Similaire, mais tellement différentes. - Elena

Mystic Grill...L'endroit est assez cocasse. Un endroit où se mêlent toutes les races possibles, sans qu'il n'y est aucun problèmes majeurs. Tout ce sang qu'aucun vampire ne prends sous prétexte d'une vie paisible. La paix, vraiment ? Ca n'est pas possible, pas pour moi en tout cas. Je refuse d'être de ce qui ont des règles, des chaines. Et ces chaines sont des humains. Affligeant. Assise au bar, mon verre à la main, je regarde autour de moi, perplexe. Pourquoi faut-il que nous, les vampires, les prédateurs doivent rester stoïque en face d'humain, de petites personnes que l'on peut briser d'une main. Ca n'est pas logique. Je refuse. Je refuse d'être un pantin.
Il faut que je me nourrisse. Je tourne la tête et voit un jeune homme se dirigeait vers les toilettes. Seul. Intéressant. Je le suit, mon verre à la main. Je n'ai pas envie de jouer à un jeu plus ou moins sexuel. Je ne comprends juste pas comment le monde peut tourner ainsi. Se soir, je suis maussade.
Dans les toilettes, cet homme me regarde avec envie. Je tortille mes cheveux, lui fait un clin d’œil et de lui même, il vient vers moi. Un baiser, une caresse. Il ne me tente pas. Il est plutôt beau garçon, mais pas se soir. Mes yeux dans les siens, il est en mon contrôle. Je lui ordonne de ne pas crier, de me laisser faire et bien sûr, qu'il oublie tout ça après.
Par deux fois, je m'amuse avec lui : Je le mords à la source, au cou. Son sang giclant dans ma gorge, me faisant un bien fou. Deuxième fois : Je le saigne aux poignet et verse son sang dans mon verre, vide depuis quelques secondes. Je l'oblige à se soigner, mais il est évident qu'il va tout oublier, c'était mon ordre.
Certes, je prône la seigneurie vampirique, mais je continue d'hypnotiser les autres pour qu'ils oublient.
Je quitte les toilettes, mon verre plein d'un liquide rouge, qui pour les autres, n'est que du vin rouge. Son sang n'est pas mauvais. Il arriverait presque à me faire oublier ma morosité. Je retourne à ma place, au bar, mon verre dans les doigts, tentant d'oublier ce qu'il se passe autour de moi. Je soupire. Je suis tellement maussade se soir.
Une voix me tire de ma torpeur. Diantre ! Ne puis-je pas être seule ?