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 You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right

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MessageSujet: You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right    You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right  I_icon_minitimeMer 27 Jan - 22:50


You want to make things right ?
  ft. LORENZO & MAXWELL



« ... Too bad. Nothing's ever right »
It is in the nature of medicine that you are gonna screw up. You are gonna kill someone. If you can't handle that reality, pick another profession. Or finish medical school and teach. “ Dr House


« Les gens ne sont pas des objets Maxwell ! Tu ne peux pas te croire au-dessus des lois sous prétexte que tes objectifs sont nobles ! Je ne veux pas que mon fils unique finisse sa vie en prison pour avoir joué à l’apprenti sorcier. Je ne sais pas combien de temps je vais encore supporter de te voir te détruire, vu ce que tu me dis maintenant, la prochaine fois sera la dernière. Tu dois accepter les choses et arrêter de te prendre pour Dieu. On a tous un Destin et tout ce qu’on peut faire c’est faire du bien autour de nous »

Les mots de sa mère repassaient dans sa tête depuis qu’elle les avait prononcés cette après-midi. Pris de culpabilité à propos de la mort du loup-garou, le jeune médecin avait cru bon de se confier auprès de sa génitrice en déformant un peu la réalité, niant avoir provoqué la mort d’un innocent. Néanmoins, elle avait très mal pris ses recherches et surtout son mode opératoire ce qui était prévisible vu son dégoût profond pour tout ce qui touchait à l’organisation Augustine. Résultat, Maxwell se sentait plus seul que jamais assis à cette table du seul restaurant de cette petite ville pathétique. Depuis qu’il était petit, il avait l’impression que personne ne comprenait sa façon de penser et ce qui motivait ses choix et attitudes. Avec l’altercation avec sa mère, ce sentiment d’isolement avait encore grandit.

Dans cet endroit, il connaissait encore moins de gens qu’avant. Il connaissait plus ou moins Svetlana et avait une assistante avec qui il restait complètement professionnel, elle ne savait même pas pourquoi il menait toutes ces recherches. Quant à Svetlana, c’était une jolie fille mais ils n’avaient pas la même façon de penser et il savait bien qu’elle ne supporterait pas longtemps son caractère. Ses patients n’étaient rien d’autre pour lui que des paquets de symptômes mouvants. Quant à ses collègues, ils étaient au mieux des distractions plus ou moins cultivées et au pire des gens qui ne devraient même pas avoir le droit de parler.

C’était la première fois qu’il venait dans cet endroit. Après avoir commandé une bouteille de Whisky et de quoi gringotter, le jeune médecin s’était installé à une table en prenant soin d’enlever la chaise en face. Ce soir, il ne voulait parler à personne et ne pas être dérangé dans ses pensées. S’il était venu dans un endroit public, c’était uniquement pour boire et manger tranquille sans mettre le bazar dans ses dossiers. Maxwell ivre gonflait encore son égo et avait tendance à essayer de résoudre des cas de patients alors même que des fois il n’y avait pas de problème. Résultat, le lendemain, il devait tout en affrontant la gueule de bois, effacer ses inepties de la veille voire des fois carrément réécrire des dossiers. Conclusion, s’il avait envie de boire, mieux valait être le plus loin possible de son lieu de travail. Il n’était pas particulièrement porté sur l’alcool mais, quand il n’allait pas bien, quelques verres l’aidaient à dédramatiser sans aller jusqu’à l’étape larvaire de la consommation d’alcool.

Malheureusement, ce n’était pas simplement une chaise qu’il aurait dû bouger mais, toute sa table. Un couple à côté de lui roucoulait et Dieu seul pouvait savoir à quel point ça avait tendance à énerver Maxwell. Il avait beau essayer de se concentrer sur sa pizza (sur laquelle il s’essayait à la nouvelle théorique mathématique qui disait qu’on pouvait faire des parts parfaitement égales en la découpant selon certaines courbures précises) et son whisky, les deux tourtereaux brouillaient ses pensées. Résultat, il se retourna vers les deux, armé de sa politesse et son agréabilité légendaires.

« Vous êtes le parfait exemple de pourquoi les gens ayant un quotient intellectuel inférieur à 120 ne devraient pas avoir le droit de se reproduire. Arrêtez vos mots d’amour vous n’y croyez pas. Vous allez finir par rompre et j’espère avant le mariage ça vous coutera moins cher. Vous ne serez pas là l’un pour l’autre il y en aura toujours un des deux pour profiter de la crédulité de l’autre. Vous exhibez votre relation pathétique aux yeux de tout le monde uniquement pour vous convaincre vous-même qu’elle a le moindre sens. En réalité, elle est aussi sensée que de sauter d’un avion sans parachute. Faites-moi plaisir, allez ailleurs, copulez et séparez-vous mais, arrêtez de me faire chier »

Le message avait le mérite d’être clair. Le couple partit de l’autre côté du restaurant non sans quelques insultes qui n’arrivèrent même pas à faire grimacer le méchant de service. Il remarqua que pas mal de personnes avaient épié la scène. Génial, il allait encore se faire des amis. L’un d’eux était un des hommes assis au bar avec un verre de bourbon devant le nez. Maxwell avait aperçu son visage à peine quelques secondes mais, cet instant fut suffisant pour titiller sa mémoire. Il l’avait déjà vu quelque part. Après une minute, il se rappela de sa visite à l’Augustine, 14 ans plus tôt. Le type assis au comptoir n’était que le vampire enfermé à qui il avait donné son sachet de bonbon par pitié. A sa place, Maxwell serait partit bien vite de cette ville maudite dès sa libération, jamais il ne serait resté mais bon, chacun sa stupidité.

Le médecin n’éprouvait absolument aucune curiosité envers cet homme dont il ne connaissait pas le nom et qu’il avait appelé sobrement, le vampire aux bonbons. La seule chose qu’il notait c’est qu’il avait l’air bien plus en forme qu’à leur dernière rencontre. C’était normal puisqu’il n’était plus enfermé dans une cage, torturé et vivisecté à longueur de journée. Il ne prit pas le risque de trop le regarder, les vampires avaient tendance à être parano et à croire que tout le monde leur en voulait. Maxwell n’était pas un innocent mais, il n’avait aucune mauvaise intention envers lui. Il y avait bien assez de sujets d’études vampiriques comme ça et, actuellement, il avait assez d’échantillon. Sans oublier que ce n’était pas le genre de type qui devait fêter la reconstruction de l’Augustine. Blasé, Maxwell passa une main sur son visage, bon sang, comment est-ce qu’il pouvait faire pour avoir une journée aussi pourrie ?

Un peu moins d’une heure plus tard, les quelques verres de Whisky descendus seul avaient ouvert son appétit et flouté son esprit sans entacher sa mauvaise humeur. Son assiette étant vide, il alla s’appuyer au comptoir demander à l’incompétent de service de lui préparer des churros. Le médecin n’était pas tout à fait ivre mais, pas non plus dans son état normal. Alors qu’il attendait en pestant que le service était minable une jeune fille, sans doute étudiante vint l’aborder. Manque de chance pour elle, le jeune médecin normalement relativement friand de jolies femelles avait besoin de se défouler.

« Laisse tomber miss j’suis pas intéressé. Mais, au cas où tu serais une battante déterminée à te faire re-décorer l’intérieur, attends que j’ai fini ma bouteille, tu seras peut-être baisable d’ici là »

La réponse ne se fit pas attendre et fut une simple gifle quand même assez forte. L’alcool lui donna l’idée de s’enfoncer encore plus.

« Mais le prends pas mal. C’est juste qu’on est pas au même niveau. Moi j’suis canon et toi t’as des seins en plastique mal faits. J’suis sûre que t’es une gentille fille mais moi j’suis un salaud. Et puis t’es moche »

La deuxième claque fut encore plus forte ainsi que la pluie d’insulte que Maxwell endura avec une moue blasée, regardant ailleurs pour essayer de ne pas encore plus s’énerver. Bah quoi ? Il n’avait dit que la vérité. C’est fou comme les gens pouvaient être susceptibles. Du point de vue presque objectif du médecin, il avait tout à fait raison. Cette fille n’était pas assez bien physiquement pour lui. Était-il un connard de ne juger que sur le physique ? Non puisqu’il ne voulait rien d’autre. Pas de sentiments ni même de relation plus ou moins amical. Tout ce qu’elle aurait pu espérer de lui était une nuit agitée et un lit vide à son réveil le lendemain. Et puis, elle était bien venue l’aborder pour son physique non ?

C’était vrai que Maxwell était beau garçon, correspondant plutôt bien aux canons de beauté actuels. Son véritable atout c’était ses beaux yeux qui s’obscurcissaient lorsqu’il se perdait dans ses pensées comme pendant l’heure passée seul à sa table mais qui, en temps normal, étaient illuminés d’un éclat que même le plus grand peintre de l’histoire n’aurait pu représenter. Les yeux étaient une véritable fenêtre sur l’âme, son regard était donc aussi sombre et ténébreux qu’hypnotisant. Malheureusement pour la jeune femme, elle était venue au mauvais moment. Peut-être que s’il était de meilleur humeur elle aurait eu droit à être couverte d’un regard assez passionné pour s’attirer les faveurs du plus grand cœur de glace et pour embraser les cœurs d’un désir puissant.

Quoiqu’il en soit, la jeune femme s’en alla, frustrée jusqu’au bout et Maxwell eut enfin ses churros. Il paya mais le serveur eu la mauvaise idée de lui demander s’il n’avait pas la monnaie, précisant que ça serait plus simple pour lui.

« Bah au pire, apprends à compter. Je t’explique, tu regardes le chiffre sur mon billet et tu fais une soustraction avec le prix des churros. Et, tu me rends la différence. Si t’as du mal parce que t’as quand même l’air un peu lent, tu peux utiliser une calculatrice. »

Le franc parler du doc était légendaire et l’alcool le rendait carrément acerbe. Le type assis à côté de lui eut un sourire, comme s’il compatissait à ses mésavantures. Maxwell le regarda et s’aperçut que c’était le vampire aux bonbons et que, visiblement, il ne lui était non plus totalement étranger. L’humain soupira en recomptant la monnaie que le serveur lui rendait avant de lâcher :

« Oui, on se connaît. Il y a 14 ans j’étais le gamin qui t’a filé des bonbons quand t’étais à l’Augustine. Ca s’arrête là, salut. Oh, et si t’as aussi envie de me casser les couilles prends un ticket, visiblement il y a la file. »

Le médecin retourna à sa table, se servant un verre de Whisky, sentant les ennuis arriver à grands pas. Et voilà, il avait réussi à avoir une journée encore plus pourrie que prévue. Et après, on se demandait pourquoi il n’aimait pas les gens.


(c) made by panic!attack

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MessageSujet: Re: You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right    You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right  I_icon_minitimeDim 31 Jan - 0:08


    ♦ You want to make things right ?Too bad. Nothing's ever right.
    « You're just the worst part of me I wish I forgot, you drivin' me totally insane. »
    « Feat. Maxwell Snyder »


    Une heure...Puis deux...Puis trois. Un verre...Puis deux...Puis trois...Puis quatre...La douleur, l'alcool, le bruit ambiant, les odeurs, le temps qui passe, les images qui défilent, le tic tac de l'horloge, les cœurs qui battent dans les poitrines des humains autour, le bruit horrible des talons qui claquent sur le sol, les grognements de Matt Donovan, les souvenirs, encore et toujours.
    Lorenzo Melanoti posa ses doigts sur ses tempes pour les masser doucement. Mal de tête ? Gueule de bois ? Fatigue intense ? Un fameux mélange de tout ça. Les images dans sa tête le ramenèrent quelques heures auparavant, dans son appartemement.

    Flashback

    Le vieux vampire Augustine faisait les cent pas dans son salon, sortant son portable de sa poche toutes les vingt secondes pour vérifier si Tennessee ne lui avait pas laissé un message. Après de longues journées d'entrainement pour contrôler sa soif, le petit vampire devait passer le dernier test et sortir seul sans tuer personne. Ils en avaient parlé longtemps l'un avec l'autre, Tennessee ne se sentant pas prêt et Enzo stressant pour deux. Pourtant depuis quelques temps, le bébé vampire s'était beaucoup amélioré, autant sur son contrôle de la soif de sang que sur l'hypnose. Alors oui, au bout d'un moment, il fallait passer à l'étape supérieure et Enzo l'avait enfin laissé sortir seul dans une soirée. Il lui faisait confiance, pas de problème à ce niveau mais il craignait une crise. Il savait qu'en cas de besoin, Tennessee l'appelerait et en début de soirée il s'était juste commandé une pizza en regardant la télévision, tout simplement. Les heures passaient, inévitablement et il n'avait pas de nouvelles. Il n'était pourtant pas lourd comme copain, ne passant pas son temps à laisser des messages sur le répondeur dès qu'il en avait marre (malgré sa jalousie maladive) mais là il stressait. Et puis c'était un cas légitime, voilà.

    Il appela donc Tennessee, commençant à vraiment s'inquiéter mais n'eut même pas droit à une sonnerie, preuve que le portable de son homme était éteint. Ou cassé. Cassé ? Genre comme s'il était tombé ? Mais pour qu'il soit tombé, il avait dû arriver quelque chose hein ? Ce début de cheminement de pensée fut largement suffisant pour Enzo qui partit presque en courant prendre ses chaussures, sa veste et ses clés de voiture. Il savait parfaitement où Tennessee avait prévu de passer la soirée, il commençerait donc son enquête par là. Il ne voulait pas interrompre la soirée de son homme, simplement s'assurer que tout allait bien. En quelques minutes il fut arriver. Il sentit le parfum de Tennessee dans l'air mais ne le vit nulle part. Quelques filles lui tournèrent vite autour, il n'y fit même pas attention, repérant une fille qu'il avait vu dans les amis facebook de Tennessee. D'après elle, oui, Tennessee était bien venu et n'était pas reparti, du moins, elle ne l'avait pas vu partir. Un garçon près d'elle ajouta qu'il avait l'air de beaucoup s'amuser. C'était au moins une bonne nouvelle. Enzo parcoura l'endroit plusieurs fois avant de repérer son parfum bien plus fort. Il n'était pas loin. Une seconde ou deux suffirent avant que Lorenzo n'aperçut son homme et franchement, il aurait préféré ne jamais le trouver.

    Tennessee était bien là, dans un coin plus tranquille, collé (littéralement) à une fille visiblement peu farouche et peu vêtue. La tête dans son cou, Enzo eut un instant peur qu'il soit en train de la mordre et allait intervenir quand son homme s'écarta pour la regarder dans les yeux. Aucune morsure, aucune trace de sang et la jeune femme était visiblement ravie de ce qui lui arrivait. En conclusion ? Tennessee était juste en train de l'embrasser dans le cou, de flirter en quelques sortes. Le cœur d'Enzo fit un bon spectaculaire dans sa poitrine, sentant la trahison faire monter sa haine au delà du concevable.

    Enzo – Putain Tennessee !!

    Sa voix grave résonna dans la salle mais Tennessee ne fut pas assez rapide pour réagir, Enzo eut le temps d'arriver et de le retourner face à lui, prêt à lui asséner une droite dont il se souviendrait longtemps. Il leva le poing mais les yeux de Ten le calmèrent directement. Non, ils ne brillaient pas d'amour, non il ne faisait pas ses yeux de chien battu...Enzo se recula, paniqué...Son homme était complètement stone. Il avait sombré à nouveau dans ses vieux démons. La douleur dans la poitrine du vampire Augustine était bien plus forte, comment n'avait-il pas pu s'en douter ? Depuis combien de temps ? Pourquoi ? Ne lui suffisait-il pas ? Bientôt, il ramena Tennessee dans leur petit appartemment et le surveilla très attentivement jusqu'au lendemain matin où l'héroine disparu de son sang. Ce fut évidemment très compliqué. Il se souvint de tout et se confondit en excuses, expliquant que c'était la seule fois, qu'il ne le referait pas mais comment pouvait-il y croire ?

    Fin du flashback

    Les yeux perdus sur son verre, Enzo ne savait vraiment plus où il en était. Durant des semaines, il avait été persuadé de rendre heureux Tennessee depuis l'acceptation de sa condition de vampire. Ils vivaient heureux. Du moins c'est ce que le vampire Augustine pensait alors pourquoi avait-il eu besoin de reprendre de cette merde qui le rendait si dépendant. Visiblement il ne lui suffisait pas. Cette simple idée le rendait malheureux comme une pierre, il avait donc passé sa journée ici à se morfondre. Le Mystic Grill était un peu comme sa deuxième maison après tout, au grand désespoir du barman. Derrière lui il entendit un mec grogner sur un couple en leur expliquant que l'amour n'existait pas et qu'ils allaient finir par se séparer mais en attendant, s'ils pouvaient aller pourrir l'horizon à quelqu'un d'autre que lui, ce serait sympa. Lorenzo jeta un très rapide regard au mec en question, par réflexe. Le destin se foutait de sa gueule décidément, lui qui était en pleine peine de cœur ne pouvait pas tomber sur un autre qu'un mec qui parlait de l'amour comme d'une connerie. En temps normal il aurait eu tendance à être d'accord avec lui mais ce soir c'était compliqué.

    A peine une heure plus tard, Enzo n'avait pas bougé, devant son verre de bourbon (un nouveau), réfléchissant au sens de la vie et autres conneries dans ce style. Personne pour l'emmerder (Matt s'en était lassé) et rien pour le distraire, c'était parfait. Pourtant deux mains se posèrent sur le bar et une voix rauque demanda des Churros au barman. Il n'était pas aidé, le pauvre mais Enzo s'en préoccupait peu, relevant un tout petit peu les yeux vers le mec qui venait d'arriver. Le même qui avait expliqué que des gens avec un trop faible Q.I ne devaient pas se reproduire. Il l'entendit grogner que le service était minable et alors qu'il commençait à se dire que ce mec lui disait quelque chose, une fille vint tenter sa chance. Un petit « t'es moche » et deux claques plus tard, elle était repartie ce qui arracha un sourire au vieux vampire. Il était bien d'accord en plus, elle était moche. Quant Matt revint, demandant à son client s'il n'avait pas de la monnaie, il n'eut le droit qu'à un « apprends à compter ». Encore une fois, Enzo eut un sourire en coin, ce mec était vraiment drôle. Il l'observa un instant, décidément, il était sûr de le connaître. Son attention fut remarquée par le jeune homme qui se tourna vers lui.

    « Oui, on se connaît. Il y a 14 ans j’étais le gamin qui t’a filé des bonbons quand t’étais à l’Augustine. Ca s’arrête là, salut. Oh, et si t’as aussi envie de me casser les couilles prends un ticket, visiblement il y a la file. »

    Le vieux vampire leva un sourcil, étonné. Ses souvenirs se remirent à leur place, effectivement, maintenant qu'il le disait, il voyait clairement un jeune garçon venir le voir à Augustine et lui donner des bonbons, dépité par son état pitoyable. Bon, même si le mec manquait clairement de tact, Enzo ne put s'empêcher d'être curieux. Qui était-il par rapport à Augustine ? Il n'y avait pas tant de personnes à se promener dans les couloirs du laboratoire à l'époque. Etait-il proche ? En était-il membre ? Torturait-il des vampires ? C'était fort possible mais Lorenzo n'avait pas la tête à retourner dans son passé. Tout ce qu'il voyait c'est qu'un mec ma foi plutôt drôle passait une moins bonne soirée que la sienne. Après un autre verre il se leva, mené par on ne sait quelle envie étrange et s'approcha de la table de l'humain aux bonbons. Il le vit sur sa tablette, jouant aux échecs contre l'I.A. Enzo eut un sourire en coin. Il ne se débrouillait pas trop mal aux échecs même s'il n'y avait pas joué depuis un certain moment. Il se mit en face du jeune homme et quand celui ci leva la tête sûrement pour lui dire de dégager, le vampire fut plus rapide.

    Enzo – On passe tous les deux une soirée de merde alors j'ai pas fait la queue. J'met en jeu un verre pour la prochaine partie. Contre moi celle là.

    L'humain eut une hésitation, levant un sourcil, visiblement peu décidé à faire la conversation. Qu'il se rassure, Enzo n'était pas du genre causant. Finalement, l'alcool aidant, il accepta le défi, visiblement peu convaincu des performances de son adversaire. Une partie...Puis deux...Puis trois. Enzo se revélait être un véritable défi, pas juste un amateur et Maxwell (Enzo avait fini par attraper son nom dans la conversation, à raison de « Lorenzo » « Maxwell. ») prenait visiblement son pied à réfléchir à des stratégies pour le battre. Les verres s'enchainaient et petit à petit, Enzo pensait à autre chose qu'à ses problèmes. L'alcool y était pour beaucoup c'est sûr, Enzo perdant ses parties (on ne peut pas se battre avec le cerveau de Maxwell), sa vision était moins nette. A un moment, Max justement, se leva, pour aller « chercher des churros, ça se mange trop vite » mais Enzo se leva exactement au même moment juste pour aller aux toilettes, bref, deux idées en même temps, Max qui commençait à marcher vers le bar, Enzo qui se levait...Les deux furent proches très rapidement et même si cela ne dura qu'un instant, Lorenzo sentit sa tête lui tourner en le voyant aussi près avec des yeux si...Tentants ? Le regard de Maxwell Snyder est une tuerie sans nom. Finalement le vieux vampire écouta son instinct (quelle connerie) et posa ses lèvres sur celles de Max. Juste un très court instant avant de se rasseoir, visiblement bien refait. Difficile de dire ce qu'il se passait dans sa tête à ce moment là. Et il s'attendait déjà à recevoir une pluie de répliques bien corsées made in Maxwell. Quelle soirée.
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MessageSujet: Re: You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right    You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right  I_icon_minitimeDim 31 Jan - 21:35


You want to make things right ?
  ft. LORENZO & MAXWELL



« ... Too bad. Nothing's ever right »
It is in the nature of medicine that you are gonna screw up. You are gonna kill someone. If you can't handle that reality, pick another profession. Or finish medical school and teach. “ Dr House


Sa soirée était aussi misérable que sa journée. L’alcool ne faisait que renforcer son sentiment de solitude. Les gens autour lui semblaient des fantômes. L’endroit était minable. Le temps passait lentement. Ses pensées s’enchaînaient toujours aussi vite. Son regard était fixe sur le néant. La nourriture avait le goût de cendres. En résumé, rien n’avait d’intérêt. Pour se sortir de cette torpeur, il sortit sa tablette à laquelle il brancha une paire d’écouteurs. Boulevard Of Broken Dreams de Green Day fut la chanson qui décrivait au mieux son état de perdition total. Maxwell n’aimait pas l’art, il détestait ça mais, la musique était une exception. C’était assez intéressant de voir comment quelques notes et envolées lyriques pouvait aider quelqu’un à mettre des mots sur ce qu’il ressentait. Le docteur avait été toujours très mauvais à ce jeu, allant jusqu’à croire qu’il souffrait d’alexithymie.

Pour ne pas se retrouver trop vite privé de ses capacités cognitives à cause de l’alcool, il alternait avec quelques verres d’eau. Ainsi, il comptait bien finir la soirée dans la même torpeur sans non plus se retrouver à vomir dans son sommeil. Pour aider le temps à passer plus vite il démarra sur sa tablette une partie d’échecs. Toujours intéressé par les jeux de réflexion, il passait souvent pas mal de temps à bouger des pièces virtuelles contre un ordinateur des fois trop rusé pour lui. Inopinément, une voix vint perturber sa concentration. Plongé dans ses réflexions, le médecin n’avait pas remarqué la présence du vampire qui aurait dû rester au bar avec son bourbon. Pas vraiment d’humeur à discuter, il allait lui dire de dégager mais, son interlocuteur fut plus rapide. Sa voix était assez grave mais, douce comme du velours, le genre de voix qui accompagnait une guitare sur la plage pour draguer avec deux ou trois accords des filles un peu niaises.

L’étranger, qui n’en était pas vraiment un vu leur brève rencontre quatorze ans plus tôt, argua qu’ils passaient tous les deux une soirée très peu distrayante et qu’il serait plus intéressant de miser des verres d’alcool lors d’une partie. Eh bien, visiblement il n’était le seul illuminé capable de préférer un échiquier virtuel aux jeux de bar plus traditionnels.   Sans un mot, il détailla le vampire aux bonbons. Ses traits étaient bien différents que dans ses souvenirs. Altération de sa mémoire suite au poids des années ? Certainement pas. Les changements étaient simplement dus à la variation de contexte. Quand Maxwell avait treize ans, ses yeux avaient pu découvrir un cadavre vivant, sale, sans la moindre étincelle de vie tel une statue dans un musée des horreurs. Les odeurs et bruits lui revinrent également. Ces cages sentaient la transpiration, le sang, l’urine et le refermé comme si un courant d’air frais était un luxe de trop pour les prisonniers défigurés. Les bruits aussi étaient glauques, des râles, le son des petites pattes de rats qui couraient sur le sol, des bruits métalliques et des grincements dignes de film d’horreur. Vu la scène macabre à laquelle il avait eu droit malgré son jeune âge, il n’y avait aucune surprise quant au fait qu’aucun détail ne se soit estompé dans sa mémoire.

Aujourd’hui, les choses étaient bien différentes. Même si l’ancien Augustine avait l’air soucieux, ce n’était rien en comparaison de leur première rencontre. Sans doute était-il sortit quand l’organisation avait sombré en déliquescence. Les scientifiques avaient commencés à prendre leur retraite et, on ne pouvait pas vraiment dire que le métier faisait rêver les petits jeunes. D’un geste de la main il l’invita à ramener à la table la chaise qu’il avait initialement déplacé. Pourquoi accepter à la place de l’envoyer paitre comme il l’aurait fait ? Parce que cet homme lui offrait une distraction intellectuelle bienvenue et qu’il n’était pas assez suicidaire pour refuser ou insulter une créature surnaturelle qui pouvait lui faire sauter la tête comme un bouchon de champagne. De plus, cette race était connue pour exercer sur les mortels naïfs et crédules un certain charme, une fascination morbide. Malgré son orgueil et son intellect, Maxwell y était sensible.

Malgré tous ses charmes, le vampire nommé Lorenzo n’eut droit à aucune pitié de la part du médecin. Quelques parties s’enchainèrent et le silence n’était pas vraiment pesant mais nécessaire vu le jeu. Maxwell prit encore le soin d’alterner eau et alcool pour rester relativement maître de lui-même. Son adversaire ne prenait pas cette précaution, sans doute beaucoup moins sensibles aux ravages de l’éthanol. Sentant la curiosité le gagner petit à petit, l’humain posait des questions banales sur son âge, ses origines ou d’autres choses en évitant le sujet de l’Augustine. Lorenzo était un vampire anglais d’origine italienne, Maxwell un humain américain dont la famille était autant irlandaise qu’italienne. C’était un point commun qui expliquait leurs quelques ressemblances physiques ou plutôt ethniques. Oui, ils étaient assortis comme dirait l’autre.

A force, ils discutaient plus qu’ils ne jouaient mais, ce n’était pas dérangeant. Le seul détail qui intriguait un peu plus le médecin, c’était le regard du vampire. Ce n’était pas celui du type bourré et hagard mais, un regard intéressé. Maxwell y réfléchit quelques secondes avant de se dire qu’il devait sans doute délirer bien qu’il trouvait ça flatteur. De nature rationnelle, il s’en foutait complètement des préjugés et avait des difficultés à comprendre les conventions sociales. Donc pour lui intéresser un mec était aussi flatteur qu’intéresser une femme, surtout quand il n’avait absolument rien fait pour. Puis, d’un coup son égo dégonfla quand il eut le déclic. Le vampire n’était peut-être pas intéressé de cette manière mais, devait sans doute juste vouloir son sang. En comprenant, il fit une moue boudeuse que son interlocuteur ne comprit pas. Crétin de vampire, un être humain c’est un peu plus qu’une réserve de bouffe. Surtout lui. Et puis de toute façon il avait de la verveine dans le sang. Donc, il irait se faire foutre. Maxwell prétentieux ? Nan, quelle idée.

D’ailleurs, en parlant de réserve de bouffe, son assiette de churros était désespérément vide, attendant goulument d’être remplie à nouveau. Ayant envie de s’éloigner un peu, frustré de ne pas être l’intérêt de Lorenzo de la façon dont il le voudrait, il se leva pour aller rechercher des Churros. Frustré ? Oui. Attiré par les vampires mâles ? Pas particulièrement. Il aimait juste qu’on s’intéresse à lui. Même s’il devait avouer que le charme du surnaturel aux dents longues avait un effet sur lui. Il n’avait jamais touché un homme mais y avait souvent pensé et, comme il vivait au jour le jour, il s’était souvent dit qu’il devrait bien essayer à un moment même si jusqu’à présent il n’en avait pas eu l’occasion. L’alcool devait sans doute l’aider à oublier qu’il s’agissait d’un vampire fourbe et dangereux.

Lorenzo se leva en même temps, étrangement bien d’ailleurs vu la quantité d’alcool ingurgitée. Et, sans que Maxwell ne l’ait vu venir, l’embrassa une seconde. Le médecin n’eut pas le temps de réagir que le vampire s’était déjà assis, visiblement tout aussi perturbé par ce qu’il venait de faire. Bon bah, Max s’était trompé, ce n’était pas son sang qui l’intéressait. Alors, quelle émotion allait prendre le dessus ? Première candidate, la gêne du moment motivée par tout un questionnement sur la suite des évènements. Deuxième, la fierté d’être l’intérêt d’un vampire très agréable à regarder, motivée par l’orgueil légendaire de Maxwell. Troisièmement, la frustration de n’avoir pas su deviner ses intentions et s’être complètement trompé dans sa prédiction. Quatrièmement, la curiosité motivée par la rapidité du baiser, tout le côté mystérieux du vampire et, l’alcool. En attendant que Maxwell se mette d’accord avec lui-même sur ce qu’il ressentait, il eut un petit rire pas forcément méchant et hautain mais surtout amusé.

« Je comprends mieux pourquoi tu m’as bouffé mes churros »

Délicat, raffiné, subtil, sans le moindre sous-entendu, tout Maxwell quoi. Il prit son portefeuille sur veste restée sur le dossier de sa chaise, le laissant avec une simple chemise. Alors qu’il comptait les pièces vu que le serveur était débile, son égo absolument flatté le poussa à dire quelque chose. Le docteur fixa alors son regard intense dans les yeux d’un Lorenzo assez perdu et dit avec un petit sourire en coin :

« Je ne suis pas forcément intéressé mais, t’as aussi bon goûts en alcool qu’en hommes »

Sur ces mots, il retourna acheter sa nourriture. Il n’était pas particulièrement affamé mais avait besoin d’au moins une minute pour savoir ce qu’il ressentait. C’était toujours un souci avec lui, la difficulté qu’il avait à comprendre ses émotions. Alors qu’il restait appuyé sur le comptoir, il jeta un regard à Lorenzo qui reprenait un verre. Ce type semblait complètement insatiable en ce qui concernait l’alcool et l’idée de devoir ramener un énergumène assez ivre pour lui vomir sur les chaussures ne le mettait pas particulièrement en joie. Même s’il était encore loin de cet état, il fallait peut être arrêter de remplir les verres et espérer que les gens comme lui dessoûlaient vite.

Il se reconcentra sur ce qu’il ressentait et, les paroles de Svetlana lui revinrent en mémoire. Elle le mettait en garde, précisant qu’il ne fallait jamais leur accorder de la confiance, que c’était des monstres. Maxwell n’était pas tout à fait d’accord. Il savait bien à quel point les vampires pouvaient être violents et sanglants mais, il savait que chaque être humain le pouvait également et que les généralités avaient la mauvaise habitude d’attiser la haine. De plus, celui-là avait particulièrement souffert. Le médecin ne savait pas combien de temps il avait passé à l’Augustine mais, savait très bien qu’une seule journée dans cet endroit suffisait à goûter l’Enfer. Voilà pourquoi il ne le voyait même pas en tant que sujet d’expériences, Maxwell n’était pas cruel.

Quand il revint à la table, il ne savait toujours pas ce qu’il ressentait et éprouvait quelques difficultés à rationnaliser la situation. Après tout, il n’avait jamais touché un homme ni même un vampire. Alors les deux, c’était nouveau. Mais, il devait bien adopter une certaine attitude et pencha pour la curiosité et la fascination. Après tout, avec de la verveine dans le sang il ne risquait rien et, l’alcool lui faisait aussi voir la situation comme bien plus normale qu’elle l’était. Résultat, il déplaça sa chaise pour être à côté du vampire, assez satisfait d’avoir choisi une table à l’écart bien qu’il ne restait plus grand monde dans la salle. Maxwell choisit d’être honnête plutôt que de faire comme s’il ne s’était rien passé et dit après avoir écarté l’alcool d’une main :

« J’ai jamais fait ça avec un gars, ni même avec un vampire. Donc je devrais sans doute te dire que ça n’ira pas plus loin mais, j’ai envie de goûter »

Et sur ces mots il passa sa main dans la nuque de Lorenzo pour l’attirer à lui et l’embrasser à son tour, finalement assez satisfait de la soirée. Contrairement au vampire, il ne se contenta pas d’une seconde et d’un baiser chaste mais, lui en offrit un assez langoureux, voulant vraiment voir s’il pouvait ressentir quoique ce soit. Après quelques secondes, il se recula à peine, restant horriblement proche de sa bouche. Maxwell avait un sourire en coin, satisfait de sentir le désir naître.

« J’aime bien », souffla-t-il simplement en le regardant droit dans les yeux.

Et il ne lui laissa pas le temps de réagir qu’il recommença encore plus langoureusement, se servant de sa main libre pour ôter la veste du vampire. La nuit promettait d’être très intéressante.



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MessageSujet: Re: You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right    You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right  I_icon_minitimeLun 1 Fév - 22:05


    ♦ You want to make things right ?Too bad. Nothing's ever right.
    « You're just the worst part of me I wish I forgot, you drivin' me totally insane. »
    « Feat. Maxwell Snyder »


    Bon. Trèves de plaisanteries, qu'est-ce qu'il venait de se passer très exactement ? Il s'était levé avec l'idée d'aller aux toilettes de la plus banale des façons, s'était retrouvé collé à Maxwell, avait plongé ses yeux dans les siens un court instant avant que l'ensemble de son corps ne lui ordonne de l'embrasser, ce qu'il avait fait avant de se rasseoir et de passer une main sur son visage pour reprendre contenance. Il ne savait pas bien pourquoi il avait fait ça et l'alcool dans son organisme lui murmurait que ce n'était pas si grave et au contraire très agréable. Et puis Maxwell tiens, parlons en. Depuis qu'Enzo l'avait embrassé il ne bougeait pas, sûrement était-il en train de se demander comment réagir dans ce genre de situation. Le pauvre Lorenzo était en proie à des sentiments contraires et assez désagréables. D'un côté, son corps entier lui hurlait de recommencer (si Max le lui permettait), que ce n'était pas grave, qu'il en avait envie. Son esprit (et le peu de morale qu'il avait) tentait de lui faire voir Tennessee, leur amour, leur couple. Mais se sentant déjà trahi avant d'arriver au Mystic Grill, Enzo entendait très peu la voix de la raison. Cet homme a un sérieux problème avec les abandons et autres trahisons que voulez-vous. Finalement, Maxwell eut un petit rire, visiblement très amusé par la situation.

    « Je comprends mieux pourquoi tu m’as bouffé mes churros »

    Alors ça c'était de la grande classe. Lorenzo eut un très léger sourire, l'alcool le faisant dédramatiser. Finalement, l'homme qu'il avait embrassé juste avant alla déposer sa veste sur chaise pour attraper de la monnaie, terminant donc en chemise, laissant ainsi à Enzo tout le plaisir d'observer comment il était fait. Non pas que sa chemise était très serrée mais il commençait à connaître le corps d'un homme, grâce à Tennessee. Dieu que cette phrase était bizarre pour lui. Si Damon était là il aurait sûrement une tête dégoûtée mais il ne l'était pas. Donc revenons à nos moutons, Maxwell était donc en chemise ce qui trahissait les formes de son corps. Et bon sang, Enzo n'avait pas besoin de loupe pour voir à quel point il était bien foutu, c'en était impressionnant. Finalement il le regarda un moment, lui expliquant qu'il n'était pas intéressé mais qu'au moins, le vampire avait de bons goûts. Le dit-vampire se sentait complètement con. Depuis des mois il répétait qu'il était peut être bi mais que son attirance pour les hommes se limitait à Tennessee alors bon sang, qu'était-il en train de faire ? Pourtant, l'alcool dans son corps fut très clair à ce moment là en lui hurlant un « ON S'EN FOUT T'EN AVAIS ENVIE ». Au moins comme ça, les choses sont claires non ?

    Maxwell encore au bar, Lorenzo en profita pour reprendre un verre, se disant qu'au moins avec ça, il allait oublier toute trace de culpabilité. Quand le petit humain revint, il finissait son verre et le regarda faire tandis qu'il déplaçait sa chaise pour être à coté de lui. Le vampire ne s'attendait pas à le voir s'approcher, après tout, il avait bien dit qu'il n'était pas intéressé n'est-ce pas ? C'est bien pour ça qu'Enzo leva un sourcil, intrigué, qu'était-il en train de faire exactement ? Ne devait-il pas retourner à sa place et faire comme si rien ne s'était passé ? Visiblement pas.

    « J’ai jamais fait ça avec un gars, ni même avec un vampire. Donc je devrais sans doute te dire que ça n’ira pas plus loin mais, j’ai envie de goûter »

    Woh woh, goûter à quoi ? Aux churros ? Enzo était décidément de plus en plus intrigué par le jeune homme et ça ce n'était rien en comparaison avec ce qu'il allait suivre. Etant maintenant à côté de lui, Maxwell lui attrapa doucement la nuque pour l'attirer à lui et posa ses lèvres sur les siennes dans un baiser bien plus passionnel que celui qu'ils avaient échangé précédément (même si à ce moment là, Max n'avait pas vraiment eu le choix). Un instant surpris, Lorenzo y répondit pourtant, laissant son corps répondre à sa place, ça valait mieux. Le pauvre vampire sentit son cœur s'emballer, signe de l'effet que ce baiser lui faisait et l'alcool avalé maintenait que ce n'était rien. Peu à peu, l'image de Tennessee s'effaca dans sa tête pour laisser des points d'interrogation. Très lentement, au regret de Lorenzo, Maxwell se détacha, laissant ses lèvres bien trop proches de celles du vampire, laissant son souffle se mêler encore au sien. Il savait y faire le bougre.

    « J’aime bien »

    Ces mots avaient été soufflés juste contre ses lèvres tout en fixant le vampire. Les yeux de Max donnaient littéralement des envies pas catholiques au pauvre vampire qui, à ce moment là, n'avait qu'une envie, recommencer. Le corps d'un homme est faible et bien contre sa volonté (c'est ce qu'on dit), il commençait par terriblement avoir envie d'aller plus loin. Il avala sa salive, intimement persuadé que Maxwell allait se reculer, satisfait d'avoir testé mais il n'en fit rien. Au contraire, de sa main qu'il avait gardé sur la nuque d'Enzo il l'attira de nouveau à lui pour l'embrasser tout aussi langoureusement que la fois d'avant voir plus, provocant une réaction plutôt physique chez Lorenzo, vous voyez ce que je veux dire. De sa main libre, Maxwell fit glisser la veste d'Enzo (qui était gênante il faut bien l'avouer), le laissant donc en chemise lui aussi. De toute façon, il avait bien trop chaud pour la garder. Cette fois ci, le vampire répondit au baiser bien plus activement qu'auparavant, intensifiant l'instant au fil des secondes, jouant avec la langue de Max dans un ballet qu'il connaissait bien. Glissant sa main sur son torse, Enzo suivit son instinct et eut la si bonne idée d'ouvrir la chemise de Max mais ce dernier le lâcha pour respirer ce qui permit au vampire de se rendre compte de l'endroit où il était et surtout du regard insistant de Matt. Matt qui était...Bien trop proche. Juste à côté de la table en fait.

    Matt – On ferme.

    Le serveur adressa un regard dégoûté au vampire Augustine, belle façon de lui rappeler qu'il avait un copain mais Enzo haussa les épaules, l'alcool ne lui faisant pas du tout remarquer la gravité de la situation. Il lança un regard à Max qui comme lui, n'avait pas du tout l'air d'avoir envie de s'arrêter là et d'écouter Matt Donovan qui de toute façon ne servait qu'à les emmerder (et ne savait pas compter). Les deux se levèrent d'un mouvement commun et sortirent rapidement du bar histoire de pouvoir être tranquille sans le regard insistant du blond. Alors qu'ils étaient à peine sortis, Enzo écouta une fois de plus son instinct (quelle belle invention) et attrapa Maxwell pour le plaquer contre l'un des murs du Grill et refondre sur ses lèvres d'une façon tellement passionnelle que même lui se sentait à l'étroit dans son jean. La chaleur grimpa encore et encore et les caresses d'Enzo se firent bientôt plus entreprenantes, avec visiblement une certaine idée derrière la tête. Idée en commun visiblement. Un court instant il le lâcha, reprenant son souffle et chopant ses clés.

    Enzo – Je te propose de finir cette conversation ailleurs.

    Et ça, c'était une idée glorieuse !
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MessageSujet: Re: You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right    You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right  I_icon_minitimeMer 3 Fév - 21:47


You want to make things right ?
  ft. LORENZO & MAXWELL



« ... Too bad. Nothing's ever right »
It is in the nature of medicine that you are gonna screw up. You are gonna kill someone. If you can't handle that reality, pick another profession. Or finish medical school and teach. “ Dr House

Depuis plusieurs années maintenant Maxwell vivait uniquement au jour le jour. S’il pouvait ne jamais voir deux fois la même personne il le ferait mais, c’était assez compliqué à organiser. L’idée de se rapprocher autant d’un homme dont il ne connaissait rien ne le dérangeait pas, il pensait pouvoir gérer des éventuels problèmes et ne comptait absolument pas le revoir donc qu’avait-il à perdre ? Enfin, dire qu’il ne connaissait rien de lui était un mensonge. Après tout, il connaissait son prénom (même pas son nom), savait que c’était un vampire et qu’il avait fait un séjour à l’Augustine 14 ans plus tôt. En résumé, quelques infos qui devraient plutôt provoquer de la méfiance.

A son deuxième baiser, Lorenzo participa de manière bien plus intense, satisfaisant le médecin. Difficile à dire si c’était le charme légendaire des vampires qui agissait mais, Maxwell adorait ces instants, sentant la température monter et la situation lui échapper. Quand son compagnon d’un soir passa sa main sur lui, commençant à ouvrir sa chemise, le jeune humain crut un moment que les buveurs de sang n’avaient aucune pudeur, ils étaient dans un restaurant quand même. Il rompit leur baiser pour respirer et aussi redescendre sur terre. Même s’il n’accordait que peu de crédit à l’avis des autres, ce n’était pas très correct pour un médecin que de finir sur une table bien que le restaurant soit quasiment vide.

D’ailleurs, le serveur était venu les avertir qu’ils fermaient avec un regard dégoûté pour Lorenzo. Bon, les deux n’avaient pas l’air de s’apprécier des masses. C’était un bon point puisque pour Maxwell, le serveur était une espèce de singe même pas savant. Les deux hommes pris en flagrant délit échangèrent un regard avant de rapidement se lever et sortir. L’air frais calma un peu les ardeurs du médecin bien que celui-ci n’ait absolument pas envie de dire au revoir avec une poignée de main et n’avait pas envie de dire au revoir tout simplement. Le vampire, quant à lui, n’était pas du tout calmé et plaqua Maxwell contre le mur pour de nouveau le dévorer d’un baiser brûlant qui ralluma instantanément son désir. Les caresses échangées bien que d’un nouveau genre pour ne firent que les convaincre que la soirée allait très bien se terminer. Ils revinrent à la réalité lorsque Lorenzo ses clés en main l’invita :

-Je te propose de finir cette conversation ailleurs.

Sachant très bien qu’il allait boire ce soir, le jeune homme n’avait pas pris sa voiture, préférant marcher à l’aller et prendre un taxi au retour. Et, son taxi était particulièrement charmant. Après un autre baiser il lui proposa de finir la soirée chez le vampire et c’est ce qu’ils firent. Heureusement, le trajet n’était pas long, à peine quatre ou cinq minutes. Perdre trop de temps assis sagement dans une voiture aurait sans doute fait s’envoler toute envie. Dans l’ascenseur, un autre baiser les occupa avant d’atteindre enfin l’appartement où l’atmosphère se réchauffa bien vite dans un grand lit plutôt confortable. L’odeur d’alcool qui les entourait restait assez forte mais ne les empêcha pas de profiter de cette nuit qui fut pleine de découvertes très intéressantes pour Maxwell.

Le lendemain, il émergea avec un gémissement, la gueule de bois lui tomba dessus dès la plus petite étincelle de conscience. Visiblement, il n’avait pas aussi bien géré ses consommations qu’il l’avait cru. Le médecin n’ouvrit pas tout de suite les yeux, ayant l’impression que son cerveau était de la gelée et que son corps était une immense masse de courbatures. Mais qu’est-ce qu’il avait fait pour être dans cet état ? … Il ouvrit les yeux et sursauta presque. C’était quoi ce bordel ? Depuis quand il se réveillait avec des mecs ? Le médecin reposa sa tête sur l’oreiller se rappelant de la soirée au bar et de tout ce qui avait suivi. Bon, ce n’était pas une si mauvaise surprise après tout puisqu’il avait passé une excellente nuit. Son réveil était inspirant puisqu’il sentit une masse bouger à côté de lui. La situation promettait d’être très gênante, Maxwell ayant l’habitude de partir avant le réveil, ne savait pas trop comment gérer tout ça.

En attendant que le vampire émerge complètement, il le regarda un peu. Bon, il avait la gueule du mec endormi mais restait assez beau à regarder. Absolument sans-gêne, il souleva le drap. Le reste c’était pas mal non plus. Quitte à faire sa première fois avec un type sous l’effet de l’alcool, autant qu’il soit canon. Ensuite il balada son regard sur la pièce avec le sentiment qu’il n’habitait pas tout seul. Mais bon, il n’était pas en état de réfléchir et donc ne s’intéressait pas aux détails. Ne sachant pas trop s’il avait apprécié cette nuit à cause de l’alcool, il choisit de faire le test en embrassant le vampire dès qu’il ouvrit les yeux, retrouvant immédiatement cette sensation très agréable. Ouais, ce n’était pas l’alcool, ou en tous cas, pas complètement. Une fois satisfait de son baiser, il reposa sa tête sur l’oreiller, attendant une réaction de son amant.



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MessageSujet: Re: You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right    You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right  I_icon_minitimeJeu 4 Fév - 22:13


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    Après sa proposition, Enzo avait pu profiter avec délice d'un autre baiser avant que Max ne lui propose de finir chez lui. Well, Tennessee était parti passer le week-end chez Rebekah, ça tombait bien. L'alcool brouillait complètement les sens d'Enzo. Lui qui était totalement contre la tromperie ne voyait pas du tout le problème actuellement. Le chemin lui sembla long, heureusement, l'ascenseur aussi ce qui leur permit de faire remonter la température avant l'appartemment où ils finirent la nuit ensemble, profitant alègrement l'un de l'autre et s'endormant finalement. L'alcool, quelle chose merveilleuse. Mais après tout, à monter trop haut, ne risque-t-on pas de retomber bien plus bas ?

    Quand Enzo s'éveilla, il sentit sa tête lui tourner immédiatement et garda donc les yeux fermés le temps de reprendre ses esprits. Il sentit la couette bouger mais ne s'en inquièta pas tout de suite, émergeant encore et dans un état de demi-sommeil. Par contre ce qu'il sentit bien plus ce furent des lèvres posées sur les siennes. Son inconscient le fit immédiatement penser à Tennessee et il ouvrit complètement les yeux, se retrouvant face à une tête qui n'était PAS DU TOUT Tennessee. Le pauvre vampire eut un gros point d'interrogation dans le cerveau, se demandant s'il ne rêvait pas avant qu'une vague de souvenirs ne lui arrive en tête. Bon sang de merde. Il n'avait pas vraiment fait ça hein ? Il n'avait pas trompé totalement délibérément Tennessee hein ? Vu la tête de Maxwell et le baiser qu'il venait de lui adresser, c'était exactement ça. Surtout qu'il voyait clairement le corps de Max (enfin le haut) donc ils n'avaient pas juste jouer aux petits chevaux toute la nuit. Enfin pas le même genre de chevauchement...Oh mon dieu à quoi était-il en train de penser ?!

    Enzo – ...Bonjour.

    Même s'il avait actuellement l'impression que le ciel lui tombait sur la tête, le pauvre Maxwell n'y était pour rien, il pouvait au moins être agréable (tant qu'il pouvait) avec lui. De plus, décoiffé et torse nu, Enzo devait bien avouer que l'homme dans son lit était purement sexy. Il voulu secouer la tête, honteux de penser ça d'un autre que de Tennessee mais Max ne lui laissa pas le temps avant de l'embrasser de nouveau. Un instant, Lorenzo cru qu'il n'allait pas réagir, que c'était l'alcool qui l'avait fait apprécier leur nuit. Parce que oui, il fallait bien l'avouer, Enzo se souvenait en détail de la nuit que les deux venaient de passer et force est d'avouer qu'il avait passé l'une des meilleures nuits depuis longtemps. Les lèvres de Max posées sur les siennes, il se sentait emporté de nouveau et répondit au baiser bien contre sa volonté, obligé d'avouer que Maxwell lui faisait plus d'effet qu'il ne voulait bien le dire. Quand il le lâcha, enfin, Enzo soupira et reposa sa tête sur l'oreiller et se passa les mains sur le visage. Au moment où il les enleva il vit Max se lever et se rhabille plutôt tranquillement.

    Enzo – Tu pars ?

    Le jeune homme se retourna et observa Enzo un instant avec un sourire en coin (appréciant visiblement quand même la vue d'un vampire torse nu dans un lit) avant d'attraper son Tshirt.

    Maxwell – Pourquoi, je vais te manquer ?

    Boum, ça c'est fait. Le vampire encaissa la réplique avec un petit sourire en coin. En plus d'être sexy, son amant était plutôt drôle. Il savait répondre parfaitement et arrivait même à surprendre Enzo. On peut le dire, tant qu'à tromper Tennessee, il avait choisi de la qualité. Il eut un petit rire et le fixa de ses beaux yeux. Le regard de Maxwell est peut être une tuerie, celui de Lorenzo n'est pas mal non plus.

    Enzo – Non, ça, ça devrait t'arriver plus vite qu'à moi.

    L'intonation de sa voix était clairement celle d'un défi. Pourtant, Enzo ne s'attendait absolument pas à revoir Maxwell dans le futur et encore moins à lui manquer mais il avait réagit au quart de tour, sortant la première de chose qui lui était passé par la tête. Grognant contre son mal de tête, il se leva, toujours nu pour...heu...Dire au revoir à Max ? Pudeur ? Connais pas.
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MessageSujet: Re: You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right    You want to make things right? Too bad. Nothing's ever right  I_icon_minitimeVen 5 Fév - 23:30


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« … Bonjour »

Ce fut la seule réaction qu’il obtient. Le vampire n’avait pas l’air vraiment bien et Max mettait ça sur la gueule de bois qui devait aussi l’empêcher de penser logiquement. Vu ce qui c’était passé, c’était impensable de croire que Lorenzo était dans la même situation que lui, à savoir première fois avec un gars. Il pensa un instant que le buveur de sang avait une relation avec quelqu’un avant de se dire qu’il n’en avait rien à foutre. Après tout, ce n’était en rien ses affaires et s’il ne l’avait pas embrassé, ils ne se seraient jamais trouvés dans cette situation beaucoup plus agréable pour le médecin que pour celui allongé à côté.

« Salut », répondit-il.

Comme pour ramener son amant à la réalité, il l’embrassa encore une fois, satisfait d’avoir une réponse. Pas si perdu que ça le vampire finalement. Tant mieux, Maxwell ne pouvait pas s’en plaindre. Lorsqu’il se recula ce fut pour sortir du lit et se rhabiller. Bien qu’il se sentait mal à cause de l’alcool il avait d’autre choses à faire et surtout, il n’avait pas envie de traîner ici. Associable ? Complètement. Mais c’était surtout qu’il n’aimait pas s’attacher aux gens. C’était une erreur qu’il ne voulait pas en connaître. Donc, moins il passait de temps avec une personne, plus faible était les chances que la moindre relation amicale ou romantique ne naisse. Oui, Maxwell Snyder avait vraiment de la glace dans les veines.

Quand son amant éphémère lui demanda s’il partait, le médecin eut un sourire en coin. Il s’attendait à quoi lui ? Qu’il reste prendre le petit déjeuner, une douche en commun et qu’ils échangent leurs numéros avec la promesse de vite se revoir ? Erreur. Ce genre de moments n’était ni dans ses habitudes, ni dans ses projets. Les gens qui espéraient trouver des relations sérieuses avec des gens ramassés dans des bars étaient stupides, ça n’avait pas le moindre sens.

« Pourquoi, je vais te manquer ? »

C’était autant ironique que cynique. Ils ne se connaissaient absolument pas, s’accrocher serait stupide. Au pire s’ils se recroisaient plus tard et que Maxwell était de bonne humeur, il pourrait de nouveau se passer quelque chose mais, aucune rencontre volontaire n’était à espérer.

« Non, ça, ça devrait t’arriver plus vite qu’à moi »

Jolie répartie même s’il en doutait énormément. Le vampire se leva et Max apprécia la vue même s’il n’avait pas vraiment l’œil de l’expert. Il finit de boutonner sa chemise et remit sa veste, vérifier de son portefeuille, son téléphone et ses clés étaient toujours aux bons endroits. Perdre l’un des trois serait vraiment gênant. Ensuite, il s’approcha de Lorenzo et le regarda dans les yeux avec un petit sourire. Dans ces situations, Maxwell ressemblait vraiment au rejeton du diable, un sourire mauvais, des yeux brillant d’un éclat peu rassurant et une expression facile digne d’un méchant Disney. Le pire, c’était qu’il n’avait aucune mauvaise intention –pour le moment – il ressemblait juste naturellement à un psychopathe. Heureusement, il y avait le côté sexy qui compensait et qui soulignait encore plus le côté démoniaque.

« C’était très agréable, mais je ne pense pas que ça va se reproduire. Amuse-toi bien petit vampire »

Il l’embrassa encore une fois mais, se recula plus vite pour s’en aller, n’ayant pas besoin qu’on lui montre le chemin. Malgré ses certitudes, quelque chose lui disait qu’il n’allait pas être débarrassé du vampire avant un moment.


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