beaucoup d’avantages et augmenterait considérablement ses chances de survie. Malheureusement, il ne pouvait aller en acheter un en fonction de la taille de sa croupe ou de son pedigree. Du coup, il allait devoir user de nombreuses ruses pour arriver à ses objectifs, sans vraiment prendre en compte les sentiments du dit-vampire à la jolie croupe. Malheureusement, celui inconscient venait gâcher la situation, se réveillant. Bon, le médecin avait besoin d’une autre dose de sédatif mais, avant qu’il ait bougé, Lorenzo avait déjà craqué la nuque du trouble-fête, le renvoyant dans un sommeil plus agréable pour les autres que pour lui. Maxwell eut un petit sourire en coin, son vampire de compagnie s’annonçait déjà diablement efficace. Sans un commentaire pour l’intervention, il termina de recouvrir sa blessure, préférant ne pas attendre plus longtemps pour le faire.

– Honnêtement ? J'ai pas besoin de sang pour ça.

Le retour du héros et sa réponse. Maxwell le trouvait particulièrement libidineux, chacun ses faiblesses mais, il n’allait pas se plaindre. Il avait voulu essayé, il avait apprécié et n’était pas du genre à ignorer ce qui s’était passé pour des conventions sociales ou autre. Néanmoins, recommencer trop souvent n’était pas dans ses projets, redoutant qu’un lien de dépendance s’installe, s’attacher était pour lui impensable que ça soit homme, femme, vampire, humain. Garder des distances était bien mieux, bien moins chaotique.

Lorsqu’il se tourna vers lui pour répliquer, il n‘en n’eut pas le temps, subissant un assaut des plus agréables. Décidément, Lorenzo aimait vraiment ça. Maxwell lui rendit sans la moindre hésitation, sentant son cœur s’emballer, leurs instincts respectifs en parfaite harmonie. Le côté animal du vampire fut souligné lorsqu’il arracha sa blouse avant de l’attirer près de la table d’auscultation, faisant de plus en plus monter la température. La passion qui le prenait lui faisait presque peur, enfin, c’est ce qu’il dirait si on le laissait réfléchir dix secondes. Mais, Lorenzo n’avait pas vraiment allumé une flamme, plutôt un feu de forêt, un brasier ardent qui rendait inimaginable l’idée de s’éloigner. Ses caresses et ses baisers le transportèrent dans un autre monde où plus rien d’autre ne comptait. Il répondait à chacune de ses attaques, refusant de rester en retrait. Après tout, c’était un jeu qui se jouait à deux. Le cobaye pas tout à fait mort se retrouva à terre alors que les deux amants prenaient place sur la table d’auscultation (il y a vraiment qu’eux pour faire ça dans un endroit pareil). Le regard de Maxwell brillait d’un éclat sauvage alors qu’il couvrait son vampire de baisers, le désirant plus que tout.

Malgré l’inconfort total de la situation, ils étaient plutôt satisfaits l’un et l’autre. Maxwell sentait le début d’une certaine prise sur le buveur de sang et surtout, adorait plus que tout voir le désir briller dans ses yeux, faiblesse d’orgueil. Malheureusement, en voulant recommencer leur petit jeu, un faux mouvement les précipita dans le vide … un mètre plus bas. La chute ne fut pas vraiment longue mais, douloureuse. Entre le choc contre le sol froid et la masse d’un homme d’un mètre quatre-vingt, c’était difficile de dire ce qui calma bien vite les ardeurs du médecin. Sans doute un mélange des deux. Un petit gémissement s’échappa de sa bouche, pas le même genre que ceux qui avaient ravis son amant précédemment, plus un râle de douleur. Il était bon pour les ecchymoses, hématomes et autres contusions. Violence conjugal ? Nan, glissement de terrain.

Malheureusement, Enzo semblait avoir oublié que son amant était un humain et ne semblait nullement dérangé par la situation, reprenant ses baisers partout. Sauf que là, ce n’était pas le désir qui montait chez Maxwell, mais une toute autre émotion beaucoup plus proche de la colère. Non, il n’y avait pas une infime frontière entre la haine et l’amour, c’était plutôt une muraille de Chine avec des gardes armés et là, le médecin était clairement du côté obscur de la force. Ce n’était pas étonnant de l’entendre hurler :

« MAIS CASSES TOI PUTAIN ! »

Sa réaction avait le mérite de surprendre le buveur de sang, sans doute qu’il fallait un peu plus détailler les origines de cette exclamation.

« Tu m’as cassés tous les os du corps crétin ! J’suis pas en acier ! »

Quand le vampire s’écarta, Maxwell se redressa, passant une main dans son dos, prêt à parier qu’il allait avoir mal pendant trois jours. Mais quelle connerie ? Pourquoi est-ce qu’ils n’avaient pas été faire ça dans un endroit prévu pour à la place de se laisser aller dans un laboratoire médical illégal avec un type à moitié mort sur le sol ? Sans doute parce que son futur vampire de compagnie était une putain de chaudière à qui on ne pouvait pas dire non. Vu comment les choses allaient se passer à l’avenir, Maxwell était plutôt bien content d’être médecin. Difficilement, il se releva, ayant l’impression d’avoir déjà quatre-vingt ans, certain que quelque chose dans son dos n’était pas à son emplacement normal. En jetant un regard au responsable de cette situation pathétique, il remarqua que celui-ci était toujours nu comme un ver.

« On ne va pas recommencer et c’est pas un laboratoire pour nudistes »

L’idée de voir tout un tas de scientifiques à poils, tout à fait sérieux, à bosser comme des fous ne réussit même pas à faire naître un sourire. Bien que la douleur allait sans doute rapidement diminuer, actuellement, c’était à la limite du supportable. Maxwell laissa néanmoins ses yeux se balader sur Lorenzo, assez content de ce qu’il voyait.



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MessageSujet: Re: "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell   "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeVen 19 Fév - 0:51


    ♦ I'd better kill you
    « You're just the worst part of me I wish I forgot, you drivin' me totally insane. »
    « Feat. Maxwell Snyder »


    La table d'auscultation n'était pas des plus confortables, c'est peu de le dire mais l'instinct animal du vampire était totalement réveillé et ne s'inquiétait même pas de détails de ce genre, voulant juste Maxwell, encore et toujours Maxwell. S'il avait eu un peu plus de conscience, sûrement se serait-il souvenu que le médecin était humain et donc pas incassable. Aussi, quand les deux chutèrent sur le sol et que Max lui cria de reculer, il ne comprit pas, pas tout de suite en tous les cas. Qu'est-ce qu'il se passait ? Sa surprise fut encore plus grande quand il vit les yeux de Maxwell briller, presque en larmes, et visiblement, ce n'était pas de l'émotion mais plutôt de la douleur.

    « Tu m’as cassés tous les os du corps crétin ! J’suis pas en acier ! »

    Tout de suite les grands mots ! Enzo se releva, légèrement perturbé, se rendant ENFIN compte que son partenaire pouvait être fragile en tombant d'un mètre, un homme de 90kg (enfin à peu près, j'en sais rien moi sur le ventre. Le pauvre médecin se releva, passant une main dans son dos. Bon, sans aucun doute, l'ambiance était brisé et Enzo chercha son caleçon du regard, plutôt honteux. Maintenant que son instinct de vampire s'était rendormi, il se rendait compte de ce qu'il avait failli faire et de ce qu'il avait fait tout court en fait. La chute, au final, était peut être un don du ciel, l'empêchant ainsi de tromper Tennessee. La honte le prit jusqu'au cou et Maxwell grogna que ce n'était pas un laboratoire pour nudistes. Il pouvait parler lui, il ne l'avait pas franchement repousser ! Et vu le regard qu'il lui adressait, en le détaillant de haut en bas, surtout en bas, il appréciait. Très rapidement, Enzo enfila son caleçon, sans se tromper (hein!) et se retourna vers Maxwell qui souffrait toujours. Réflexe de vampire, il mordit son poignet et lui tendit.

    Enzo – Désolé.

    Contrairement à ce qu'il pensait, Maxwell n'accepta pas la proposition qui aurait pourtant soigné son dos. Il refusa même vigoureusement ce qui surprit le vieux vampire. Maxwell était visiblement un médecin Augustine, il devait donc connaître parfaitement le sang de vampire et ses effets curatifs sur les humains. Alors oui, Enzo lui avait fait mal et il devait être énervé contre lui mais étais-ce une raison pour refuser de soigner sa blessure ? Le vampire leva un sourcil, étonné, mais tant pis, il n'allait pas insister. Son amant du soir était déjà assez énervé. Et puis Enzo était totalement troublé par ce qu'il s'était passé, Il avait bondi sur Maxwell comme un animal qui n'aurait pas assez mangé. Après sa sortie d'Augustine ou sa sortie de la mort, c'était compréhensible. Il avait besoin de vivre et ressentait tout tellement intensément qu'il voulait en profiter mais aujourd'hui, après tant de mois à vivre « normalement », comme n'importe quel vampire, il n'avait pas besoin de ça. Il en avait juste envie. C'était fou, dingue, incompréhensible et terriblement gênant. Tout à ses pensées, le vieux vampire termina de se rhabiller et revint vers Max pour l'aider à remonter le vampire mort sur la table.

    Enzo – Je pense que je vais te laisser tranquille. Ne te fais pas de soucis pour le labo...Je n'en parlerais pas.

    Et il ne mentait pas. Pour la forme, il lui reproposa son sang, tout de même, que Maxwell déclina, une fois de plus. Tant pis pour lui. Enzo devait rentrer à présent et se remettre de ses émotions. Il venait de découvrir que l'homme avec lequel il avait trompé Tennessee était un membre d'Augustine et comble du sort, il avait failli recoucher avec. Clairement, Maxwell était un danger. Dans un coin de sa tête, il tenta de se convaincre qu'il ne le reverrait plus, jamais. Il représentait trop de danger pour son couple et sa vie toute entière, il ne devait plus jamais le recroiser. Pourtant, avant de sortir, il se retourna..Etait-il en train de signer son arrêt de mort ? Très certainement.

    Enzo – Tu veux que je te ramène ? Ma voiture est pas loin.

    Le médecin eut un instant d'hésitation avant d'accepter. Visiblement, l'idée de rentrer avec son vampire sexy (disons le) lui paraissait bien plus intéressant que de rentrer à pied. Donnant de bonnes doses de sédatif au vampire inconscient afin de le laisser inconscient toute la nuit, il rejoignit Enzo qui n'osait pas dire grand chose. Arrivés devant la maison de Max, il le laissa sortir et le médecin tituba jusqu'à chez lui, le dos encore douloureux de leurs ébats de tout à l'heure.

    Enzo – Bonne nuit...

    Si seulement il avait su, à ce moment là, qu'il avait signé un pacte pour une dose de souffrance sans nom...Sûrement aurait-il moins bien dormi.
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MessageSujet: Re: "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell   "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeLun 22 Fév - 22:06

I'd better kill you

ft. Lorenzo & Maxwell


« Everywhere I Look I Fall »
La douleur dans le dos de Maxwell était terriblement gênante mais n’allait plus tarder à diminuer, le médecin était persuadé qu’il n’avait rien de cassé. C’était juste le choc qui était douloureux. Toute envie coupée, il fit comme son amant et se rhabilla. Quelle folie les avais pris de faire ça dans un endroit pareil ? Et puis, l’autre idiot n’était pas censé être en couple ? C’est du joli. Alors qu’il  maudissait mentalement la terre entière, le vampire lui proposa son poignet ensanglanté avec un mot d’excuse. Le médecin refusa directement bien qu’il connaissait les propriétés du sang de cette espèce sur les humains. Il savait même qu’il avait tendance à accélérer voire aggravé des maladies déjà graves en boostant un organisme déficient. Bien qu’il n’ait pas pu mener lui-même d’expérience sur le sujet, il se refusait à prendre le moindre risque, surtout pour un truc aussi bateau qu’un mal de dos.

Son amant l’aida à remonter le vampire inconscient sur la table d’auscultation et Maxwell commençait à se demander ce qu’il allait bien pouvoir faire de ce type puisqu’il n’avait plus vraiment la tête à travailler.

– Je pense que je vais te laisser tranquille. Ne te fais pas de soucis pour le labo...Je n'en parlerais pas.

C’était un minimum. De toute façon, s’il en parlait, Maxwell n’hésiterait pas une seule seconde à balancer ses infidélités. Il ne fit pas la remarque, gardant à l’idée d’être gentil, ou du moins supportable, pour plus facilement apprivoiser un vampire qui pourrait lui être très utile à l’avenir. D’ailleurs celui-ci s’en allait, ou du moins en eut un instant l’intention avant de se retourner pour proposer :

– Tu veux que je te ramène ? Ma voiture est pas loin.

Maxwell accepta. Il était aussi venu en voiture et même s’il n’habitait pas loin, ne comptait pas rentrer à pieds. S’il pouvait passer encore quelques instants avec Lorenzo autant en profiter, surtout que Max ne comptait pas passer la nuit seul, loin de là. Après ce qu’ils avaient commencés, s’arrêter en si bon chemin pour une simple chute serait une insulte. Le médecin songea d’abord à anesthésier le cobaye avant de se dire qu’il risquait trop de mauvaise surprise. Résultats, ils l’abandonnèrent en route persuadés qu’il ne se souviendrait de rien.

Arrivé devant chez lui, Max descendit, sentant doucement les antidouleurs qu’il avait pris faire leur effet. Il fit quelques mètres avant de se rendre compte que l’autre idiot ne le suivait pas. Bon sang, il fallait vraiment tout lui expliquer. De retour près de la portière, il s’appuya sur le rebord de la fenêtre et lui sourit :

« Tu ne veux pas venir boire un dernier verre et terminer ce qu’on a commencé ? Promis, je ne dirai rien. Tu gardes mon secret je garde le tiens »

En guise d’argument, il posa sa bouche sur la sienne en un baiser langoureux, ressemblant fort à ceux qui l’avaient fait craquer le premier soir. Pour l’empêcher de bouger, il posa sa main sur sa nuque, intensifiant le contact, recréant un peu plus les conditions de leur première fois. Lorsqu’il se recula, ce fut de quelques centimètres, juste pour reprendre un peu d’air et sourire, gardant sa main dans sa nuque.

« Tu pourras mettre ça sur le compte de l’alcool ou alors tu me montre ce dont tu es capable »

Provocation ? Totalement.



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MessageSujet: Re: "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell   "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeJeu 25 Fév - 12:14


    ♦ I'd better kill you
    « You're just the worst part of me I wish I forgot, you drivin' me totally insane. »
    « Feat. Maxwell Snyder »


    Toujours garé devant la maison de Maxwell, Enzo se pencha pour chercher son portable qui avait glissé sous son siège pendant qu'il conduisait. Décidément, la soirée de la saint Valentin avait été plus compliquée que prévu...Une fête gâchée et franchement nulle, un amant d'Augustine et désormais l'impression d'avoir déjà une migraine atroce. Une multitudes de questions lui tournaient en tête. Il n'était pas un sauvage. Certes, il n'était pas non plus le plus sage des vampires, tuait quand il en avait envie et couchait un peu à tout va, avant de rencontrer Tennessee mais il avait 142 ans et savait contrôler ses pulsions. Alors oui, en tant que vampire, tous ses sens étaient développés à l'extrême. Il entendait le cœur de Maxwell qui s'accélérait quand il l'embrassait, sentait son parfum, ressentait chacun de ses mouvements et de ses émotions ce qui augmentait clairement son potentiel de séduction. Mais merde quoi, il avait appris à se tenir ! Pour quoi allait-il passer hein ? Je vous le donne en mille, un obsédé infidèle. Glorieux. Alors qu'il relevait la tête du dessous du siège, plutôt énervé contre lui-même, il vit Maxwell accoudé à sa fenêtre, le sourire aux lèvres.

    « Tu ne veux pas venir boire un dernier verre et terminer ce qu’on a commencé ? Promis, je ne dirai rien. Tu gardes mon secret je garde le tien »

    Oh en voilà une bonne idée tiens. Encore honteux de ce qu'ils avaient failli faire, Enzo s'apprêta à refuser, voulant juste oublier tout ça mais Maxwell ne l'entendit pas de cette oreille et posa ses lèvres sur les siennes sans lui laisser le temps de réagir. Le cœur du vieux vampire s'emballa furieusement surtout quand le jeune homme passa une main dans sa nuque pour intensifier le contact, transformant un baiser presque normal en un échange passionné et langoureux. Les yeux fermés, la simple idée de s'éloigner de Maxwell était maintenant devenu obsolète. Le jeune humain savait visiblement parfaitement l'effet qu'il faisait au vampire puisqu'il resta accroché à ses lèvres un long moment, mêlant sa langue à la sienne, intensifiant le baiser de secondes en secondes. Quand il se recula, ce ne fut que pour quelques centimètre, gardant ses yeux plantés dans ceux d'Enzo, sa main toujours posée sur sa nuque. Le vampire pouvait encore sentir son souffle chaud, même bouillant et avala sa salive.

    « Tu pourras mettre ça sur le compte de l’alcool ou alors tu me montre ce dont tu es capable »

    Et une petite provocation en prime, évidemment. Visiblement, Maxwell avait très bien cerné le personnage. En jouant sur son égo, il savait parfaitement que le vampire allait avoir envie de répliquer et de lui prouver, effectivement, ce qu'il savait faire. Et alors que le médecin se reculait, plutôt satisfait de la tête que faisait Enzo, il n'eut pas le temps d'enlever sa main et d'aller plus loin que ce fut au tour du vampire de l'attraper par la nuque pour poser hardamment ses lèvre sur les siennes pour un baiser tout aussi passionné que le précédent. Son corps parlait pour lui, encore une fois et trahissait clairement ce qu'il voulait et ce qu'il n'arrivait pas encore tout à fait à s'avouer. Il voulait Maxwell, ce soir en tous les cas. Mais dis donc, on ne vient pas justement de faire un discours sur le fait qu'Enzo ne soit pas un sauvage obsédé sexuel ? Oubliez le. Quand enfin il relâcha le jeune homme ce fut pour sourire en coin et murmurer d'une voix encore plus grave que d'habitude, transformée par le désir.

    Enzo – Va pour un verre.

    Et plus si affinités évidemment mais ce sous-entendu n'avait pas besoin d'être précisé pour que Maxwell s'en doute puisqu'il se recula, visiblement content et laissant Enzo sortir de la voiture. Ne venait-il pas de culpabiliser par rapport à Tennessee ? Visiblement, l'effet que lui faisait Max était plus fort et un peu naivement, Lorenzo pensa au fait que ce ne serait qu'une nuit, que ça n'aurait aucune conséquence. Après tout, il n'était pas censés se revoir après et Maxwell ne semblait pas être du genre à s'attacher. Mais n'est-ce pas déjà ce qu'il s'était dit la première fois ? Finalement Enzo suivit son compagnon du soir (appelons le comme ça) jusqu'à chez lui. La première fois, ils étaient allés chez le vampire, chacun son tour visiblement.

    La maison de Maxwell ne ressemblait en rien à son laboratoire, en vérité elle était plutôt bien décoré et bien meublé. Enzo doutait franchement que son hôte soit un grand fan de la décoration d'intérieur mais il avait bon goût. (en même temps il avait couché avec lui, il avait donc obligatoirement bon goût). Le docteur alluma la lumière et alla chercher une bouteille de bourbon dans l'un de ses placard. Soit il se souvenait de leur première rencontre et voulait faire bonne impression au vampire, soit il avait vraiment très bon goût. Vu qu'il n'avait pas l'air du genre à trop se préoccuper du reste, Enzo pencha pour la seconde solution, parfait. Une fois son verre servi et une fois avoir trinqué et bu, Maxwell recupéra la vaisselle pour aller laver tout ça. D'humeur joueuse (ou plutôt intéressée), Enzo le rejoignit bien vite et se posa derrière lui, attrapant sa taille avec douceur et déposant ses lèvres dans son cou pour un baiser bouillant. Non, rien à voir avec une morsure.

    Le médecin se retourna bien vite, visiblement bien plus intéressé par son vampire du soir que par la vaisselle et on le comprend. Un ange passa, juste un instant avant que Lorenzo ne replonge sur ses lèvres, le plaquant doucement contre le meuble de la cuisine (sans lui exploser le dos, c'est déjà fait) avant de passer ses mains sous son Tshirt. Si tout à l'heure, Enzo avait carrément pris les devants (et pas que), cette fois ci Maxwell semblait bien plus intéressé, caressant le vampire et lui enlevant lui-même son Tshirt. La température monta encore et encore et les deux hommes finirent bien vite dans le lit du médecin, mêlant leurs corps pour ne faire rapidement plus qu'un...Ainsi, comme prévu, Lorenzo put démontrer l'étendue de ses talents dans la matière, épuisant Maxwell jusqu'au sommeil qui le prit, lui aussi. Les bras de morphée sont un refuge sympathique, dommage qu'il ne soit pas éternel.
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MessageSujet: Re: "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell   "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeSam 5 Mar - 23:31

I'd better kill you

ft. Lorenzo & Maxwell


« Everywhere I Look I Fall »
Maxwell était déterminé à avoir son vampire de compagnie. Plus les minutes passaient, plus il était sûr de lui. Avoir dans son camp un immortel de presque 150 ans lui offrirait un confort plus que bienvenue. Ce n’était pas encore acquis, mais il voyait la passion et l’envie dans le regard de sa cible. Il comptait jouer là-dessus, sur le désir et l’intensité. Du coup, quand Lorenzo l’embrassa à son tour, il lui rendit son geste avec une avidité dingue, voulant presque l’attirer à lui à travers la portière. Rompre l’échange fut difficile mais, d’un seul coup d’œil, il comprit que la soirée était dans la choppe.

– Va pour un verre.  

What a surprise … Le médecin le laissa descendre et l’invita à entrer chez lui. Inviter un vampire, une folie, il perdait tout type de protection face à celui-ci. Heureusement, il n’avait pas de mauvaises intensions, tout du moins, rien de trop sanglant. Pour sa maison, il avait laissé une cousine s’occuper de la décoration, ne comprenant rien à l’art de disposer les objets. Le rendu final lui plaisait même si c’était souvent peu désordonné. Il laissa son invité patienter et se rendit dans la verrière où il gardait quelques bouteilles. Ses souvenirs toujours exacts lui conseillaient de choisir une bouteille de bourbon, l’alcool qui les avait unit la première fois. Doucement, il revint avec deux verres rapidement rempli et rapidement vide. Ne désirant pas le laisser se souler, il les récupéra rapidement, les déposant dans l’évier étrangement vide. Un sourire mauvais étira son visage lorsqu’il sentit un souffle chaud dans sa nuque. Visiblement, le vampire n’était pas patient. Parfait, la passion n’attendait pas. Lorsqu’il sentit un baiser chaud, il frissonna, désirant immédiatement beaucoup plus.

Face à lui, ils se dévorèrent du regard mutuellement. Maxwell comprit à ce moment qu’il ne le voulait pas que dans un but stratégique, il était le seul à lui faire perdre contrôle avec un regard. Un peu comme s’ils étaient faits l’un pour l’autre, leurs regards brillaient de la même passion. Ce n’était pas de l’amour, pas de sentiments, pas d’attachement, juste de l’ardeur, du magnétisme animal, quelque chose de complètement d’unique. Bien que le médecin n’était pas un pro, il se sentait étrangement bien dans ses bras, oubliait absolument tout, son stress, sa tension. Quand son cœur s’emballait, l’histoire disparaissait et il redevenait un homme, loin des humains.

Le lit les accueilli déjà ardents. Le couple d’un soir y prit toutes les libertés, effaçant par quelques caresses la douleur du médecin et la culpabilité du vampire. Le sommeil finit par les prendre dans ses bras doux. Ils ne dormirent pas enlacés comme les couples, maintenant que l’instinct était calmé ils n’avaient plus rien à faire l’un de l’autre. Surtout Max qui refusait de s’attacher à qui que soit, encore moins un homme, encore moins un vampire.

Le lendemain, il se réveilla en premier. Sa première idée fut de réveiller le vampire, lui rendre ses fringues et lui dire de se casser. Puis, il se dit que ce n’était pas une excellente idée pour se faire bien voir. A défaut, le jeune humain bailla à s’en décrocher la mâchoire, et s’approcha pour détailler un peu son amant. Objectivement, il était très agréable à regarder, ses traits étaient beaux, sa barbe douce bien taillée et soignée, ses cheveux bien qu’en bataille donnaient envie de passer sa main dedans. Il était aussi très bien taillé et avait ce charisme que seuls les buveurs de sang avaient.

Bien que Maxwell n’y connaissait pas grand-chose dans les relations sociales, il savait que les gens aimaient les présents personnels. A défaut de connaître du vampire autre chose que son nom et qu’il était dans un couple en carton, il choisit de se lever, enfiler un jeans et descendre dans son cabinet privé. Dans un petit frigo, il avait une poche de sang humain qu’il gardait au cas où, travaillant avec des vampires ça pouvait servir. Il l’ouvrit et versa la moitié dans un verre qu’il remonta à l’étage. De plus, l'envie de voir le vampire sortir les crocs lui plaisait bien. Son amant dormait toujours profondément et Maxwell sourit et s’approcha à pas de velours avant de poser le verre sous le nez du vampire, curieux de voir les effets de l’odeur du sang. Son sourire s’agrandit en voyant le nez du surnaturel se froncer, chatouillé par des fragrances agréables. Quand il se réveilla véritablement, le médecin posa le verre sur la table de chevet.

« J'avais besoin de tester quelque chose »

Il s’assit sur le lit et l’embrassa avant qu’il ne touche le verre, curieux de sentir les crocs du vampire. Dans son baiser, l’humain passa sa langues sur les canines aiguisées qu’il venait habilement de faire sortir. C’était pas mal, ça avait quelque chose de sensuel et de dangereux. Histoire de montrer qu’il n’était pas un agneau dans les griffes du loup, il mordilla sa lèvre inférieure avant de la lâcher et de reculer son visage avec son éternel sourire maléfique.

« C’est l’heure du réveil méchant vampire »



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MessageSujet: Re: "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell   "I'd better kill you" > Lorenzo & Maxwell I_icon_minitimeLun 7 Mar - 0:54


    ♦ I'd better kill you
    « You're just the worst part of me I wish I forgot, you drivin' me totally insane. »
    « Feat. Maxwell Snyder »


    La nuit avait été véritablement reposante pour Lorenzo surtout après la soirée qu'il venait de passer. Si la première fois, l'alcool n'avait permit aux deux amants de se faire plaisir qu'une seule petite fois, cette fois ci ils avaient consommé correctement, Enzo livrant même une performance plutôt impressionnante en la matière, satisfaisant son amant d'une nuit. Son instinct sauvage avait prit le pas sur toute conscience et volonté d'être un homme bien. Il voulait Maxwell, au plus profond de son être et cette nuit, il le lui avait prouvé. Après une nuit où sa conscience le titilla quelque peu, il sentit une délicieuse odeur bien connue lui chatouiller les narines et au moment où il ouvrit finalement les yeux, il vit son amant poser un verre de sang sur la table de chevet. Irrémédiablement, les veines firent leur apparition sous ses yeux et ses crocs sortirent...Il n'avait pas bu depuis quelques heures à présent et une source si proche provoquait évidemment une réaction. Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit ni d'attraper le verre que Maxwell expliqua qu'il voulait tester quelque chose. Grand bien lui fasse, Enzo avait soif mais il n'eut pas le temps de faire un mouvement que Maxwell s'était assis sur le lit et avait plongé sur ses lèvres, l'embrassant passionnément avant de glisser sa langue sur ses crocs et de mordiller sa lèvre inférieur. Bon sang quel réveil.

    « C’est l’heure du réveil méchant vampire »

    Le sang eut du coup une place bien secondaire dans l'esprit de Lorenzo qui ne voyait désormais plus que Maxwell. Ce mec avait une force incroyable, il pouvait lui faire oublier le sang...C'était de l'inédit. Aussi, quand il voulu se redresser, Enzo l'attira à lui de nouveau et attrapa ses lèvres, jouant avec sa langue en rangeant ses crocs. Le baiser brûlant ne dura qu'un instant avant qu'il ne le relâche, se redressant bientôt dans le lit pour boire enfin le verre qui lui tendait les bras. Pendant qu'il buvait, il entendit Maxwell expliquer qu'il allait prendre sa douche et un instant, l'envie de le rejoindre prit le cœur et le corps du vampire mais il eut pour réflexe d'allumer son portable. Réflexe basique d'un nouvel accro aux nouvelles technologies mais quand il vit le nombre de SMS et d'appels manqués, le vieux vampire eut une expression horrifiée devant Maxwell qui revenait chercher une serviette et qui leva un sourcil, étonné. Non pas qu'il s'inquiétait vraiment des problèmes dans la vie de son amant mais à mon humble avis, c'est bien la première fois que quelqu'un avait une mine horrifiée en voyant Maxwell torse nu. Enfin bref, revenons en aux messages et autres appels manqués qui ne provenaient que d'une seule personne, Tennessee. 7 appels manqués et 15 SMS pour être très exacte et fébrile, Lorenzo les ouvra, un par un. Inutile de partir dans le détail mais c'était à base de « Où tu es ? » « Pourquoi tu ne rentres pas à la maison ? » « Dis moi où tu es je m'inquiète » « Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? » « Enzo s'il te plait j'ai besoin de toi m'ignore pas... », j'en passe et des meilleures.

    Le sang du vampire ne fit qu'un tour, toute sa culpabilité lui remontant au visage comme autant de claques dans la figure. Que faisait-il pendant que son homme se rongeaient les ongles à sang en s'inquiétant pour lui ? Il couchait avec un autre. Oh mon dieu une profonde envie de vomir ce qu'il venait de boire le prit mais il contrôla ses hauts le cœur pour s'habiller devant un Maxwell qui commençait à comprendre la situation. Ce médecin était décidément plutôt intelligent (et encore, Enzo n'a pas idée à quel point). Le cerveau d'Enzo fonctionnait à toute allure. Il s'en voulait mortellement d'avoir autant apprécié cette soirée et nuit avec Maxwell mais un seul coup d'oeil vers lui confirmait ce qu'il savait déjà...Il le voulait. Encore. Mais en l'occurence, cette fois ci, ça attendra. Une fois ses affaires récupérées, le vieux vampire se tourna vers son amant d'un soir.

    Enzo – C'était beaucoup trop bien pour qu'on puisse le refaire.

    Traduction s'il vous plait ? « J'ai beaucoup trop aimé et si on se revoit je vais encore te sauter dessus bordel de merde arrête de me regarder comme ça ! ». Mais il n'avait pas besoin d'entrer dans les détails pour que Maxwell le comprenne. Veste sur le dos, portable dans la poche, il regarda son amant...Et revint une dernière fois, attrapant son visage dans ses mains pour l'embrasser passionnément. Et merde. Il fallait qu'il parte d'ici, vite, très vite...Il le relâcha, fébrile et partit quasiment en courant. Il avait un Tennessee à gérer et il ne savait pas du tout comment il allait faire et ça, ce n'était encore que le début des emmerdes.
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